SEPHER YETSIRAH - Version Gra Traduction Virya Présentation Le Sefer Yetsirah (

SEPHER YETSIRAH - Version Gra Traduction Virya Présentation Le Sefer Yetsirah (Livre de la Création ou de la Formation) apparaît sous ce titre chez Sabbataï Donnolo qui vivait en Italie vers la fin du Xe siècle. Ce livre nous est parvenu sous deux versions : l'une longue et l'autre brève. Dans sa version longue, il ne compte toutefois qu'à peu près 1600 mots. L'ensemble du livre e divise en 6 chapitres dont on peut répartir la matières en deux parties principales : la première qui coïncide avec le premier chapitre est une introduction et un développement sur les dix Sephirot. La deuxième partie qui correspond aux chapitres deux à six concerne les vingt-deux lettres de l'alphabet dans leurs fonctions démiurgiques. Les dix Sephiroth sont ici conçues comme les dix nombres primordiaux. Le terme est dérivé de la racine hébraïque SFR signifiant compter. Le terme sefirot signifie qu'il ne s'agit pas des nombres ordinaires mais de nombres-principes métaphysiques. Les dix Sephiroth sont identifiées comme étant les dix dimensions infinies du cosmos, à savoir les six dimensions de l'espace, les deux du temps ainsi que celles du bien et du mal. La troisième signification des Sephiroth est qu'elles servent à décrire une cosmogonie en rapport avec la Genèse. La première sefira est le Rouah Elohim Hayyim, le pneuma divin. De celui-ci sort la seconde sefira, l'air… De l'air sont issus l'eau et le feu. Les 6 dernières sefirot représentent les six directions dans l'espace. Elles sont scellées au moyen de 6 permutations du grand nom de dieu YHW. La quatrième signification attribuée aux Sephiroth est de les assimiler à des puissances intermédiaires. La seconde partie du Sefer Yetsirah nous apprend que le réel au niveau des trois plans est constitué par la combinaison des 22 lettres de l'alphabet hébraïque : le Monde (Olam), le Temps (Shanah) et l'Homme (Nephesh). L'auteur y décrit "231 Portes" qui sont en fait les 231 combinaisons binaires des 22 lettres hébraïques à l'origine de la création du monde. Le premier groupe de lettres est composé des trois consonnes mères aleph, mem, shin. Ces trois lettres sont mises en relation avec l'image de la balance, des trois éléments, les trois saisons ainsi qu'avec les trois parties du corps humain : Lettres Shin Aleph Mem Balance Culpabilité Fléau Mérite Eléments Feu Souffle Eau Monde Cieux Ether Terre Temps Eté Printemps Hiver Homme Tête Poitrine Abdomen Le second groupe est composé des sept consonnes doubles (double prononciation de l'époque). Elles représentent les sept planètes du cosmos, les sept jours de la semaine ainsi que les sept orifices de la tête de l'homme. On peut leur faire correspondre aussi les 6 directions de l'espace et le Temple au centre du monde qui constitue leur fondement. Le dernier groupe est celui des douze consonnes simples placées en rapport avec les douze manifestations psychosomatiques qui se déroulent chez l'homme ainsi qu'avec les douze organes principaux. Elles représentent les douze maisons du zodiac et les douze mois de l'année et les douze arêtes du cube. L'âge du Sefer Yetsirah est difficile à fixer avec exactitude. Le premier à le citer est Eleazar ha-Kallir qui vécut au VIe siècle. On peut toutefois donner le IIIe ou le IVe siècle comme date d'origine. Nous donnons également l'introduction de Wynn Westcott à sa traduction su Sepher Yetzirah. (introduction de Wm. Wynn Westcott à sa traduction de l'original hébreu) INTRODUCTION. Le "Sepher Yetzirah," ou "Livre de la Formation," est peut-être un des plus anciens traités rabbiniques de philosophie Kabbalistique qui nous soient parvenus. L'intérêt majeur pour la Kabbale hébraïque, ses modes de pensée & ses doctrines a diminué ces dernières années, ceci m'a poussé à traduire de traité à partir des textes originaux hébreux, & de leur adjoindre les versions latines des maîtres médiévaux; j'ai également publié une "Introduction à la Kabbalah" qui peut être d'un certain intérêt pour les étudiants. Trois livres importants du "Zohar", ou Livre de la Splendeur, qui est un grand fonds d'enseignements kabbalistiques, ont été traduits en anglais par S.L. MacGregor Mathers, et le "Sepher Yetzirah" en version anglaise est un compagnon presque incontournable à ces dissertations : en réalité, les deux livres s'expliquent mutuellement l'un l'autre. Le "Sepher Yetzirah", bien que son nom signifie "Livre de la Formation", n'est en aucune manière une narration de la Création, ou un substitut à la Genèse, mais c'est un antique et instructif traité philosophique traitant d'un aspect de l'origine de l'univers et de l'humanité; un aspect à la fois archaïque & essentiellement hébreu. Le groupement