UNIVERSITE LOYOLA DU CONGO B.P . 3724 KINSHASA-GOMBE R.D. CONGO NORMES POUR LA

UNIVERSITE LOYOLA DU CONGO B.P . 3724 KINSHASA-GOMBE R.D. CONGO NORMES POUR LA REDACTION D’UN TRAVAIL ACADEMIQUE Indications à l’usage à l’ULC Kimwenza 2013 I. CARACTERES GENERAUX I.1. Contenu Un mémoire, un travail de recherche ou de fin de cycle, ou encore une thèse, est toujours le fruit d’une bibliographie soigneusement dressée, d’une étude critique, de la preuve que l’auteur a réellement dominé son sujet en réalisant un exposé bien structuré et bien rédigé (TECO, 2010). Pour les normes rédactionnelles TECO (2010), tout travail, thèse ou mémoire est une étude de témoignages qu'il faut écouter comme on écoute quelqu'un, en s'appliquant à le rejoindre là où il est, à deviner sa façon particulière de penser, de sentir, de s'exprimer. Cela implique que l'étudiant s'efforce constamment de dépasser son propre point de vue pour saisir celui du témoin et, en quelque sorte « entrer dans sa peau » ; il faut s'appliquer avec persévérance à entendre tout ce qu'il dit et à ne rien lui attribuer qu'il n'ait pas dit. Le lecteur devra reconnaître aisément ce qui appartient aux sources utilisées et ce qui en constitue un commentaire. Un mémoire doit ainsi être composé de façon à fournir les moyens de vérifier tout ce qu'on avance. En d'autres termes, chaque affirmation, chaque supposition, chaque interrogation doit être justifiée. Les notes permettront d'en contrôler dans le détail le bien-fondé. Tout cela en vue de s'exercer minutieusement et patiemment à l'esprit critique. On retiendra que c’est en forgeant qu’on devient forgeron. On présentera donc au promoteur, dès que possible, du texte à corriger, afin d'améliorer sous son contrôle la façon de travailler. On n'attendra surtout pas d'avoir en main la totalité de la rédaction projetée. Ainsi, les normes que nous présentons s’inspirent de la manière de faire en usage dans de bonnes publications scientifiques ; bien qu’elles ne soient pas universellement adoptées. La règle d'or est l’adoption d’une part; et, la constance dans l'usage, d’autre part. I.2. Structure De prime abord. Tout document doit être paginé et comporter: En début de document: Une page de titre sans fantaisie, avec les indications suivantes:  Nom et adresse de l’Université d'appartenance suivi de l'abréviation (par ex: ULC).  Titre du Travail, du Mémoire ou du rapport de stage rédigé entièrement en majuscule, sans un encadré, suivi éventuellement du sous-titre.  En dessous du titre ou sous-titre, la mention de : «Travail de fin de cycle» (TFC) . ou «Mémoire présenté» en vue de l’obtention du diplôme …  suivi du Nom de l'auteur du Travail (par : ... )  En bas et toujours au centre, sous la direction des professeurs: (Mention du nom de l'enseignant destinataire (inutile de préciser son statut ou son Institut)  Enfin, l'année de l'enseignement pour les travaux académiques ou la date de rédaction pour le TFC ou le Mémoire. En fin de document:  La bibliographie, et  La table des matières NB: Après la page de titre et la page éventuelle de dédicace, de remerciement, et des sigles ou abréviations, le travail de mémoire ou de thèse commence par une introduction. Si de nombreux sigles sont utilisés, il est bon d'en dresser une liste, qui sera insérée avant l’introduction. Ces sigles sont conventionnels. Les normes rédactionnelles TECO (2010) nous rappelle ce qui suit:  L'exposé sera constitué de petites unités qui forment des paragraphes ; on n'ira pas à la ligne après chaque phrase.  Les différents chapitres doivent se suivre dans un ordre logique, soit par thèmes, soit par ordre chronologique du sujet, soit par ordre méthodologique.  Chaque chapitre doit avoir son introduction et sa conclusion. (Inutile de créer un sous-titre «Introduction» en début de chapitre).  La conclusion générale doit reprendre les principales conclusions précédentes, les synthétiser et les ouvrir : comment continuer le sujet, quelle hypothèse formuler, etc. ?  Enfin, une table des matières complète le tout. (Attention de bien la relire : c'est un nid à erreur). C'est la première chose que le professeur lira !  On n'usera jamais des lettres grasses, et on ne pourra recourir qu'exceptionnellement aux caractères italiques pour souligner le mot important ou la proposition-clef d'un paragraphe.  Il est important aussi de chercher la concision (pas de digressions en marge du sujet), la précision (choix du mot propre), la clarté (pas de phrases trop longues et comportant de multiples subordonnées), la sobriété (ne pas abuser des points de suspension, points d'exclamation, etc.).  