Mon parcours professionnel Mon entrée dans le monde de l’enseignement s’est fai

Mon parcours professionnel Mon entrée dans le monde de l’enseignement s’est faite de façon assez fortuite. J’avais eu pour projet depuis un certain moment de devenir enseignante mais par un concours de circonstances, j’avais malheureusement dû abandonner l’idée pour un temps. Après réflexion, je me suis décidée de tenter ma chance dans le second degré. J’avais envie de partager mon savoir et d’être en contact avec les élèves pour ouvrir leurs connaissances à la langue anglaise et aux cultures anglophones. C’est durant mes études supérieures que l’idée d’enseigner a germé. Durant ma licence en langues, cultures et civilisations étrangères en trois langues (anglais, allemand et japonais), j’ai choisi comme spécialité, dans le cadre de l’enseignement transversal obligatoire, le parcours MEEF, préparant les étudiants à entrer dans ce master. En deuxième année, j’ai changé de spécialité pour prendre le parcours Français Langue Etrangère dans le but de travailler à l’avenir avec un public allophone. Après avoir validé ma licence, j’ai poursuivi dans un premier temps sur un master Français Langue Etrangère pour espérer travailler dans une alliance française ou dans une autre structure dispensant des cours de français à l’étranger. La première année de master m’a fait découvrir les sciences de l’éducation et la théorie de l’enseignement du français. J’ai pu effectuer un stage de découverte du métier d’enseignant dans un collège auprès d’une professeure de français. Cependant, la vie d’expatriée m’attirait davantage à ce moment-là car je voulais apprendre à vivre dans de nouvelles cultures. Au fur et à mesure que l’année avançait, je me suis rendue compte que la langue anglaise me manquait et que j’étais au final moins attirée par l’enseignement du français. Après avoir validée ma maîtrise, j’ai dû arrêter mes études pour entrer dans la vie active. Avant d’entrer dans le second degré, j’ai été enseignante de Français Langue Etrangère durant mes études dans un institut de langues pour un public non francophone. J’assurais des cours particuliers à l’institut ou au domicile des apprenants. J’ai acquis grâce à cette expérience des techniques d’enseignement plus ludiques que j’adapte encore aujourd’hui durant mes cours. En trois ans d’enseignement, j’ai pu avoir différentes responsabilités qui ont pris de l’importance au fur et à mesure de mon expérience. Dans un premier temps, j’ai découvert tout l’éventail des troubles « dys » auxquels j’ai été confrontés dans mes différentes classes et qui m’ont poussé à chaque instant à innover et à adapter mes cours. J’ai dû me former à l’aide de différentes ressources (internet, ouvrages, collègues) à ces troubles pour bien saisir les difficultés de certains de mes élèves et pour les accompagner au mieux dans leurs apprentissages. J’ai pris alors conscience de toute l’hétérogénéité d’une classe et j’ai appris à favoriser l’entraide entre mes élèves. De plus, j’ai été confronté à des élèves ayant des troubles du spectre autistique ce qui au début m’a prise au dépourvu. Le travail d’équipe avec mes collègues m’a permis de mieux appréhender ces situations. L’année passée, j’ai eu la responsabilité d’animer le cours d’« anglais + » et celui de Langue Culture Etrangère au collège. L’atelier d’« anglais + » octroie aux élèves une heure d’anglais supplémentaire par semaine, inclue dans leur emploi du temps en début d’année. Les effectifs de l’année passée étaient assez conséquents pour une option car j’avais une classe de vingt-trois élèves pour le niveau troisième. J’ai favorisé tout de même des activités de groupe telles que la réalisation d’une brochure sur la Nouvelle-Zélande et des exposés. J’ai Page 1 sur 11 aussi favorisé l’utilisation des outils numériques mis à ma disposition tels que des tablettes (pour réaliser des quiz sur l’application Kahoot) et des ordinateurs (pour créer la brochure à l’aide du site internet Canva). Cette même année, en parallèle de l’atelier d’« anglais + », j’ai animé le cours de Langue Culture Etrangère pour les niveaux sixième et cinquième. Cette option octroie aux élèves deux heures supplémentaire d’anglais par semaine et ne peux pas être cumulée avec l’atelier d’« anglais + ». Ce cours permet aux élèves de découvrir des aspects supplémentaires des cultures anglophones. Le nombre d’heures plus conséquent de cette option a permis d’assurer auprès des élèves une continuité plus aisée des séances de cours. Nous avons pu travailler sur des œuvres cinématographiques et nous avons travaillé l’expression orale en interaction grâce à la création de saynètes. Depuis la rentrée scolaire, je suis confrontée à de nouveaux enjeux. Je suis l’enseignante d’anglais d’une classe de quatrième dite de « motivation ». Ces