Pendant la période du 1800-1815 les textes littéraires ne sont pas très représe
Pendant la période du 1800-1815 les textes littéraires ne sont pas très représentatifs, il s’agit d’une littérature néoclassique avec une volonté de retourner vers les modèles des antiques grecques et latines. Les grands genres sont la poésie et la tragédie, le roman est plutôt un genre féminin, lu par les femmes. Il y a trois types de romans : -LE ROMAN GAI : c’est le roman comique du 17e siècle, qui se moque des mœurs du temps et l’objectif est de faire rire. -LE ROMAN NOIR : qui a eu beaucoup de succès en Angleterre avec Anne Radcliffe. C’est un roman similaire au mélodrame qui se déroule dans les ruines avec des phénomènes mystérieux et une victime innocente. On va jouer sur la terreur. -LE ROMAN SENTIMENTAL : il est écrit et lu par des femmes, même si le grand roman est « la nouvelle Héloïse » de Proust. Le roman sentimental se caractérise par l’impossibilité d’amour entre homme et femme. Madame de Staël a écrit « Delphine et Corine », elle va s’opposer à Napoléon pendant tout l’empire. Elle a écrit beaucoup d’essayes politiques. Constant a écrit « Adolphe », un roman d’analyse psychologique. Après cette période de l’empire, tous les écrivains sont influencés par Rousseau et sa interaction homme-nature. ROMANTISME : Le mot « romantique » désigne à l’époque de Rousseau un paysage pittoresque et l’émotion reliée à ça. Il faut que l’âme soit bouleversée par ce spectacle, la mélancolie pénètre l’âme. À la fin du XIXe siècle en Allemande il y a le romantisme avec des grands auteurs. Stendhal parle de romantisme par rapport au classicisme : tout ce qui est romantique n’est pas classique. Deux choses se joignent pour former le Romantisme : -la découverte de la diversité et de la particularité des époques, des mœurs, des peuples, à la rencontre des autres nations. Il y a un héritage au sensualisme, lié aux sensations. L’idée est que tout vient des sensations et on doit s’ouvrir à la diversité des passions et sensations, soit liés à l’esprit humain que divin. Spiritualisme soit en faisant de la sensation le spirituel de l’homme que de Dieu. Jouffroy disait « le classique a matérialisé la nature spirituel et le romantique a spiritualisé la nature matérielle ». Il y en a des conséquences : -intérêt vers la vie matérielle, vers les hommes et la diversité des traditions. -intérêt vers l’exotisme, la diversité de lieu. L’orient avec toutes les traditions visuelles et auditives. Aussi l’Espagne était considérée comme orient. -intérêt pour l’histoire. On va développer le roman historique pour décrire les mœurs anciennes. (Walter Scott, Ivanhoé, le roman historique). -i y a l’idée de l’abandon de règles précises, on supprime les règles classiques, on mêle la réalité avec le sublime, le sublime et le grotesque. On doit s’intéresser au réel et à toutes les diversités. -le paysage est spiritualisé, il est le reflet de l’homme. Il y a la correspondance entre le moi et la nature qui reflet et amène à l’idée de Dieu et de l’absolu. -le poète va s’engager, va donner son avis sur la vie et sur le monde, il s’applique socialement et politiquement. -il y a l’angoisse de l’individu parce qu’est impossible d’attendre l’absolu. Hugo est un poète romantique, mais c’est avec Lamartine qui nait le lyrisme romantique en France. Il est un poète chrétien et il fait souvent référence à dieu, matrice du romantisme français. Il publie en 1820 « L’Automne », qui représente un adieu à la vie. Il va s’imposer comme le chef de fils du Romantisme. On a deux cénacles (le dernier repas) : le premier en 1824 à la bibliothèque d’Arsenal autour de Charles Nodier, bibliothécaire qui réunit les artistes de l’époque, tels qu’Hugo, Balzac et le deuxième en 1827 chez Hugo, romantique du côté de la monarchie. On a deux tendances poétiques : -intimiste de la poésie qui se focalise sur le sentiment de moi et la douleur de moi et –épique qui se caractérise par l’écriture de longs poèmes sur napoléon. LE THEATRE ROMANTIQUE Avec Alexandre Dumas commence le théâtre romantique, même si on n’est pas encore dans le drame romantique. « Antony » est l’œuvre. Victor Hugo bouscule les règles de temps, lieu et action. Il se place entre rupture avec le passé et héritage que le théâtre romantique a par rapport au passé. Hugo théorise une nouvelle phase de la littérature dans la préface de Cromwell, avant la période du drame romantique. Hugo dit qu’on ne doit pas imiter, sauf la nature et la vérité, pas d’auteurs anciens même s’il s’agit de Shakespeare, Molière, auteurs grecques et latines. Le roman est conçu