Correction de la dissertation : Analysez les effets de l’évolution des indicate

Correction de la dissertation : Analysez les effets de l’évolution des indicateurs de performance des entreprises sur leurs comportements réels Introduction : Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) a intitulé son dernier rapport publié en 2011 « Vers une économie verte : pour un développement durable et une éradication de la pauvreté ». Le titre présente clairement l’analyse du PNUE : contrairement aux idées reçues, les nouveaux indicateurs de performance (En particulier le RSE) des entreprises peuvent assurer à la fois la croissance, et la rentabilité des entreprises mesurés par le compte de résultat tout en contribuant au développement durable, c’est-à-dire la satisfaction des besoins des générations présentes et futures.Pour autant aujourd’hui dans un contexte de concurrence exacerbée avec les pays émergents, de menaces de délocalisations et de forte hausse du chômage les entreprises sont réticentes à modifier en profondeur leurs comportements et préfèrent souvent adopter des stratégies marketings (greenwashing) pour coller aux demandes des consommateurs et devancer les législations environnementales et sociales. Nous nous verrons donc que les entreprises volontairement ou sous la pression des acteurs économiques et sociaux (consommateurs, Etat, ONG…)instaurent de nouveaux indicateurs de performance qui dépassent le profit et nous nous demanderons comment ces indicateurs ont vraiment tranformé les comportements des entreprises . Dans une première partie I. De nouveaux indicateurs de performances dans un nouveau contexte transforment en profondeur les comportements des entreprises A. Traditionnellement les entreprises ne s’intéressaient qu’aux indicateurs de rentabilité : 1. Les indicateurs traditionnels 2. Conduisent les entreprises à maximiser leur profit 3. Sans prendre en compte les répercussions sociales et environnementales de leurs actions B. Un nouveau contexte conduit les entreprises à inventer de nouveaux indicateurs qui modifient réellement leurs comportements 1. Un nouveau contexte : le développement durable (document 2 A) a) La pression des consommateurs : consommation engagée b) Les menaces de législations sociales et environnementales plus contraignantes de l’Etat c) Un prise de conscience des entrepreneurs 2. Conduisent au lancement de nouveaux indicateurs 3. Qui modifient en profondeur les comportements des entreprise a) Des entreprises elles mêmes (document 2 B) b) Des pressions pour obliger fournisseurs et sous-traitants à adopter le RSE (document 1) C. Les entreprises arrivent donc à concillier efficacité économique, justice sociale et préoccupations écologiques (document 3) 1. Les entreprises sont plus efficaces donc plus rentables 2. Car elles ont su respecter et motiver leurs salariés aussi bien au Sud qu’au nord 3. Et économiser l’énergie, innover dans des technologies plus propres II. Mais cette évolution mérite d’être relativisée A. Un contexte économique à court terme défavorable à la généralisation des nouveaux comportements 1. La crise de 2007 -2011 : hausse des faillites et du chômage 2. Aggravée par la concurrence des pays émergents qui n’imposent aucune législation sociale ou environnementale : duping fiscal, social et environnemental 3. Ce qui réduit la pression : exemples les reculs sur le grenelle de l’environnement B. Des indicateurs peu contraignants, sans véritables engagements 1. Les entreprises définissent-elles mêmes un code de bonne conduite 2. Qu’elles n’ont même pas à respecter : pas de sanction 3. Le profit reste le principal indicateur de mesure de performance a) Quand la rentabilité est trop faible comparé à celle des concurrents b) L’entreprise menace de délocaliser les usines C. Des effets d’annonce des mesure marketings 1. Les entreprises ont multiplié les campagnes marketings visant à démontrer leur sensibilité aux préoccupations sociales et environnementales a) le greenwashing b) L’accord de Casino avec Amesty international France 2. Des comportements qui finalement évoluent seulement à la marge a) La rupture de la convention entre Casino et Amnesty international France doc 4 : Le bilan des partenariats entre ONG et entreprises est globalement négatif pour les travailleurs: Les audits sociaux n’ont pas changé la donne: les conditions de travail ont empiré pour les 2 millions de salariés du textile du Bangladesh, du fait notamment de l’abrogation des accords textiles de l’OMC, ouverts à la libéralisation depuis 2005. Cela était prévisible , outre le fait qu’ils sont non-contraignants, ces Codes de bonnes conduite sont de vrais « cache misère »: L’étude réalisée par l’OIT en 1998 fait remarquer que, sur l’ensemble des 215 codes de bonne conduite des sociétés transnationales, seuls 15% font allusion à la liberté d’association, 25% à l’interdiction du travail forcé, 40% au niveau des salaires et 45% à l’interdiction du travail des enfants b) La rupture de l’accord entre Casino et Amnesty international « Par un courrier en date du 16 avril 2009, Geneviève Garrigos, Présidente d’Amnesty International France (AIF) a fait part au Président du Groupe Casino, Jean-Charles Naouri, de la décision du Bureau exécutif de mettre fin au partenariat qui liait les deux organisations depuis 2003. Cette décision résulte du constat qu’aucune action significative n’a été conduite en commun depuis plusieurs années malgré des propositions formulées par Amnesty International France. Conclusion : Les nouveaux indicateurs de performance paraissent donc aujourd’hui une nécessité pour concilier croissance et développement durable. Certes s’ils sont une condition suffisante pour assurer la satisfaction des besoins des générations présentes et des générations suivantes, ils ne sont qu’une condition nécessaire pour obtenir de la croissance, puisque l’intervention de l’Etat est indispensable. Cette conciliation permet aussi l’apparition d’un nouveau modèle de croissance et de développement pour les pays émergents. Pourtant encore aujourd’hui, l’idée que croissance et développement durable sont incompatibles persiste.Les difficultés des pays à se mettre d’accord sur un plan climat à Durban. L'Union européenne, qui avait mis tout son poids dans la balance pour aboutir à un accord juridiquement contraignant, a dû se contenter d'un texte laissant en suspens la question du caractère contraignant du futur pacte climatique. Cet accord, qui permet aussi d'écrire une suite au protocole de Kyoto après 2012 et d'éviter un échec deux ans après l'immense déconvenue de Copenhague, ne s'accompagne toutefois pas d'une hausse du niveau des promesses des pays pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Promesses qui sont actuellement largement insuffisante pour contenir le réchauffement sous le seuil de 2°C. uploads/Management/ correction-de-la-dissertation-analyser-les-effets-de-l-x27-evolution-des-indicateurs-de-performances-des-entreprises-sur-leurs-comportements-reels.pdf

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  • Publié le Aoû 13, 2021
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