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Bases de la communication interpersonnelle et cadre de référence Être capable d

Bases de la communication interpersonnelle et cadre de référence Être capable d’utiliser la communication interpersonnelle dans sa pratique Être capable d’utiliser la notion de cadre de référence pour favor iser votre communication Objectif pédagogique Base de la communication interpersonnelle Accompagner , c’est communiquer La communication est une science difficile. Ce n'est pas une science exacte. Ca s'apprend et ça se cultive. Jean Luc Lagardère LA COMMUNICATION • Etymologie : du latin communicare, mettre en commun, faire part de, partage, dérivé de communis, commun. • La communication est l'action de communiquer, de transmettre des informations ou des connaissances à quelqu'un ou, s'il y a échange, de les mettre en commun (ex : le dialogue). • Il existe différentes manières de communiquer: la communication verbale, la communication écrite, la communication orale Les mécanismes de la communication ►Les processus de la communication sont essentiels à l’échelon de l’individu. ►Or les difficultés de communication semblent être la règle plutôt que l’exception, qu’il s’agisse de tensions, de blocages ou de mal entendus. ►Le schéma qui suit peut servir de fil de conducteur pour analyser les conditions d’une communication réussie: il présente la communication comme un processus circulaire susceptible d’échouer à chacune des étapes Vidéo Schéma de la Communication: https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=snIpQ 4VZkKg LA COMMUNICATION NON VERBALE Activité: Tous le monde debout dans la pièce, rangez vous en fonction de votre âge SANS COMMUNIQUER NI VERBALEMENT NI PAR GESTES DES MAINS: du/de la plus jeune au/ à la plus âgé.e Citez des exemples de communication non verbale La Communication Non Verbale • Attitudes du corps, signes ou gestes (visage, mains, torse, bras, jambes…) • Apparence physique (tenue vestimentaire, maquillage, coiffure, accessoires…) • Mimiques • Expression émotionnelle • Intensité de la voix SIGNES NON VERBAUX DE 7 CATEGORIES COMPORTEMENTALES Catégories comportementales Signes non verbaux Doute, indécision, appréhension Dos voûté, regard oblique, pas de contact visuel, lèvres crispées, sourcils froncés, doigts ou objets à la bouche, poings serrés, se tord les doigts. Désintérêt, ennui Regards absent, ne vous regarde pas, soupire, touche ou range des objets, arrange ses vêtements. Désaccord, colère Corps en retrait, tendu, mouvement de la tête de droite à gauche, visage coloré, sourcils froncés, bras et jambes croisés. Supériorité, domination Corps légèrement penché en arrière ou très incliné sur le bureau, regard perçant, sourcils levés, petits sourires en coin, doigts joints, doigts croisés. Confiance, franchise Assis en avant sur la chaise, un peu incliné en avant, mouvements du corps d’avant en arrière, regarde son interlocuteur en face, contact visuel permanent, sourire, yeux légèrement plissés, mouvements naturels Suspicion, malhonnêteté Le corps est détourné de son vis-à-vis, regard oblique par-dessus des lunettes, regard par en dessous, sourire narquois, bras croisés, se tire l’oreille. Evaluation Hoche la tête de haut en bas, cligne légèrement les yeux, regarde bien son interlocuteur, hausse les sourcils, la tête un peu penchée en arrière L’expression non verbale des émotions Vidéo Paul EKMAN https://www.youtube.com/ watch?v=oYhNWxGYSKs LA COMMUNICATION VERBALE et ses obstacles Quels obstacles à la communication peuvent être liés aux personnes ? Obstacles liés à la personne ⮚ L’émetteur emploie un vocabulaire qui n’est pas adapté au récepteur ⮚ Le récepteur manque d’écoute ou d’attention ⮚ L’émetteur ou le récepteur éprouvent des sentiments qui peuvent nuire à la compréhension du message (influence du comportement non verbal inconscient) ⮚ L’émetteur ou le récepteur sont influencés par le contexte relationnel et modifient leur comportement en conséquence. Quels obstacles à la communication peuvent être liés à l’environnement? Obstacles liés au contexte environnemental ⮚ Bruits perturbants (musique, sonnerie, conversations…) ⮚ Interventions incessantes de personnages extérieurs ⮚ Supports de communication qui ne font pas partie du message initial (tv, ordinateur, messages écrits, téléphone portable,…) ⮚ Les supports de communication utilisés fonctionnent mal Les paramètres qui composent la communication Pour soi comme pour l’autre: ⮚Concentration ⮚Angoisses ⮚Maitrise de la langue ⮚Nos représentations ⮚Notre vécu ⮚Notre niveau d’étude ⮚Notre culture ⮚Nos préoccupations En Conclusion ENTRE … Ce que je pense Ce que je veux dire Ce que je crois dire Ce que je dis Ce que vous voulez entendre Ce que vous entendez Ce que vous croyez comprendre Ce que vous voulez comprendre ET… Ce que vous comprenez Il y a au moins 9 possibilités de ne pas s’entendre ! La communication au travers de l’approche centrée sur la personne aidée La congruence ou l’authenticité: Pour C. Rogers, « c'est être soi-même, être authentique, vrai, réel, lucide, conscient et ouvert