comme speculum concentrations, un miroir qui va concentrer le réel et la nature, le grotesque et le sublime. Il y a une relation entre les deux, en effet tous les humains sont une combinaison de grotesque et sublime. L’œuvre n’est pas une photographie du réel, l’auteur doit concentrer le réel. Le but donc est de faire concentrer la vérité dans le drame, on mélange les éléments sublimes et grotesques. Hugo se batte contre la règle des unités de temps et de lieu, pas d’action. Toute action a sa durée propre, pas de 24h, n’est pas vraisemblable. Tout est écrit pour la scène, est une écriture en actes. Il s’agit d’un théâtre caractérisé par une rupture avec la tragédie et la comédie, il n’a pas aucune règle. Un auteur dont les romantiques se reconnaissaient était Shakespeare parce qu’il trouve l’alliance entre le sublime et le grotesque. Shakespeare était le point de référence. Corneille et Molière sont importants pendant le Romantisme, pas Racine. Ils sont les prédécesseurs. Le drame inclut : l’ode et l’épopée, la comédie et la tragédie, le grotesque et le sublime. Le romantisme ne s’intéresse pas beaucoup aux romans, genre importante vers la moitié du 19e siècle, grâce à Balzac. La grande littérature est la poésie et le théâtre, les deux grands genres depuis l’antiquité. À l’époque romantique il y a trois types de romans : -roman de mœurs historiques : Walter Scott est traduit en français, il va avoir beaucoup de succès, surtout avec les romans médiévaux (Ivanhoé, Quentin Durward), on est à l’époque de Richard cœur de Léon. Walter Scott fait revivre des comportements particuliers de l’époque, il y a une atmosphère médiévale, pittoresque et exotique. On parle de tous les détails d’une époque ancienne. En France il y a la prolifération de ces romans qui s’intéressaient à une époque éloignée de l’histoire. Il y avait quatre romans à cette époque-là : -Cinq Mars de Vigny 1826 qui se passe à l’époque de louis XIII et Richelieu -« chronique du règne de Charles IX de Mérimée » 1829 -les chouans de Balzac, 1829, qui se situe entre le roman historique et le roman contemporain, et il s’intéresse à la période de la révolution. -le notre dame de Paris de Victor Hugo 1831. Hugo place son roman à l’époque de Louis 8, comme Ivanhoé nous sommes dans la période médiévale. Le personnage principal est la cathédrale elle-même, romantique lié à l’idée de pittoresque. -roman de mœurs contemporaines : va partir du même principe, mais pour notre époque actuelle qui est aussi pittoresque, comme le passé. Les deux grands romanciers sont Balzac et Stendhal. Leurs œuvres annoncent le réalisme, selon les écrivains futurs. Ils sont des romantiques, le réalisme apparait au 1850, ils ne sont pas réalistes, même si on peut les considérés comme des précurseurs du réalisme. Le gout de la peinture, du pittoresque, des détails est transposé à l’époque contemporaine. Balzac avec « illusions perdues » a écrit un roman historique. Même si il est profondément romantique, il va influencer les réalistes. Stendhal n’aime pas les descriptions à la Balzac, son milieu est contemporain. -roman intime : il s’agit d’un roman de la conscience, qui se focalise sur la vie sentimentale d’un individu. Ils sont généralement à la première personne et on comprendre le développement du sentiment amoureux. -Balzac, « volupté » de sainte Beuve. 1834 -Balzac, «le lys dans la vallée » 1836 -Musset, « la confession d’un enfant du siècle » 1836 - Eugène Fromentin, « Dominique », 1863 LE REALISME -1826 première apparition du terme réalisme en lien avec la littérature -1851 exposition Courbet. On a des premiers emploi du terme avant de 1850, le terme apparait déjà en 1826. Réalisme pour parler d’une esthétique littéraire, il existait déjà en philosophie. Théodore Jouffroy parle de l’école de l’idéale et de la réalité. Il distingue les deux écoles dans le cours d’esthétique. Il parle de Walter Scott, pour l’école de la réalité. Il utilise beaucoup des détails des personnages pour rendre les actions plus concrètes. L’idée de réalisme est liée à l’idée de MATERIALISME. Les réalistes s’intéressent aux sensations, mais ils restent dans la sphère terrestre et matérielle. Déjà le romantisme s’inspirait aux sensations, donc au débout il y a une confusion entre réalisme et romantisme. Dans les années ’50 le terme se développe. Courbet, peintre, a réalisé petits tableaux qui représentaient uploads/Litterature/ litte-rature-19.pdf
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- Publié le Dec 14, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
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