1 SOMMAIRE INTRODUCTION .......................................................

1 SOMMAIRE INTRODUCTION .......................................................................................................... 2 I- PRESENTATION DE L’AUTEUR ....................................................................... 3 II- DEFINITION DE L’IMAGE .............................................................................. 3 III- L’IMAGE DE L’HOMME DANS L’OEUVRE ............................................... 4 1- L’homme comme protecteur .................................................................................. 4 2- L’homme comme éducateur ................................................................................... 5 3- L’homme comme trafiquant d’influence ............................................................... 6 CONCLUSIONS ............................................................................................................. 8 2 INTRODUCTION S'il est un trait caractéristique de la société actuelle, c'est bien son gout immodéré pour le vice qu'elle a su habituellement transformer en vertu. En effet, Macaire Etty, écrivain d'origine ivoirienne, professeur de lettres modernes de formation, dans son œuvre de 140 pages Pour le bonheur des miens parut aux éditions Vallesse, collection Yenian, use de sa plume pour relater l'histoire pathétique d'une jeune fille qui se voit sacrifier sa dignité pour le gout prononcé à l'argent et l'envie de paraître, mais surtout pour aider sa famille. Notre thème qui est l’image de l’homme dans l'œuvre Pour le bonheur des miens sera détaillé plus bas. 3 I- PRESENTATION DE L’AUTEUR Macaire Etty est un écrivain ivoirien né en 1967 à Badasso/Sikensi, localité située dans le Sud de la Côte d'Ivoire. Il est enseignant de français, avec une formation en Lettres modernes. Ses activités littéraires s’étendent de la critique à la promotion du livre, en passant par l’écriture. Son roman intitulé Pour le bonheur des miens, publié en 2015, est inscrit au programme scolaire en Côte d’Ivoire. Et La Geste de Bréké, un poème épique qu'il a composé en 2016, a été présenté par la critique comme un brillant plaidoyer pour la paix entre les peuples du monde. Ce livre lui a aussi valu d’être primé dans la catégorie Belles-Lettres à l’édition 2017 des Grands prix des associations littéraires, devenant ainsi la toute première œuvre à caractère poétique à être couronnée dans cette catégorie, où le roman détenait jusque-là l’exclusivité des distinctions. Macaire Etty est chargé d’études à la Direction de la vie scolaire du ministère de l’Éducation nationale de son pays, après avoir enseigné les lettres modernes dans les lycées pendant deux décennies. Romancier, poète et dramaturge, il a été élu président de l’Association des écrivains de Côte d'Ivoire (AECI) en 2016. II- DEFINITION DE L’IMAGE L'image est une représentation ou une production graphique et visuelle. Elle peut être mentale, illustrée, symbolique... Image, dessin, peinture, court ou long métrage, l'image prend et donne vie, notamment à un texte écrit. L’image mentale est évidemment beaucoup moins déterminée que l’image visuelle. A la lecture d’un roman, notre représentation de telle ou telle figure demeure nécessairement très générale et approximative. Si un 4 personnage apparaissant pour la première fois suscite plus ou moins spontanément une idée globale, on ne peut toutefois se représenter (même dans les textes les plus détaillés) chacun de ses habits ni chacune de ses expressions. L’image présente immédiatement toutes ces informations. III- L’IMAGE DE L’HOMME DANS L’OEUVRE 1- L’homme comme protecteur Fleury entretient de très bons rapports avec son père Toto Kacou Roger. Elle le craignait et le respectait. C’est pourquoi elle éprouvait une grande peur à la suite des produits cosmétiques que lui avait offerts son amie Fany Clara. Nous en trouvons la preuve au chapitre 2, page 20 : « À peine avions-nous fini de faire sa table que je l’entendis pénétrer le salon. Je sentis mes membres inférieurs se fondre sous le fardeau de mon corps(…) Paralysée par la peur, je fus incapable d’articuler un mot. » Fleury craignait donc les réprimandes de son père. Toto Kacou Roger et sa femme éprouvaient beaucoup d’amour pour leur fille au point de se dépouiller pour elle : « Il me tendit trois billets de dix mille francs. Cet argent représentait le quart de son salaire trimestriel. C’est un sacrifice énorme qui me remua jusqu’aux larmes. » (Chapitre 2, page 21) En dépit de leur pauvreté, les parents de Fleury faisaient les sacrifices que leur condition leur permettait pour protéger leur fille contre le monde extérieur. Fleury avait du respect pour ses parents mais elle n’avait pas toujours été obéissante à ces derniers, au nom de leur propre bonheur. En effet, après le Bac, Fleury refuse de passer le concours d’entrée au CAFOP conseillé par son père au profit