On doit être particulièrement attentif au respect de la syntaxe et se garder des répétitions de mots.  On rejette en note tout ce qui n'est pas nécessaire à l'exposé et l'alourdirait. Par contre, on ne met pas en note un élément indispensable au développement de la pensée.  On cite modérément, dans l'exposé lui-même, des textes empruntés à autrui ; on les résume plutôt, en les citant en note par manière de preuve, de confirmation ou d'exemple.  En principe, on doit exclure d'un exposé les citations en langue étrangère : on en traduit le contenu, et on les fait figurer en note dans la langue originale.  On met le moins souvent possible d'explications entre parenthèses ; on les situe plutôt en note.  On veille à ce que le titre de l'exposé réponde exactement à son contenu. Tout en restant adéquat et précis, le titre doit être aussi concis que possible. I.3. Papier et format L’étudiant devra utiliser de préférence du papier blanc, de format Α4, de 80 grammes de poids au moins, uniquement recto. L’utilisation d’un papier trop mince est formellement déconseillée. I.4. Marges Marge de gauche: 3 cm et s'il y a reliure Marge de droite : 2 cm Haut de la page: 2,5 cm Bas de la page : 2,5 cm 1.5 Polices de caractères Utiliser une police de caractères faciles à lire (comme Αrial, Times New Roman), sans couleurs. 1.6. Taille des caractères  Pour le texte courant ou principal: utiliser de préférence les caractères de taille 12 points ;  Il faut éviter de souligner le texte pour le mettre en évidence. On veille à l'homogénéité : normalement, on utilise un seul type de caractères dans ses divers corps. Times New Roman est recommandable, car il sauvegarde le mieux les accents et tous les caractères spéciaux. 1.7. Interligne Dans le corps du texte : Interligne 1,5 Entre les paragraphes : Interligne double (si possible) Interligne simple dans les citations en retrait, les notes de bas de page, les notes d’explication, les appendices ou annexes. Pour les titres (en gras), déterminer l'espacement avant et après (Commandes: Affichage - Plan). L'espace est plus grand avant le titre qu'après; par exemple : 12 et 9 - ou 6 et 3 1.8. Pagination En monographie, on commence normalement à compter les pages à partir de la page de titre et on termine à la dernière page des annexes. Pour les travaux académiques, la numérotation commence à partir de l’introduction générale du travail. 1.8. Divisions et subdivisions Le plus simple est d'utiliser les chiffres arabes, séparés par un point. Si plus de trois subdivisions sont employées, ce qui est peu souhaitable, utiliser des lettres comme a, b, c, ou simplement, des sous-titres sans classification. Ex.: 1.; 1.1.; 1.1.1; 2.; 2.1.; 2.1.1.; Il est essentiel de toujours veiller à la COHERENCE DE L'ENSEMBLE de la présentation: le même système doit être employé du début jusqu'à la fin du document. 1.9. Majuscules et minuscules  On fait commencer par une majuscule les noms qui désignent Dieu, les trois personnes divines, Jésus-Christ, le Créateur, la Providence, l'Éternel, le Messie, le Père, le Seigneur, le Tout- Puissant, l'Homme-Dieu, Saint-Esprit, Esprit-Saint. N. B. Le pronom représentant la divinité ne prend pas de majuscule. Ex. : Dieu parle ; écoutons-le, il ne peut nous tromper (et non : écoutons-Le, Il ne peut pas nous tromper).  On fait commencer par une majuscule les noms propres de peuples, de familles, de dynasties : les Congolais, les Américains, un Belge, les Anglo-Saxons, les Africains ; de même : les Brazzavillois, les Bruxellois, ... Mais ces mots conservent la minuscule : a) s'ils sont pris adjectivement : l'État belge, les races bantu, le drapeau camerounais ; b) s'ils désignent une langue : le français, l’anglais.  On fait commencer par une majuscule les noms communs qui par antonomase sont devenus des noms propres : le Docteur angélique (saint Thomas d'Aquin), le Docteur séraphique (saint Bonaventure), le Docteur subtil (Duns Scot), le Docteur universel (saint Albert le Grand), le Docteur extatique (Denys le Chartreux), le Docteur chrétien (Nicolas de Cuse), la Vierge (Marie). On fait commencer par une majuscule les noms d'institutions, de corps constitués (sociétés religieuses, savantes ou politiques), lorsqu'ils ne sont pas déterminés ou qu'ils pourraient prêter à ambiguïté. Ex. : l'Église, l'État, l'Université. On met une majuscule au début d'un groupe de mots qui sont le titre officiel d'une institution : la Faculté de philosophie. Si l'on considère « Université Loyola du Congo » comme le titre officiel d'une institution, on recourt à la majuscule.  On uploads/Litterature/ normes-pour-la-re-dation-d-x27-un-travail-acade-mique.pdf

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