Lundi 7 novembre : contrôle continu Toujours préparer les textes (plan, 1h, cri

Lundi 7 novembre : contrôle continu Toujours préparer les textes (plan, 1h, critique externe, fiche de l’auteur) + lexique, bilan (savoir à l’issue du TD) - Dissertation : s’entraîner (source : « document produit à l’époque étudiée »), présenter les sources (écrites, archéologiques…) de manière générale. - Commentaire : aller-retour entre la source et le texte = je pars du document et j’explique en citant = pas plus d’une ligne ou 2 maximum), expliquer, conclusion. - Problématique : « traiter l’exemplarité de la source » = problème général que le texte pose, intérêt historique du document (conclusion). - Première lecture : repérer les passages obscurs, termes à définir, noms propres - Deuxième lecture : lecture littérale (thèmes abordés, brouillons = colonnes et thèmes, pas de surligneurs, pas écrire sur le texte). Plan (numéro l’heure de début et de fin dans les grandes sous-parties). Temps de lecture et temps du texte. 2 sources écrites : - narratives : racontent une histoire - pratiques : archives Séance 1 : Les conquêtes et le califat, des rasidun aux Omeyyades (auteur, contexte, analyse, problématique, plan) Al-Tabari meurt en 923, un des plus grands auteurs Nature du document : narrative (chronique) Conquête de l’Égypte a lieu au VIIème siècle rapporté au Xème siècle soit 3 siècles après = récit du début du califat raconté à l’époque abbasside. Une des caractéristiques d’Al-Tabari est de donner les versions contradictoires des événements qu’il relate. Récit du conquérant = vainqueur de l’histoire Étudier la manière d’écrire l’histoire lors de la période abbasside : juger la fiabilité de la source, confronter les sources du Xème siècle avec les sources contemporaines, rapport de pouvoir =histoire officielle (selon les régimes, idéologie), rapport que les sociétés entretiennent avec l’histoire, renseigner en histoire politique, sociale (religieux, laïcs, incidences politiques. Il parle de Utman = « ouverture politique ». - Umar/Utman : prétendants pour être calife. Influence des Hadith (chaîne de témoins qui atteste les propos et actes du Prophète) = légitimer son récit. Babylone d’Égypte = ancienne cite du Caire, quartier chrétien. Al-Tabari : - Origine iranienne - Langue maternelle est le persan mais étudie l’arabe due à l’arabisation de l’empire qui avance plus vite que l’islamisation (langue de l’administration) = on parle arabe avant de devenir musulman. - Région du Tabaristan (sud de la mer Caspienne) - Autour de Amul, né en 939 - Meurt à Bagdad (centre du pouvoir des Abbassides) en 923, où il passe la majorité de sa vie. - Proche du pouvoir abbasside et surtout de Arum Al Rashid, (territoire de l’Islam) qui fait de Bagdad le centre culturel du Dar âl-islam (territoire de l’Islam). - Polygraphe (plusieurs styles d’écriture langue iranien et arabe). - Formation de buraliste. - Versé dans des matières issues de la langue religieuse : tradition (le Hadith), il étudie le droit, il fait l’exégèse (droit) coranique (tafsîr). - Étudie la médecine, la poésie et l’histoire. - Fondateur d’une école juridique qui disparaît après sa mort. - Écrit une histoire et un commentaire du coran qui sont très complexes et citent des ouvrages d’islam que l’on connaît que grâce à lui. - En tant qu’historien, il est aussi très compilateur. Il fait des compilations de sources écrites, et il compile aussi des sources orales. Histoire universelle, histoire des rois et des prophètes. Parle des Sassanides, des Romains, de Jésus, de la vie de Muhammad (Sira) et fait une écriture sous forme d’annales. Il insiste sur les conquêtes Omeyyades et Abbassides. Il mêle 2 traditions, une universaliste propre aux auteurs antiques païens et chrétiens et une autre tradition propre à l’Islam donc il rapporte différents récits parfois contradictoires au même événement car il rapportent des sources perdues aujourd’hui et cite ses sources. Il s’inscrit dans Khbar, le type le plus répandu sur les récits narratifs du début de l’Islam. Il est fondé sur cette chaîne de transmetteur, appelé Isnâd qui est inflencé par le Hadith. Pour l’ensemble de ces raisons, c’est une chronique importante des débuts de l’Islam, notamment du au nombre de sources, et est une source majeur sur les conquêtes, l’histoire Omayyades et histoire Abbasside. La source chrétienne pour la conquete de l’Egypte est « l’histoire des patriarches d’Alexandre ». Texte 2 : Le résumé du récit d’al-Tabari par le vizir al-Bal’ami (mort vers 997) L’histoire des rois et des prophètes d’Al-Tabari représente 40 volumes. Al-Bal’ami : auteur persan qui résume la chronique al-Tabari en 4 volumes. L’Égypte est une province romaine avec pour capitale Alexandrie, province chrétienne, séparée en 2 églises, les égyptiens indigènes les Coptes qui suivent la tradition