Le Fils de Louis XVII en Suisse Digitalisation faite par J.-C. Léchot Page 1/38
Le Fils de Louis XVII en Suisse Digitalisation faite par J.-C. Léchot Page 1/38 Le Fils de Louis XVII en Suisse Digitalisation faite par J.-C. Léchot Page 2/38 Le Fils de Louis XVII en Suisse Digitalisation faite par J.-C. Léchot Page 3/38 Préambule à la digitalisation de cet ouvrage Ce livre m’a été offert par André Leschot du Mans en France en 1986. André, fils du fondateur de la Société Yoplait, est un généalogiste de la famille Leschot qui est devenu mon ami. Il avait acheté ce livre dans une librairie historique à Paris et s’excusait déjà de son mauvais état à cette époque. L’ayant conservé précieusement plusieurs années, j’ai décidé en 2000 de le digitaliser puis de le diffuser sur Internet afin de le conserver de façon durable. Comme vous pouvez le voir sur les premières pages où j’ai reproduit en image la couverture, ce livre mesure 18,5 cm de hauteur et 12 cm de largeur. Il a cependant été digitalisé et reproduit dans ce document au format A4 beaucoup plus facile à la reproduction et à la diffusion. A l’origine, il est constitué de 94 pages, des ouvrages consultés, de la table des matières, d’un appendice de 9 pages et du tableau généalogique final de la famille Himely. Je suis un généalogiste amateur suisse et de religion protestante réformée. Ainsi, si j’ai décidé de diffuser cet ancien ouvrage, ce n’est que pour l’anecdote généalogique. En effet, mon nom est Léchot descendant des Leschot et imaginer que peut-être un lointain cousin aie été mêlé à la vie de Louis XVII me fait rêver. Cependant, je m’empresse de dire que je n’ai ni vérifié ni voulu prouver la véracité des faits que relate ce livre. Je ne suis ni suffisamment historien, ni partie prenante dans la querelle entre les amis du Naundorff et de ses opposants. Je laisse donc l’entière responsabilité des informations de ce livre à son auteur. D’ailleurs je ne connais ni M. Paul F. Macquat, ni l’éditeur H. Daragon. Aussi, j’espère ne pas violer les droits d’auteur de qui que ce soit. Si ce devait être le cas, je m’engage dès ma connaissance d’une violation prouvée d’un droit d’auteur à retirer immédiatement cet ouvrage d’Internet. Bienne, avril 2001 Jean-Claude Léchot Jeanclaudelechot@bluewin.ch Le Fils de Louis XVII en Suisse Digitalisation faite par J.-C. Léchot Page 4/38 PAUL F. MACQUAT LE FILS DE LOUIS XVI EN SUISSE Ses relations avec les familles Leschot et Himely PARIS (IXe) H. DARAGON, Éditeur 10, Rue Fromentin, 10 1922 Le Fils de Louis XVII en Suisse Digitalisation faite par J.-C. Léchot Page 5/38 LE FILS DE LOUIS XVI EN SUISSE Ses relations avec les familles Leschot et Himely I. - AVANT-PROPOS. Le Duc de Normandie, second fils de Louis XVI, est né au Palais de Versailles, le 27 mars 1785. Après son évasion de la Prison du Temple le 12 juin 1795, il a. vécu en Suisse dans les familles Leschot, à Genève, et Himely, à Neuveville, Court, Bévilard, etc. Si l'on examine attentivement les essais généalogiques de ces familles et les divers personnages accompagnés, d'une brève notice, nous pouvons reconstituer par la pensée, in medias res (au milieu de l'action) le drame effroyable qui commença dans la vie de l'infortuné fils de Louis XVI, le soir du 13 août 1792, dans la prison du Temple, pour se terminer à Delft (Hollande), le 10 août 1845. Parmi les membres, de la famille Leschot, il y a particulièrement quatre personnages qui jouèrent un certain rôle dans la vie de Louis XVII. Citons d'abord Jean-Frédéric, le bras droit des mécaniciens célèbres qui eurent nom Jacquet-Droz. Il fit la connaissance du prince dans ce beau palais de Versailles vers le déclin des beaux jours de sa jeunesse, accompagné d'une mère admirable par ses vertus et sa beauté quoiqu'en disent ses obstinés détracteurs. Leschot, homme droit, de devoir, grand admirateur des qualités du bon, de l'excellent, mais trop faible Louis XVII, avait voué un culte à cette malheureuse famille royale, objet des haines et de l'ambition d'ennemis mortels. Parmi ces ennemis signalons d'abord «la Franc-Maçonnerie» qui fut le laboratoire de la Révolution et qui creusait déjà, une puissante mine sous les trônes et sous les autels; « l'Angleterre » qui, par son or, par mille moyens divers, agents provocateurs, chefs d'émeute, etc.. voulait, pour différents motifs, renverser la monarchie française; «la faction du dire d'Orléans », dont le chef était grand maître de la sinistre franc-maçonnerie. Elle semait aussi son or partout et surtout dans la lie du peuple pour faire assassiner la famille royale. Son chef de Orléans - Egalité, digne des temps néroniens, fut un