dans la relation avec autrui, c'est faire preuve d'une authenticité transparente. ». Le regard positif inconditionnel: C’est l'acceptation chaleureuse de chaque aspect de l'expérience de l’autre. Il n’y pas dans la relation de manipulation ou de contrôle de l’autre. Le professionnel ne juge pas. L’objectif est de créer une atmosphère enrichissante et non contraignante. La compréhension empathique: c’est avoir une attitude à la fois sensible et active. “Cela signifie que le professionnel ressent avec justesse les sentiments et les significations de ce dont l’usager est en train de faire l'expérience. Cela signifie aussi que le professionnel lui communique cette compréhension. » Être empathique, c’est écouté, comprendre, le communiquer mais ne pas souffrir pour l’autre. Avoir la juste distance pour créer un climat de confiance sans entrer dans la sympathie ou l’on souffre avec l’autre, ou l’affect prend le dessus dans la relation. Les 3 conditions favorables à la relation et à la « croissance » de l’individu 1- Etre soi même, authentique, congruent 2- Avoir un regard positif inconditionnel 3- Faire preuve de compréhension empathique Comprendre Le verbaliser Garder la juste distance L’écoute active De l’ACP à l’écoute active: Lorsqu’on développe une relation centrée sur le personne, faite de bienveillance, d’empathie, d’authenticité, d’acceptation sans jugement, l’écoute active est une technique clé pour favoriser la relation de confiance. SAVOIR ÉCOUTER • Bien écouter, c’est AVANCER PROGRESSIVEMENT: C’est s’attacher à comprendre, derrière le raisonnement ou les faits relatés, leur signification intellectuelle et émotionnelle pour notre interlocuteur. • Bien écouter, c’est aussi OBSERVER ce qui est exprimé involontairement : lapsus, ordre du discours, connotation affective de certains mots, gestes, regard SAVOIR ACTIVER • C’est d’abord se taire lorsque votre interlocuteur parle ou lorsqu’il cherche la suite de ses idées: la première technique d’écoute active est donc LE SILENCE. Il existe des silences de réflexion, de conception, d’accoutumance, de prise de conscience. • C’est aussi poser des questions appropriées : • des questions ouvertes pour que votre interlocuteur puisse s’exprimer plus librement, • des questions fermées ou alternatives pour dramatiser son discours, par moments ou pour rechercher des informations précises, • des questions de relance, pour faire approfondir ce qui vient d’être dit, à ne pas confondre avec les questions d’enchaînement, qui permettent de poursuivre la narration des faits. SAVOIR ACTIVER • C’est également éviter : 1- les questions négatives involontaires et, de façon générale, toutes les questions inductives, 2- de poser deux questions en une, 3- le questionnaire rigide tout préparé : “collez au discours” par vos questions, restez connecté à l’autre, faites venir vos questions à propos au risque sinon de créer des résistances à vos questions. L’observation et l’interpretation Observez cette photo, décrivez-là et notez ce que vous voyez Avez-vous juste décrit ce que vous voyez ou avez-vous évalué ou interprété cette photo ? « Homme paraissant en colère, avec une chemise bleue » « Homme dégouté en chemise bleue » « Homme brun en chemise bleue très énervé » « Homme cheveux brun portant une chemise bleue » Attention ! Certains mots entraînent l’évaluation dans une observation : – Emploi de verbes à connotation évaluative : semble, paraît… – Emploi d’adverbes : souvent, sans raison, très… – Emploi de mots exprimant l’aptitude ou l’inaptitude à agir : bon, mauvais… Cet exercice vous permet de réaliser combien il est difficile d’observer sans évaluer la situation, sans interpréter ! Les risques de l’interprétation « Nous ne voyons jamais les choses telles qu’elles sont, nous les voyons tels que nous sommes » - Anaïs Nin •Le cerveau interprète chaque information filtrée par nos cinq sens. •Ainsi, nos perceptions sont réinterprétées pour les rendre conformes à notre expérience des objets déjà connus et mémorisés. •Illustration en vidéo •https://www.youtube.com/watch?v=tkRa8PAGB uk •https://www.youtube.com/watch?v=BJ0Ogp0kx 2Q L'interprétation résulte des conclusions faites par la pensée à partir de faits perçus. • Je vois : les faits, l’objectivité, du domaine du vérifiable. • Je pense : interprétation des faits, son opinion…On peut ne pas être d’accord, en discuter. • • Je ressens : ce sont les émotions, les ressentis, les sentiments… Ce que je ressens est indiscutable pour moi, mais peut être perçu autrement par l’autre Sa propre vision du monde • Chacun de nous possède sa propre vision du monde, vision différente de celle de son voisin. • Chacun possède sa propre carte du monde. • En fait notre représentation de la réalité est limitée par nos sens, par la perception que nos sens nous donnent du monde qui nous entoure. • Notre représentation est également limitée par le fait que nous ne pouvons pas avoir une connaissance directe de tout ce qui existe. Prochain LIVE Une technique d’écoute active: La reformulation uploads/Management/ base-de-la-c0-interpersonnelle-et-cadre-de-reference-copie.pdf