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Méthodes empiriques en communication 1. Objectifs du cours 2. Quelques remarque

Méthodes empiriques en communication 1. Objectifs du cours 2. Quelques remarques préalables 3. Deux axes majeurs pour le cours : A° RECUEILLIR les données; B° ANALYSER et interpréter les données 4. Exercices en séance et dehors Objectifs •À l’issue de ce cours… mener une recherche scientifique qui part du terrain (empirique) •Être capable de recueillir des données du terrain (captation), les construire et les traiter •Produire, exploiter et interpréter les données de l’analyse de contenu Contenu •À l’introduction, il s’agit de comprendre ce qu’on entend par approches empiriques. •Les travaux empiriques ont un succès fou à cause du fait qu’ils tentent de résoudre un problème de communication qui se pose dans la société. Ces travaux restent le seul moyen de rendre compte de la complexité des situations de communication. Contenu (suite) •Dans ce sens, il n’y a pas de bonne approche du social ou du communicationnel sans recours à l’expérience, sans plongée à la rencontre des acteurs, sans opération de contrôle systématique. Contenu (suite) •deux grands axes du cours •a)les méthodes (et/ou techniques) de recueil des données •b) la méthode de production et d’interprétation des données, l’analyse de contenu Contenu (suite) Le cours comprend quatre chapitres •chap1 Observation •chap2 entretien •chap3 Traitements des données •chap4 Analyse de contenu • BERTHIER Nicole, Les techniques d’enquête, Paris, Armand Colin, 1998. • COMBESSIE Jean-Claude, La méthode en sociologie, Paris, La Découverte, 1996. • DE KETELE Jean-Marie, ROEGIERS Xavier, Méthodologie du recueil d’information, Bruxelles, De Boeck, 2015. • GHIGLIONE Rodolphe, MATALON Benjamin, Les enquêtes sociologiques. Théories et pratiques, Paris, Armand Colin, 1985. • GUIVARCH Jeannine, MUCCHIELLI Alex, Nouvelles méthodes d’étude des communications, Paris, Armand Colin, 1998. • JAMET Claude, JANNET Anne-Marie, Les stratégies de l’information, Paris, L’Harmattan, 1999. • JONES RUSSEL A., Méthodes de recherche en sciences humaines, Paris-Bruxelles, De Boeck, 2000. • MAINGENEAU Dominique, Analyser les textes de communication, Paris, Dunod, 1998. • DEREZE Gérard, Méthodes empiriques de recherche en communication et information Bruxelles, De Boeck, 2019. •Luc BONNEVILLE, Sylvie GROSJEAN et Martine LAGACÉ, Introduction aux méthodes de recherche en communication, Montréal (Québec), Gaëtan Morin, 2007 •Jacques MARQUET, Luc Van CAMPENHOUDT et Raymond QUIVY, Manuel de recherche en sciences sociales, 6e édition, Malakoff, Armand Colin, 2022. • Mélanie MILLETTE, Florence MILLERAND, David MYLES et Guillaume LATZKO-TOTH, Méthodes de recherche en contexte numérique : une orientation qualitative, Montréal, PUM,2016 Introduction •Comprend 3 préalables : •1°comprendre approches empiriques; •2°mener une étude empirique ; •3° Deux grandes catégories des méthodes Introduction •Norbert Elias : En tant que scientifique, je ne peux présenter le monde comme je souhaiterais qu’il soit. Je ne pas libre de le présenter autrement que je le découvre. Toute observation de données observables est inutile si elle est arbitraire. •Autrement dit, présenter un travail scientifique voudrait dire suivre des procédures logiques, rigoureuses et des attitudes concrètes. 0.1 Etudes empiriques • Etudes empiriques restent le seul moyen de rendre compte de la complexité des situations de communication. •Il n’y a pas d’approche du social ou du communicationnel qui soit possible sans recours à l’expérience, sans plongée du terrain, sans la rencontre des acteurs, sans contrôle systématique. Etudes empiriques •L’approche empirique est la tentative de compréhension du communicationnel •par la mise en œuvre de démarches concrètes, vivantes et au contact direct des personnes et des lieux qui sont concernés par la recherche. Etudes empiriques 4 •Il s’agit de 1°séjourner, 2°mener une action de recherche au sein d’une partie du monde social (un village, deux quartiers d’une même ville, trois clubs de cyclistes …) •pour en percevoir et en interpréter quelques aspects d’un phénomène social ou une dynamique plus globale. Empirique = Enlever les éléments impurs •Le terme d’empirique ici, n’a pas du tout le sens de « s’en tenir aux faits ». •la dimension empirique est le fait de reconnaître que les matériaux et les opérations qui lui reviennent comportent une dose d’impureté, = il s’agit de tout ce qui est inadéquat aux contraintes de validité ou d’objectivité scientifique (affirmation gratuite, pensée incohérente, raisonnement faux, mensonge…) Enlever l’impureté des données récoltées du terrain •=reconnaître que cette impureté peut être limitée, enlevée, explicitée. •ces résultats ne peuvent échapper à une dose de contingence, approximation et d’incertitude •cela augmente l’exigence méthodologique Méthodes indispensables ds le trav scien •Dans une démarche de recherche, les méthodes sont indispensables, cruciales et fondamentales •elles permettent au travail de recherche de se faire de façon réfléchie et concrète, adaptée et contrôlée, contrôlable et discutable (par les autres chercheurs). •On ne fait pas de recherche de façon naïve en croyant que les données et les interprétations tombent