monstre à face humaine. Enfin, parmi ces ennemis, il y avait l'excellent frère de Louis XVI, «le Conte de Provence», 1'ambition personnifiée, qui écrivit ou fit écrire contre ses victimes Marie-Antoinette et Louis XVI d'ignobles, chansons et pamphlets; colporteur de petites, menteuses et lâches infamies contre sa belle - sœur et sa souveraine. « Provence», 1'homme aux petits moyens, cynique individu qui aurait mérité mille fois la potence, même du vivant de son royal frère. Le trône, la couronne royale pour lui, par tous les moyens, fut le but de toute la scélérate de vie de ce misérable qui allia la perfidie, la trahison et le crime parvenir à ses fins. Voilà en quelques mots et pour bien comprendre notre récit, les nombreux et irréductibles ennemis attachés à la perte et à disparition complète de Louis XVII et de sa famille. Jean-Frédéric Leschot avait eu l'occasion dans ses voyages de juger par lui-même des procédés honteux qu'employaient, en particulier, les ennemis de Marie--Antoinette. Son respect, sa sympathique et son attachement à la famille royale s'en accrurent encore davantage, tout en flétrissant ses vils calomniateurs. Pendant les longues journées que passa Leschot au palais de Versailles pour monter ses automates, il eut l'occasion de converser avec la Reine. Prévoyant des jours sombres et qui sait peut-être le dévouement d'êtres obscurs mais fidèles, elle dut recommander l'héritier du trône, son fils bien aimé, à cet honnête homme qui pouvait, par son dévouement et ses nombreuses relations, lui être d'une grande utilité. En effet, quelques années plus tard, après la tourmente révolutionnaire qui renversa le trône de France, Leschot reçut sous son toit, le petit Roi Louis XVII, mort civilement, proscrit, et il l'aida à passer dans le canton du Valais et à gagner l'Italie. De ce fait incontestable du passage et du séjour du prince chez lui, le brave mécanicien dut suivre sa vie, s'intéresser à cette précieuse existence et rester en relations avec les amis de l'héritier de la couronne de Saint-Louis malheureusement, la correspondance de Leschot, qui aurait pu faire une lumière éclatante sur cette sombre page de l'histoire de France, a disparu, brûlée dans un geste inconsidéré de peur de sa femme. Elle jeta au feu papiers et registres de son mari pendant une époque de terreur politique qui régnait à Genève. A côté du vertueux Leschot et faisant contraste avec lui, il y eut son gendre, Louis Chenevière agent secret du comte de Provence, puis de Louis XVIII, qui comme un immonde et venimeux serpent se glissa dans cette Le Fils de Louis XVII en Suisse Digitalisation faite par J.-C. Léchot Page 6/38 famille qui en savait trop sur l'existence du royal neveu de son maître. Nous verrous le misérable esclave Louis XVIII à 1'oeuvre, employant d'infâmes procédés pour nuire au fils aîné de Leschot, afin d'annihiler plus tard la valeur de son témoignage en faveur de Louis XVII. Chenevière, pour en venir à ses fins employa, le mensonge et la calomnie et enfin qui sait ? se servi d'un assassin peut-être payé par lui, pour supprimer un témoin redoutable et gênant de 1a survie du fils de Louis XVI. Chenevière, dont le nom nous soulève de dégoût, bon à tout et capable de tout, fut le digne complice de Louis XVIII. Il finit misérablement, accablé de remords, regrettant quand même de n'avoir pu réparer tout le mal qu'il avait fait, particulièrement à son beau-frère Frédéric Leschot. Que dire de celui--ci ? Durant son enfance, sa vie se trouve déjà mêlée à celle d'un Roi méconnu qui fut un martyr. Il fit la connaissance de Louis XV11 chez son père, on déjà il se pose en défenseur du proscrit. Quelques années après, en 1803-1804, il retrouve son royal ami chez oncles Himely de Neuveville et de Bévilard et renoue ses relations avec l'enfant qu'il avait vu chez son père en 1797. Enfin, en 1809 et ensuite à plusieurs reprises, il paraît, avoir partagé les aventures et la vie du prince en Allemagne. L'existence fiévreuse, tourmentée, mystérieuse surtout, de Frédéric nous rend songeur, confond et dépasse notre imagination. Elle nous entraîne parfois en suppositions extraordinaires, sans pouvoir nous fixer solidement sur cette vie bizarre et singulière qui aurait fait le bonheur d'un romancier comme Ponson du Terrail ou Alexandre Dumas père. Mais nous devons rester dans les bornes permises de l'histoire véritable et ne faire que de simples suppositions. uploads/Litterature/ le-fils-de-louis-xvi.pdf
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- Publié le Jan 21, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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