des processus de la création en un arrangement, à la fois alphabétique et numéral, ne se retrouve que chez les auteurs sémitiques. Un attention particulière doit être attirée sur la particularité essentielle de la langue hébraïque, de cette inextricable et nécessaire association des lettres et des nombres; chaque lettre suggérant un nombre, & chaque groupe de lettres ayant une signification numérique aussi vitale que la signification littérale. Les principes kabbalistiques impliqués dans le renversement des lettres hébraïques et leur substitution par d'autres, selon des combinaisons définies, doivent également être étudiés et gardés à l'esprit. C'est exactement sur ces principes que "l'idée du travail sur le terrain" de cette dissertation repose; et ces principes peuvent être suivis au travers des traités kabbalistiques qui lui ont succédé dans le temps et le développement, nombre d'entre eux étant collectés dans un unique volume connu comme le "Zohar", qui est principalement concerné par les dignités essentielles de la Divinité, par les Emanations qui en sont issues, par la doctrine des Sephiroth, les figures du Mircroprosopus et du Macroprosopus et par la doctrine de la réincarnation. Le Sepher Yetzirah d'un autre côté est principalement concerné par notre univers et par le Microcosme. Les opinions des rabbis kabbalistes hébreux et de mystiques contemporains doivent être brièvement introduites ici. L'intéressante citation qui suit est de Rabbi Moïse Botarel qui a écrit son fameux Commentaire en 1409 : "C'est Abraham notre Père - béni soit-il - qui a écrit ce livre afin de condamner la doctrine des sages de son temps qui étaient incrédules quant au dogme suprême de l'Unité. Du moins, ceci était l'opinion de Rabbi Saadiah - béni soit-il - comme cela est écrit dans le premier chapitre de son libre "La Pierre des Philosophes". Voici ses propres mots : 'Les sages de Babylone attaquèrent Abraham sur sa foi; car ils étaient contre lui alors qu'eux mêmes étaient divisés en trois sectes. La première pensait que l'Univers était sujet au contrôle par deux forces opposées, l'une n'existant que pour détruire l'autre, ceci est le dualisme; les dualistes tiennent qu'il n'y a rien de commun entre l'auteur du mal et l'auteur du bien. La seconde admettait Trois Grandes Puissances ; deux d'entre elles comme dans le premier cas et une troisième Puissance dont la fonction était de donner la décision à l'un ou à l'autre, un arbitre suprême. La troisième secte reconnaissait aucun dieu à côté du Soleil, dans lequel elle reconnaissait l'unique principe de l'existence.'" Rabbi Judah Ha Levi (qui naquit vers 1120), dans sa description critique de ce traité, écrivait : "Le Sepher Yetzirah nous enseigne l'existence d'un Unique Pouvoir Divin en nous démontrant que dans la variété et la multiplicité il y a Unité et Harmonie, et qu'une telle concorde universelle ne peut provenir que du règne d'une Unité Suprême." Selon Isaac Myer dans sa Qabbalah (p.159), on faisait référence au Sepher Yetzirah dans les écrits d'Ibn Gebirol de Cordoue, communément appelé Avicebron, qui mourut en 1070 de notre ère. Eliphas Levi, le célèbre occultiste français, écrivit du Sepher Yetzirah, dans son Histoire de la Magie, p.54 : "Le Zohar est une source d'illumination, le Sepher Yetzirah est une échelle formée de vérités. En lui sont expliqués les 32 signes absolus des sons, nombres et lettres : chaque lettre reproduit un nombre, une idée et une forme; afin que les mathématiques soient à même d'applications aux idées et aux formes non moins rigoureuses qu'aux nombres, par une exacte proportion et une correspondance parfaite. Par la science du Sepher Yetzirah l'esprit humain est fixé sur la vérité, et la raison, et il est capable de prendre en compte de développements possibles de l'intelligence par les évolutions des nombres. Le Zohar représente la vérité absolue, & le Sepher Yetsirah fournit les moyens de l'atteindre, de se l'approprier et de l'utiliser." A un autre endroit, Eliphas Levi écrit : "Le Sepher Yetzirah & l'Apocalypses sont les chefs-d'oeuvre de l'Occultisme; ils contiennent plus de sagesse que de mots; leur expression est tout aussi figurative et poétique, et en même temps aussi exacte que les mathématiques." Dans le volume titré "La Kabbale" de l'éminent universitaire Adophe Franck, il y a un chapitre sur le Sepher Yetzirah. Il écrit ce qui suit : "Le Livre de la Formation contient, je ne dirais pas un système physique, mais une cosmologie qui a pu être conçue à une époque et dans un pays où l'habitude d'expliquer tous les phénomènes par une action directe de la Cause Première, ... Sa forme est simple uploads/Litterature/ yetzirah.pdf

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