du ciel ou poussent au bord des routes. •Il faut construire protocoles méthodologiques se construisent en se référant à des repères méthodologiques existant (méthodes et techniques) mais qui doivent être explicités, sollicités et aménagés. •En conclusion, la démarche empirique est à la fois de description et interprétation •Une étude scientifique n’est pas seulement exploratoire ou inventaire. •Les approches empiriques sont fondées sur la pratique du terrain et de la rencontre concrète avec les acteurs. •Elles nécessitent la complémentarité des visées descriptives et interprétatives. •L’approche empirique a aussi un aspect ethnographique •Autrement dit, elle comporte aussi des rencontres fortes avec les travaux d’auteurs provenant des champs différents et parfois non académiques Pour des approches empiriques en com utiliser les approches empiriques en SIC, c’est soutenir la préférence ethnographique. C’est-à-dire AVOIR a)un attachement irréductible au travail de terrain b)une volonté interprétative Ethnographie ici en SIC n’est ni une METHODE ni une TECHNIQUE mais plutôt l’ensemble de la démarche méthodologique qui comprend les « phases » de l’investigation et de l’interprétation. Fondements de ces approches 1)des croisements des méthodes (étude se faisant ici et maintenant ; le plus important est que l’étude soit reliée au contexte) 2)l’importance des acteurs sociaux et la prise en compte du sens commun (le point de vue de l’acteur est au centre des préoccupations du chercheur) •3)la prise en compte de l’observateur : être non seulement l’observateur mais aussi « observateur-concepteur = càd être un acteur situé dans le processus de la construction interprétative Traits constitutifs d’une ethno : 5 4)Les traits constitutifs d’une ethnographie : a)approche compréhensive (elle cherche à saisir le sens commun dont tous les individus disposent par rapport à leur propre réalité, leur propre histoire) b)une approche situationnelle : étude des phénomènes divers mais toujours en situation. traits constitutifs suite 1 Dans le sens de l’approche situationnelle, il faut distinguer: 1)Contexte : ce sont les circonstances et les tendances englobantes (politiques, économiques, sociales, culturelles, historiques, biographiques) ; 2)cadre : ce sont le moment et l’endroit où se déroule l’acte, tout ce qui le caractérise du point de vue matériel ; 3)cotexte : c’est le contexte verbal, l’enchaînement dans lequel se trouve pris l’énoncé] Traits constitutifs suite 2 C)un engagement périphérique : la présence du chercheur au sein de la collectivité doit être (re)connue, son action située dans un cadre défini et explicité (être à la fois dedans et dehors) d)une approche dynamique : traite des aspects les plus contemporains de nos sociétés, ce qui se vit maintenant aujourd’hui au cœur des stabilités et des turbulences de notre époque ; intérêt aux objets présents e)une approche réflexive : l’observateur/concepteur doit s’inclure dans l’observation et la conception ; la connaissance nécessite l’auto-connaissance trois types d’approches EMPIRIQUES (3 modalités) •Locale •Localisée •Dispersée Modalités Suite 1 Locale : s’attacher à une communauté particulière, Par exemple : •une rédaction de journal, •un service de communication interne dans une entreprise, •un village, •une PME de la région... Ici le terrain est considéré comme l’objet [on peut parler] d’étude monographique. Modalités suite 2 Localisée : se préoccuper d’une pratique ou d’une activité sociale spécifique sur un terrain circonscrit •la réception des médias des personnes âgées dans le village PAKADJUMA •les rapports entre les journalistes et les sportifs dans tel club •les habitudes et pratiques alimentaires •l’usage des moyens collectifs de communication… Ici, le terrain (délimité et investi) est considéré comme un simple cadre de recherche. Modalités suite 3 •Dispersée et avoir les mêmes préoccupations qu’au point B, mais en les étudiant de façon éclatée, disséminés, comparative. Focalisation sur une pratique ou une activité sociale ; • il s’agit d’une étude empirique disséminée (une diversité de lieux d’investigation : plusieurs quartiers, des villages ou entreprises différents – possibilité d’une approche comparative. conclusion •L’approche ethnographique en communication est compréhensive, situationnelle, dynamique, réflexive et elle prône un engagement périphérique du chercheur •Cette approche appelle un détachement épistémologique (plutôt que la classique rupture) et elle peut concrètement se décliner sous diverses modalités (locale, localisée et dispersée). 0.2 Mener une recherche empirique en com •0.2.1 Quelques généralités •0.2.1.1 Inductif – déductif •0.2.1.2 Les étapes de recherche : la question initiale, l’exploration, la question de recherche et la problématique, l’établissement du plan de recherche, l’investigation, l’analyse et l’interprétation Induction •inductif s’élabore à partir d’observations limitées et situées de faits communicationnels. •En partant de données, le chercheur peut, par un raisonnement logique, proposer des hypothèses qui peuvent valoir au-delà de la situation étudiée. •L’induction fonctionne sur l’exploration, la découverte progressive et la co- construction uploads/Management/ cours-metho-empiriq-sic-l2-fcs-ucc-18-janv-2023.pdf