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~ 1 ~ http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/ Extrait de : “Kitâb Ush Shifâ” L'obligation d'aimer le Messager d'Allâh Par l‟imam al-Qadhi „Iyyad ~ 2 ~ http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/ Introduction Dieu —qu'Il soit exalté— a dit: « Dis: Si vos pères, vos fils, vos frères, vos épouses, votre clan, les biens que vous avez acquis, un négoce dont vous craignez le déclin, des demeures où vous vous plaisez, vous sont plus chers que Dieu et Son prophète et la lutte dans le chemin de Dieu: Attendez-vous à ce que Dieu vienne avec Son ordre ! Dieu ne guide pas les gens pervers. » (Coran IX-24) Ceci suffit comme incitation, signification et illustration du caractère obligatoire de cet amour, de sa gravité même et de son caractère méritoire en faveur du Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam-. En effet, Dieu —qu'Il soit exalté— a blâmé tous ceux dont les biens, les femmes et les enfants leur sont plus chers que Dieu et Son prophète et les a menacés en disant: Attendez-vous à ce que Dieu vienne avec Son ordre. Puis Il a clos le verset en les qualifiant de pervers et en leur annonçant qu'ils feront partie des égarés. Le traditionniste Abû 'Ali al-Ghassanî nous a rapporté d'après Anas -qu’Allah l’agrée- que l'Envoyé de Dieu -salla Allahou ‘alayhi wa salam- a dit: « Aucun de vous ne croira vraiment tant que je ne serai pas plus cher à ses yeux que ses enfants, son père et tous les hommes. » Et Abû Hurayra -qu’Allah l’agrée- a rapporté une version semblable. ~ 3 ~ http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/ Le même Anas rapporte aussi que le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- a dit : « Il y a trois choses dont la possession apporte au croyant la douceur de la foi: C'est que Dieu et son Messager lui soient plus chers que tous les autres, qu'il n'aime un individu que pour Dieu et pour nulle autre raison et que le fait de retourner à l'impiété lui soit plus répugnant que d'être jeté dans le Feu. » `Umar Ibn al-Khattâb -qu’Allah l’agrée- a dit au Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- : « Tu m'es plus cher que tout, sauf mon âme à l'intérieur de mes côtes ! Le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- lui dit alors: « Aucun de vous ne croira vraiment tant que je ne serai pas plus cher pour lui que sa propre âme. » 'Umar conclut: « Par celui qui a fait descendre Le Livre sur toi ! Tu m'es plus cher que mon âme qui est entre mes côtes ! » Le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- conclut: « Maintenant tu dis vrai `Umar ! » » Dans le même sens, Sahl a dit: « Celui qui ne voit pas qu'il est sous l'autorité de l'Envoyé de Dieu quels que soient son état et sa situation, ne goûte pas la douceur de sa Sunna, car le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- a dit: « Aucun de vous ne croira vraiment, tant que je ne serai pas plus cher pour lui que sa propre âme. » PREMIÈRE SECTION Sur la récompense qu'apporte son Amour Abû Mohammed Ibn `Attab nous a rapporté (au cours de nos répétitions devant lui), d'après une chaîne de transmetteurs qui remonte jusqu'à Anas -qu’Allah l’agrée- : « Un homme est venu voir le Prophètes -salla Allahou ‘alayhi wa salam- pour lui demander: quand sonnera l'Heure Finale, Ô Envoyé de Dieu? Il lui dit: Qu'as-tu préparé pour elle? L'homme répondit: Je n'ai préparé ni beaucoup de prière, ni de jeûne ni d'aumône, mais j'aime Dieu et Son Messager. Il lui dit alors: Tu seras avec celui que tu aimes. » De même, Safwân -qu’Allah l’agrée- rapporte ceci: « J'ai émigré vers le Prophète » - salla Allahou ‘alayhi wa salam- « En arrivant auprès de lui, je lui ai dit: Ô Envoyé de Dieu ! Donne-moi ta main pour te prêter allégeance. Il me donna sa main. J'ai dit alors: Ô Envoyé de Dieu ! Je t'aime. Il m'a dit: L'individu est avec celui qu'il aime. » Cette version a également été rapportée par `Abdullâh Ibn Mas`ûd, Abû Mûssâ, Anas et Abû Dharr -qu’Allah les agrée-. ~ 4 ~ http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/ `Ali -qu’Allah l’agrée- rapporte que le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- a pris la main de ses petits-fils al-Hassan et al-Hussein -qu’Allah les agrée- et a dit: « Celui qui m'aime et qui aime ces deux-là ainsi que leur père et leur mère sera avec moi, au même degré, au Jour de la Résurrection. » On rapporte également