des études supérieures qui s’annonçaient difficiles à cause 5 de leur pauvreté. « Contrairement à son désir, je n’avais pas présenté le concours d’entrée au CAFOP. » dit-elle au chapitre 11, page 71. Au nom de ce même amour qui liait les parents et leur fille, Fleury vint au chevet de son père hospitalisé à Boignikro. (Chapitre 15, page 94) Toto Kacou Roger vole également au secours de sa fille atteinte de la tuberculose à Gbagbokaha et la ramène à Boignikro. (Chapitre 18, page 122- 123) 2- L’homme comme éducateur La bonne éducation de Fleury vient de la rigueur et du sens de l’éthique de ses parents et en particulier son père. En effet, au lieu d’être envieuse et de courir après le gain facile, elle aide ses parents et se prive de beaucoup de choses. Car, elle le dit dans la narration : « Pendant les vacances, je m’abstenais de tous les divertissements pour [aider ma mère] dans sa tâche ingrate. » (p8) Une enfant mal éduquée et incompréhensive peut-elle consentir de tels sacrifices ? Comme nous l’avons souligné plus haut, cette éducation est le résultat des efforts conjugués par M. et Madame Toto. C’est ce que la narration nous montre sous ces lignes : - Ma fille, n’oublie pas tout ce que je t’ai toujours dit : malgré ta pauvreté, ne sois pas envieuse ! Étudie avec acharnement et tu réussiras un jour!» (le père) (page 20) Cette rigoureuse complicité de son père dans l’éducation fera un effet plus ou moins temporaire sur Fleury. 6 3- L’homme comme trafiquant d’influence  Le juge Bautrot : un financier potentiel Fleury a le Bac. Elle pense à faire des études supérieures. Mais elle n’a aucun appui financier. Mademoiselle pense alors à M. Bautrot. Elle renoue les liens et signe un contrat sordide d’intérêt avec lui : il était chargé de l’assister financièrement et elle devait satisfaire sa libido érotique. Pour appuyer nos propos, référons-nous à cet extrait : « Je finis par accepter l’avilissante proposition du magistrat vicieux. Bautrot, tel est son nom. Depuis Boignikro il financerait mes études et mes besoins de jeunes filles. En retour, toutes les fois qu’il viendrait à Gbagbokaha, je devrais me mettre à sa disposition. » (Chapitre 11, page 73) Voilà comment M a commencé à influencer Fleury par son pouvoir d’achat. Bautrot. Mais, malheureusement, elle ne s’arrêtera pas à M. Bautrot dans sa course d’assouvissement de ses ambitions d’arriviste dépravée.  Les professeurs d’université Les professeurs d’université évoqués dans le roman sont : -M. Hassanarah (professeur de méthodologie) ; -M. Bonké (professeur de logique) ; -Le professeur d’histoire de la philosophie (un Européen) ; -M. Prenoh (doyen de la faculté de philosophie). Tous ces quatre professeurs ont courtisé Fleury dans l’intention de faire d’elle leur amante. Mais M. Hassanarah et le professeur d’histoire de la philosophie se sont montrés particulièrement menaçants. Quant à M. Bonké, elle ne l’aimait pas du tout à cause de sa laideur. Cependant, M. Prenot fut le plus chanceux grâce à son statut de doyen de la faculté de philosophie et aussi pour son charme. C’est pour cela qu’il aura droit à des instants de 7 bonheur avec la ravissante Fleury, objet de toutes les convoitises. (Chapitre 13, page 79-83). Khigaly était le professeur de philosophie de Fleury. Elle fut influencée par le charisme de cet enseignant et finit par tomber amoureuse de lui. Elle entretiendra une relation amoureuse qui sera de courte durée avec lui. Fleury était follement amoureuse de M. Khigaly si bien qu’elle supportait mal la brutale rupture de leur idylle. Elle gardait une haine à son endroit pour cette déception quand bien même elle n’avait cessé de l’aimer. Référons-nous, pour plus de détails à cet extrait du chapitre 4, pages 32-33 : « Oui, je l’aimais autant qu’il était possible à un être humain d’aimer. Dans cette chambre, complice et témoin des premiers pas de notre idylle, nous fîmes l’amour avec une telle osmose qu’on nous croirait être faits l’un pour l’autre. » Et celui-ci tiré du chapitre 5, page 37 : « Vous dites que vous n’avez pas pu résister, ce jour-là, n’est-ce pas ? C’est actuellement ce qui se passe en moi. Je ne peux pas résister à cette envie de vous aimer et de vouloir vivre avec vous le reste de ma vie. Alors, vous ne pouvez pas me demander de faire une chose que vous n’avez pas réussi à faire. » La blessure était tellement profonde que Fleury en voulait à M. Khigaly. Cependant cette rancœur s’évanouit lorsque M. Khigaly lui prouve qu’il l’aime d’un amour sincère au point de vouloir l’épouser même s’il s’avérait qu’elle était infectée du VIH. Elle se sentait protégée et épanouie en sa compagnie en ces moments d’épreuve. Fleury refusa de se marier avec M. Khigaly après le test qui la déclarait séropositive car elle estimait que uploads/Litterature/ sommaire-20-st-l-x27-image-de-l-x27-homme-dans-pour-le-bonheur-des-miens.pdf

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