élèves ont intégré cette classe adaptée avec l’accord du conseil de classe et en montrant leur volonté de travailler. C’est une classe regroupant un nombre plus important d’élèves à particularités comme des élèves dyslexiques, des élèves ayant des difficultés de compréhension, etc. C’est une classe qui demande beaucoup d’adaptations au niveau des supports de cours, des activités car une partie de la classe éprouve des difficultés à comprendre des documents écrits, et des adaptations au niveau des évaluations. Je travaille aussi parfois avec la présence d’une Auxiliaire de Vie Scolaire dans cette classe, avec qui je dialogue beaucoup pour améliorer ma pratique. D’autre part, j’anime en classe de quatrième trois heures de cours tous les quinze jours en co-animation avec une collègue d’anglais. Chaque classe de quatrième a dans son emploi du temps une heure de cours d’anglais en co-animation ce qui permet aux élèves de voir des pratiques différentes et de varier les activités. Pour conclure, les responsabilités qui m’ont été données graduellement au fur et à mesure m’ont conforté dans mon envie de travailler dans l’enseignement car j’ai pris plaisir et je continue d’avoir ce plaisir à aider et à accompagner les élèves vers l’autonomie et vers l’âge adulte en leur faisant découvrir les cultures anglophones et la langue anglaise. Page 2 sur 11 La réalisation pédagogique La séquence que j’ai choisie de présenter dans ce dossier est ma première séquence avec les deux classes de cinquième dont je suis la professeure d’anglais cette année. Cette séquence est importante à mon sens car elle porte sur le thème de l’école, et dans ce contexte si particulier de la rentrée scolaire, j’ai voulu faire renouer en douceur les élèves avec l’apprentissage de l’anglais. J’ai modifié cette séquence quelques jours avant de la commencer avec les élèves sur les recommandations de l’Inspection Générale des Langues Vivantes qui préconise de mettre en place des séquences brèves1. Cette séquence devait être de onze séances, dix séances de cours et une séance d’évaluation des acquis. La séquence que je présente dans ce dossier ne comporte que huit séances, six séances de cours, une séance de préparation à la tâche finale et une séance d’évaluation des acquis sous forme de tâche finale. Les élèves devaient en tâche finale écrire un petit texte pour se présenter. C’est une tâche finale qui m’a permis d’apprendre à connaître mes élèves aux travers de leurs productions écrites. Cette séquence est fortement inspirée du manuel d’anglais English Vibes 5e des éditions Belin Education2, dont j’ai exploité les documents et les activités du « workbook ». Plusieurs objectifs sont venus guider le parcours des élèves. En ce qui concerne les objectifs linguistiques, à la fin de la séquence, les élèves devaient être capables de maîtriser « be » et « have » au présent simple, maîtriser l’impératif, maîtriser la description physique à l’aide de « be+ing ». Pour ce qui est de l’objectif phonologique, je me suis concentrée sur la prononciation du « h » bien souvent oubliée, sur les différentes prononciations du « th », le son « ed » et « u ». Les élèves ont pu découvrir brièvement l’école américaine à travers un texte authentique et une bande dessinée. Ils ont pu agrandir leur lexique grâce au vocabulaire de l’école et des consignes de la classe, des sentiments, de la description physique, de la présentation, des vêtements ainsi que des accessoires et des couleurs. Les salles de classes sont disposées en îlots pour toutes les matières. Ils sont composés de quatre à six élèves. Les heures de cours sont réparties de façon différente selon les semaines paires et impaires. Une des deux classes a trois heures d’anglais par semaine tandis que l’autre a quatre heures en semaine paire et deux heures en semaine impaire. Chaque début de séance est rythmé par des rituels. Le premier est l’appel à travers la phrase « Anybody absent today ? » et un élève répondant selon le cas « Nobody absent today » ou « (nom) is absent today. ». Le second rituel est celui de noter la date au tableau au format britannique, donnée par un élève. A l’accoutumée, les élèves devaient se déplacer pour écrire eux-mêmes la date au tableau, ce qui favorisait l’interaction. En raison du contexte particulier cette année, j’ai décidé de modifier ce rituel en ne faisant plus venir les élèves au tableau. La première séance avait pour objectif de permettre aux élèves d’exprimer leurs émotions. Après avoir effectué les rituels précédemment présentés, nous avons commencé par réactiver les connaissances uploads/Management/ dossier-raep-2020-2021-caer-anglais 1 .pdf

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  • Publié le Jan 29, 2022
  • Catégorie Management
  • Langue French
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