1 2 INSTITUT DU MONDE ARABE Renaud Muselier Président du Haut Conseil Bruno Lev

1 2 INSTITUT DU MONDE ARABE Renaud Muselier Président du Haut Conseil Bruno Levallois Président du Conseil d’Administration Mona Khazindar Directrice Générale Badr-Eddine Arodaky Directeur Général-adjoint Gildas Berthélemé Directeur Général-adjoint COMMUNICATION Philippe Cardinal Directeur Mériam Kettani Communication, presse et partenariats médias Salwa Al Neimi Attachée de presse principale Aïcha Idir-Ouagouni Chargée de communication Fériel Saadi Presse jeune public 01 40 51 39 64 mkettani@imarabe.org 01 40 51 39 82 salneimi@imarabe.org 01 40 51 39 56 aouagouni@imarabe.org 01 40 51 34 86 fsaadi@imarabe.org Sous le Haut Patronage de Monsieur Nicolas Sarkozy Président de la République 3 Marie Foissy Chef du projet scientifique Assistée de Naïla Hanna Eric Delpont Directeur des collections Djamila Chakour Collaboratrice scientifique Yannis Koïkas Responsable de la médiation Assisté d’Aurélie Wong Groupe de réflexion Mona Khazindar Aurélie Clémente-Ruiz Radhia Dziri Roland Gilles Conseillers scientifiques Mohamed Benkheira Hélène Claudot-Hawad Joseph Dichy Michel Dousse Frédéric Lagrange Pierre Lombard Mohamed Métalsi Yves Porter Christian-Julien Robin Sophie Tardy Annie Vernay-Nouri Raphaëlle Ziadé Consultants Georges Corm Ahmed Djebbar Kendal Nezan Youssef Seddik Jérémie Schiettecate Ephrem Youssef Ont également collaboré au projet Adil Boulghallat Adnan El Chafei Mario Choueiry Tous nos remerciements pour les institutions, civiles et religieuses qui ont bien voulu, sous forme de dépôts et de prêts, contribuer à l’accomplissement du projet : ARABIE SAOUDITE  Riyadh, National Museum BAHREÏN (ROYAUME DE)  Manama, National Museum ETATS-UNIS  Syracuse, The Dubroff Family Collection FRANCE  Aix en Provence, Institut de Recherches et d’Etudes sur le Monde arabe et musulman  Paris : - Bibliothèque Nationale de France : Département des Monnaies, médailles et antiques ; Département des Manuscrits - Les Arts Décoratifs, musée des Arts Décoratifs - Musée du quai Branly : l’Unité patrimoniale Afrique du Nord et Proche-Orient - Musée du Louvre : Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines ; Département des Antiquités égyptiennes ; Département des Antiquités orientales ; Département des Arts de l’Islam JORDANIE  Amman, Musée archéologique  Jérash, Musée  Madaba, Musée LIBAN  Ordre Basilien Alèpin PROJET DE REFONTE DU MUSEE TUNISIE  Tunis : - Institut National du Patrimoine - Musée des ATP - Musée National du Bardo - Musée Sidi Kacem al-Jazili  Carthage, Musée National  Kairouan, Musée des Arts Islamiques SYRIE  Alep : - Musée national - Archevêché grec catholique  Damas : - Musée national - Patriarcat grec-melkite catholique  Homs, Patriarcat grec-melkite catholique  Lattaquié, Musée  Palmyre, Musée archéologique COLLECTIONS PARTICULIERES Collection Georges Antaki Monsieur François Antonovitch Monsieur et Madame Bouvier Madame Marie-Christine David Vaduz, Furusiyya Art Foundation, Liechtenstein Monsieur Khalid El Gharib Monsieur William Gross Monsieur et Madame Naji Skaff Et ceux qui préfèrent garder l’anonymat 4 Tout visiteur ayant soif de découvrir la culture des sociétés du monde arabe dans ses origines, son élaboration et la continuité de ses vivantes racines, disposera enfin d’un lieu unique, qui lui sera consa- cré : le nouveau musée de l’Institut du monde arabe. Jusqu’à ce jour dédié uniquement aux développements de l’art islamique dans sa plus grande extension, le nouveau musée se concentrera désormais sur l’aire géographique des vingt-deux pays arabes cofondateurs de l’IMA avec la France. a b e Méthode et réflexion Ce choix est le résultat de la réflexion qu’il convenait de mener sur le sens, aujourd’hui, d’un tel musée. En effet, le Louvre s’apprêtant à ouvrir un département des Arts de l’islam, il fallait donner au projet sa singularité. Notre méthode fut d’aller à la rencontre des savants de l’IMA, en constituant un groupe de réflexion, mais aussi du CNRS, de la Sorbonne, de l’Institut d’études de l’islam et des sociétés du monde musulman / École des hautes études en sciences sociales (ISSM/EHESS), des musées du Louvre et du quai Branly, de la BNF, de l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (IREMAM) à Aix-en-Provence… De ces longs entretiens ont émergé des constantes qui ont fondé le concept et surtout la conscience de la diversité des sociétés constituant cet univers vivant, affectif et chaleureux qu’il convenait d’aborder avec le cœur. Cette enquête nous donc menés vers des archéologues, historiens conservateurs, anthropologues, linguistes ; mais aussi des intellectuels porteurs de cette diversité culturelle, rencontres nourrissantes, parfois émouvantes. Il fallait recueillir le témoignage d’une culture humanisée et l’étayer, en croisant les points de vue, par les travaux des spécialistes de chaque domaine ; certains sont devenus conseillers du projet, garants de sa vérité scientifique. Ce fut un travail de dentelle, incessant chantier d’analyse puis de synthèse, là où l’organisation classique des institutions