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Introduction et conclusion – Sujet de dissertation partielle I Exercice formati

Introduction et conclusion – Sujet de dissertation partielle I Exercice formatif Introduction - Sujet 1 : Au XIX siècle, le symbolisme marque les dernières décennies para son esthétique du mystère et du sens caché. C’est aussi pour le poète symboliste l’occasion d’afficher et de revendiquer une nostalgie, un mal de vivre qui, chez Baudelaire, le poète chef de file du mouvement, prendra même le nom de Spleen. Ce courant qui marque la poésie française trouve également une résonnance outre-Atlantique chez un poète canadien-français du nom de Nelligan très inspiré par l’esthétique baudelairienne. Ainsi, les poèmes « La passante » (1899) et « À une passante » (1855) de Baudelaire semblent par leurs titres évoquer le même thème, la même figure émergeante de cette modernité dixneuvièmiste mais celle-ci, évoluant sur deux continents différents est-elle présentée de la même façon ? À la lecture des poèmes, nous avançons que la figure de la passante est présentée en partie de manière similaire. En effet, chez les deux poètes, la passante est une figure du mouvement qui ne rêvet cependant pas le même aspect métaphorique. Conclusion – Sujet 1 : Ainsi, la passante est en partie représentée de manière semblable dans les textes des deux poètes symbolistes. Si elle est une figure du mouvement chez Nelligan, c’est qu’elle revêt un aspect de point de fuite temporel qui se prolonge chez Baudelaire par un inexorable mouvement. Néanmoins, pour chacun des deux poètes, la passante représente quelque chose de différent. Chez le poète canadien-français, elle est une métaphore de la jeunesse alors que pour le poète français, elle est perçue comme une réalisation des paradis artificiels. Figure de cette modernité nouvelle, la passante intrigue et fascine les poètes, stimule leur imagination sur deux continents différents. Sensibles et observateurs de ce qui les entoure, les poètes symbolistes assistent aux transformations de leur monde et donnent à leur poésie un sens, peut être caché, de témoignage de leur monde en mutation. Introduction – Sujet 1 : Figure mythique de la poésie canadienne-française, Émile Nelligan s’associe par références et inspiration au mouvement symboliste qui se déploie en Europe à la fin du XIXème siècle. Par son mal de vivre, sa nostalgie permanente et la souffrance que cause la fuite du temps, le poète Nelligan s’inscrit pleinement dans cette esthétique symboliste. À 19 ans, il jette un regard sur sa jeunesse rempli de regrets en oscillant entre tristesse d’un temps à jamais révolu et joie éphémère au souvenir de ce qui n’est plu. Cette dynamique peut être observée dans deux de ses poèmes « Le Jardin d’antan » (1904) et « Devant le feu » (1904) sur lesquels le poète interroge son passé et sur lesquels il convient de nous demander s’ils insistent plus sur le bonheur que sur le malheur. Nous pensons que l’insistance se bâti surtout sur le bonheur. Pour cela, Nelligan développe un rapport heureux au passé en le remplissant de vie et ainsi l’associe au bonheur. Cependant, le retour du présent appelle toujours des émotions négatives. Conclusion – sujet 2 : En conclusion, le poète canadien-français insiste davantage sur le bonheur que sur le malheur. Pour évoquer le passé de manière heureuse, Nelligan tisse des liens positifs avec l’enfance dans ses souvenirs. Il remplit également ceux-ci de vie au moyen du mouvement du corps, des bruits des enfants. Cependant, le présent ne cesse de ressurgir et ramène le poète vers des émotions négatives. Le passé et l’enfance sont des périodes invariablement révolues. Parcourus de symboles qui développent l’espace du rêve nelliganien, les deux poèmes touchent à l’un des grands thèmes de la poésie, celui de l’enfance chère et idéalisée par le poète tout en se démarquant paradoxalement par l’absence d’une des grandes figures chez Nelligan, celle de la mère. Si elle n’apparait pas ici, elle reste indissociable de l’enfance du poète au point où l’on pourrait se demander quelle participation joue-t-elle dans la construction de bonheur de cette enfance. uploads/Litterature/ introduction-et-conclusion-nelligan.pdf