qu'un homme est venu voir le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- et lui a dit: « Ô Envoyé de Dieu ! Tu m'es plus cher que ma famille et mes biens. Je pense à toi et je n'ai plus de patience jusqu'à ce que je vienne te voir. Je me suis rappelé aussi ma mort et la tienne, et j'ai su que lorsque tu entreras au Paradis, tu seras dans une station élevée avec les prophètes et que si j'entre au Paradis, je ne te verrais pas. »Dieu —qu'Il soit exalté révéla— alors le verset suivant: « Ceux qui obéissent à Dieu et au Prophète sont au nombre de ceux que Dieu a comblés de bienfaits avec les prophètes, les justes, les témoins et les saints: Voilà une belle assemblée ! » (Coran IV-69) Il est dit dans un autre hadîth: Il y avait chez le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- un homme qui le regardait sans arrêt. Il lui a dit: « Qu'as-tu?" L'homme répondit: "Par mon père et ma mère ! Je me profite du plaisir de te regarder. Car au jour de la Résurrection, Dieu t'élèvera à cause du privilège qu'Il t'a accordé. » Dieu révéla alors le verset précédent. DEUXIÈME SECTION Sur l'amour du Prophète par les anciens pieux et les imâms Al-qâdî al-Shahid a rapporté, d'après une chaîne de transmetteurs qui remonte jusqu'à Abû Hurayra -qu’Allah l’agrée- que l'Envoyé de Dieu -salla Allahou ‘alayhi wa salam- a dit: « Ceux qui m'aimeront le plus dans ma Communauté après mon départ souhaiteront me voir, même s'ils devaient perdre leurs familles et leurs biens. » Abû Dharr -qu’Allah l’agrée- rapporte lui aussi une version similaire. De son côté, `Amrû Ibn Al-'Ass -qu’Allah l’agrée- disait: « Personne ne m'était plus ~ 5 ~ http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/ cher que l'Envoyé de Dieu. » Nous avons déjà évoqué les attitudes semblables des Compagnons. Nous ajoutons celles-ci: `Abda bint Khalid Ibn Ma'dan -qu’Allah l’agrée- rapporte ceci: « Khâlid ne retrouvait pas son lit sans avoir évoqué son ardent désir pour l'Envoyé de Dieu -salla Allahou ‘alayhi wa salam- et ses Compagnons parmi les Emigrés (al-Muhâjirûn) et les Auxiliaires (Ansârs) en les nommant puis en disant: Ils sont mon origine et mon repère. Mon coeur aspire ardemment à eux et ma nostalgie n'a fait que trop durer. Seigneur ! Hâte mon départ vers toi ! Il ne cessait de le répéter jusqu'à ce qu'il soit gagné par le sommeil. » On rapporte qu'Abû Bakr -qu’Allah l’agrée- a dit au Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- : « Par Celui qui t'a envoyé avec la vérité ! L'entrée en Islam d'Abû Tâlib m'est plus agréable que l'entrée en Islam d'Abû Quhâfa (son propre père) parce que l'entrée en Islam d'Abû Tâlib t'es plus agréable. » `Umar Ibn al-Khattâb -qu’Allah l’agrée- a dit une chose semblable à al-`Abbâs: « Ton adhésion à l'Islam m'est plus agréable que ma propre adhésion, parce que cela est plus agréable à l'Envoyé de Dieu. » Ibn Ishâq -qu’Allah l’agrée- rapporte qu'une femme des Ansârs avait perdu, au cours de la bataille d'Uhud, son père, son frère et son mari qui ont combattu aux côtés de l'Envoyé de Dieu -salla Allahou ‘alayhi wa salam- . En apprenant la nouvelle, elle demanda: « Comment va l'Envoyé de Dieu ? On lui répondit: Il va bien. Par la grâce de Dieu, il est bien vivant. Elle demanda: "Montrez-le-moi pour que je puisse me rassurer. » » Et lorsqu'elle le vit, elle dit: « Tout malheur après toi est supportable ! » De même, on a interrogé `Alî Ibn Abî Tâlib -qu’Allah l’agrée- en ces termes: « Comment était votre amour pour l'Envoyé de Dieu ? » Il a répondu par ceci: « Par Dieu ! II nous était plus cher que nos biens, nos enfants, nos pères, nos mères et l'eau fraîche au moment de la soif. » Zayd Ibn Aslam -qu’Allah l’agrée- rapporte ceci: « Umar sortit un soir. Il vit une lampe allumée et une vieille femme qui travaillait la laine en déclamant ces vers: "Que la paix des bienheureux soit sur Mohammed ! Les meilleurs et les purs ont prié sur sa dépouille mortelle. Tu te levais à l'aube pour prier et pleurer, si seulement la mort qui sévit me permettait de retrouver mon bien-aimé dans l'autre demeure !" 'Umar s'assit alors et se mit à pleurer. » On rapporte que `Abdullâh Ibn 'Umar -qu’Allah l’agrée- eut le pied engourdi. uploads/Litterature/ l-x27-obligation-d-x27-aimer-le-messager-d-x27-allah-extrait-de-kitab-shifa.pdf
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- Publié le Aoû 26, 2022
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