françaises favorise plutôt le cloisonnement chronologique et les découpages entre disciplines. Cette nouvelle approche se traduit, dans le musée par la mise en résonance d’objets de diverses natures, parfois hors chronologie, propres à restituer les mille facettes d’une culture dans sa globalité. Par exemple, un choix d’œuvres d’artistes contempo- rains, émaillant, en petit nombre le parcours, nous ramène au présent... a b e Le nouveau concept La vocation initiale de l’IMA trouve donc sa pleine expression en offrant au public le musée repensé du monde arabe, sur une impul- sion donnée dès 2008 par Le Président Dominique Baudis, lui donnant sa singularité au cœur des institutions dédiées à ces cultures. Pour qui voulait alors recevoir une connaissance globale du monde arabe dans sa diversité, la tâche était jusqu’à ce jour difficile. L’in- formation, émiettée dans différents établissements, à travers les UN NOUVEAU MUSÉE POUR L’INSTITUT DU MONDE ARABE collections des différents départements archéologiques du Louvre et celles du Quai Branly, manquait de lisibilité. C’est pourquoi la transposition en termes muséographiques du nouveau concept s’est fondée sur les hommes et non, comme on le fait classiquement, sur les objets de la collection, orientés vers les arts de l’Islam, qui s’étend bien au-delà de cette aire. Elle porte donc sur l’histoire de l’arabité dans ses origines mais plus largement, elle prend en compte sa diversité ethnolinguistique : l’islamisation, accompagnant, dès le VIIème siècle, l’expansion militaire et politique de l’islam, de ces vastes territoires d’antique peuplement n’a pas toujours signifié l’arabisation des populations, dont certaines ont conservé leur langue et leur culture propre comme les Amazighs (Berbères), les Kurdes, les Assyro-Chaldéens et les Syriaques. Ces langues font, comme l’arabe, partie du patrimoine immatériel de l’humanité. L’islamisation n’a pas non plus signifié la disparition des religions antérieures à la conquête, essentiellement le judaïsme et le christia- nisme, mais aussi les traditions ancestrales, qui composent son héritage spirituel. a b e Une nouvelle approche chronologique Ce choix impliquait une nouvelle approche chronologique car l’éla- boration de l’identité arabe est, historiquement, antérieure à l’islam. Nous avons dû en aborder, à l’aide de témoignages archéologiques récents, l’évolution depuis sa mise en place au premier millénaire avant J.-C. et jusqu’à aujourd’hui, car un processus identitaire ne cesse de s’enrichir. Ce faisant, nous avons tenté de la lier tant aux cultures préhistoriques qu’aux civilisations antiques qui se sont succédé sur cette aire géographique : mésopotamienne, égyptienne, perse, grecque, romaine, byzantine… Ainsi, la pièce la plus ancienne, déposée par la Jordanie, date du septième millénaire avant J.-C. ; elle provient du fameux site néoli- thique d’Aïn Ghazal et témoigne des cultes universels de la déesse- mère, symbole de fertilité. a b e Un parcours thématique Le parcours est thématique mais on y retrouve une chronologie, même si le préambule nous place parmi les hommes d’aujourd’hui et la terre – la terre mère – qui les porte, les langues qu’ils pratiquent. On entendra, avec l’arabe, l’amazigh berbère et touareg, le soureth (araméen moderne), le kurde, le soudanais, dans leur pureté. Le premier thème, « les Arabies », s’attache aux origines de l’arabité puisque l’identité de celle-ci, alors fondée sur la langue, s’est élabo- rée dans la péninsule arabique. Un hommage est rendu à cette langue à travers la diffusion d’extraits des poésies antéislamiques composées entre le Ve et le VIIe siècle, les mu’allaqât. Le thème « Sacré et figures du divin » tente d’appréhender, dans une vaste synthèse, les attitudes universelles, mais diverses dans leurs expressions, des hommes face au divin : créer des mythes, des cosmogonies, prier, sacrifier, illuminer, élaborer des symboles, représenter les dieux, partir en pèlerinage, recevoir la révélation… Déesse-mère ‘Ayn Ghazal (Jordanie), Néolithique (IIIe - Ier siècle av. J.-C). grés rose, argile crue Dépôt du Musée archéologique, Amman 5 Par ce biais, toutes civilisations confondues, sont abordés les prin- cipaux courants spirituels qui ont marqué l’actuel monde arabe de leur empreinte, dont les polythéismes et les monothéismes qui y sont nés : judaïsme, christianisme et islam. C’est avec un art consommé que Roberto Ostinelli a magnifié le propos en créant, à travers un jeu de vitrines, des architectures symboliques. À la pergola dorée de l’Arabie heureuse, succède un voyage dans le vaste territoire « nomade » des oasis et des déserts. Les grands portiques transparents créés pour le deuxième thème traduisent la synthèse recherchée en permettant au visiteur d’englo- ber d’un même regard l’ensemble des expressions spirituelles évoquées. Le parcours se poursuit par l’évocation des villes, qui cherche à transposer dans la scénographie la métaphore de la ville, uploads/Litterature/ nouveau-musee-institut-monde-arabe-dossier-de-presse.pdf

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