de Cyril d’Alexandrie, séparé de l’Église de Constantinople au Concile de Chalcédoine en 451 (plusieurs débat sur la trinité mène au concile Nicée), et les Grecs chalcédoniens. Les basiliens convoquent les conciles, 2ème terrain d’affrontement est le christ lui- même qui conduit à l’exclusion des chrétiens syriens de l’est, les Nestoriens. En 451 conflit entre le patriarche d’Alexandrie et le patriarche de Constantinople sur la compréhension de ce qu’est le Christ. Antioche, Jérusalem, Alexandrie, Rome et Constantinople. A Chalcédoine, il est décidé que le Christ est pleinement homme et pleinement. Dieu de nature inséparable ou infusionnable. Rome et Constantinople accepte, mais les autres patriarches refusent. A partir de 451, toutes ces régions miaphysites rejetant le concile vont être persécutés par Constantinople. Les relations sont mauvaises entre Byzance qui suivent l’Église de Constantinople et les Coptes. On a donc une province chrétienne avec une église des conquérants des melkites, les grecs chalcédoniens, aux coptes miaphysites. L’avancée arabe avancent notamment sous l’initiative de chefs militaires locaux. La province est fragilisé après avoir été brièvement sous domination. Sassanide dans le contexte des guerres perso-romaines dans les premières décennies du VIIème siècle, Alexandrie est prise en 619 par les sassanides. Le sud de l’egypte est conquis vers 620-21, et l’occupation dure jusqu’en 629 ou est négocié le retour du contrôle aux romains. Autre élément c’est que dans les 2 cas il y a un tribut sur les égyptiens coptes sur leurs récoltes car principal grenier à blé. L’avancée des conquérants s’adapte aux conditions locales et ne vont pas appliquer les mêmes mesures selon la province. L’adaptât se fait selon la réaction des conquis. jusqu’au VIIIème sc, les fonctionnaires égyptiens coptes restent en place, ne serait ce que parce que les arabes n’ont pas les capacités de mettre des administrations à la tête de l’Égypte. Ensuite analyse. Il donne : sorte d’exposition, de la prise d’Alexandrie, donne une date l’an 25 de l’Hégire (645-646), acteurs (calife et le commandant Amr ben al-As), divergences dans la date avec 2 différents califes et qui correspond à une conquête musulmane. Tabari donne les contradictoires de ses sources, ce qui rend difficile la compréhension et la connaissance des événements. A cela s’ajoute la question des sources accessibles aux historiens. Permettant de poser la question sur le rapport à l’histoire qu’avaient les abbassides. Sur les acteurs, les arabo-musulmans sont nommés, mais le basileus n’est pas nommé. Si on ne donne pas son nom d’Héraclius, c’est sans doute pour minorer son rôle et rendre plus important le calife mais il est aussi possible qu’al-Tabari ne savait juste pas qu’Héraclius était au pouvoir à cette époque. En 614, Jérusalem est pris par les perses qui volent la relique (invention : découverte) de la vraie croix par la mère de l’empereur donc crise dans l’empire byzantin. Héraclius va récupérer cette croix et se présente en nouveau Constantin. Héraclius n’est pas n’importe qui et les abbassides le savent donc passé sous silence, sans doute volontaire. Type de sources auxquelles Tabari a recours : sources orales (témoignage d’un habitant d’Égypte), source écrite : épistolaire (lettre). L’auteur décrédibilise son isnad (car il y en a pas), prend partie de manière plus subtile. Le jund au départ veut dire troupe armée, terme coranique devient sous les omeyyades circonscription administrative et une troupe qui touche une solde et sous les abbasside désigne une force armée. On voit un effort de datation, avec l’utilisation du calendrier hégérien et une prise de position par la conquête d’Umar en 21-22. Il y a mention d’esclaves et des prisonniers donc témoignage de conquête militaire, de butins… Ce texte renseigne sur la modalité de la conquête chez les abbassides. Djizya : impôt des dhimmis est ici considéré comme un terme générique pour le tribut. Donc on peut voir le type de relation qui commence à s’instaurer entre les gouvernés et les gouvernants. Melkites et Coptes qui sont en rivalité. Les coptes miaphysites sont plus conciliants à l’administration arabe, du aux luttes contre l’Église Constantinople. On voit qu’il n’est pas question de religion dans la conquête. On voit aussi que les arabes utilisent les mêmes techniques que les perses et romains ; avec l’imposition d’un tribut sur la province conquise. Les coptes vont garder leurs administrateurs et ce n’est que progressivement qu’il y a un changement d’administration. Dans les premières décennies de la conquête, dans la vie quotidienne, rien ne va vraiment changer pour les conquis, évitant les les volontés de révoltes de la part des administrés. uploads/Litterature/ td-mediterranee.pdf

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