LE GUIDE DES ETUDES EN ORTHOPHONIE 2012-2013 LE GUIDE DES ETUDES EN ORTHOPHONIE

LE GUIDE DES ETUDES EN ORTHOPHONIE 2012-2013 LE GUIDE DES ETUDES EN ORTHOPHONIE 2012-2013 - EDITE PAR LA FNEO L’association de Gestion Agréée des Orthophonistes - Formation comptable - Assistance fiscale - Documentation spécifique - Aide pour la déclaration professionnelle… ADHESION : 5 mois au plus tard après le début d’activité L’AGAO partenaire de la FNEO Près de 10 000 orthophonistes adhérent(e)s SOMMAIRE EDITO Cher(s) lecteur(s), Nous avons le plaisir de vous présenter le tout dernier numéro du Guide Des Etudes de la FNEO. Que vous soyez coincé dans une ligne de métro, affalé dans votre canapé, tranquillement installé dans un parc de votre cité-U, attablé entre deux plats de frites au RU ou studieusement assis dans votre bibliothèque uni- versitaire préférée, laissez-vous transporter par ce guide pratique qui saura vous faire entrevoir les prémices du monde de l’orthophonie. Mais à quoi sert ce guide ? Et bien ce guide rassemble toutes les informations concernant vos études dont vous pouvez avoir besoin ! Vous y trouverez le contenu des études, des informations sur vos associations mais aussi sur le fonctionnement de l’université, sur votre future profession et sur des sujets qui vous question- nent au quotidien… Alors ne perdez pas de temps et dévorez rapidement ce petit guide, et s’il vous reste des questions, contactez-nous ! Emily Benchimol 1ère Vice-Présidente de la FNEO Etudiante en 3ème année à Bordeaux Directrice de publication: Juliette Egalon - vp.publications.fneo@gmail.com Ont participé à ce numéro: le bureau de la FNEO et les dix-sept bureaux des associa- tions locales. Maquette: Vantomme Corinne Mail: presidente.fneo@gmail.com Site: www.fneo.fr Adresse: 5, rue Frédérick Lemaître - 75020 PARIS Tel ou Fax: 01 40 33 70 71 Dépot légal: à parution Les photos sont la propriété de leurs au- teurs respectifs. Toute reproduction est interdite sans autorisation écrite de leur part. Edité par la FNEO (association de loi 1901) SOMMAIRE SOMMAIRE Réalisation : Juliette Egalon - VP en charge de la Communication à la FNEO EDITO La formation L’Examen d’aptitudes La Réforme des études La Formation Les Universités Amiens Besançon Bordeaux Caen Lille Limoges Lyon Marseille Montpellier Nancy Nantes Nice Paris Poitiers Strasbourg Toulouse Tours La Vie Associative Le Fonctionnement d’une Association L’Orthophonie à l’Université Les Oeuvres Universitaires La FAGE La FNEO Le Monde de l’Orthophonie Le Métier L’UNADREO Adresses Utiles Page 3 Page 5 Page 6 Page 7 Page 11 Page 15 Page 16 Page 18 Page 19 Page 21 Page 22 Page 23 Page 24 Page 25 Page 26 Page 27 Page 29 Page 31 Page 32 Page 34 Page 35 Page 36 Page 37 Page 39 Page 40 Page 41 Page 43 Page 44 page 45 Page 48 Page 49 Page 52 Page 53 Page 5 L’ORTHOPHONIE C’EST QUOI ? LA FORMATION LA FORMATION Page 6 Le Centre de Formation On parle de concours d’orthophonie, mais il s’agit en fait d’un examen d’aptitudes. La différence est subtile : c’est en réalité un quota déterminé chaque année par les différentes universités. Elles établissent le nombre précis d’étudiants qu’elles pourront accueillir et en font part à nos deux ministères de tutelle (la Santé et l’Enseignement Supérieur) qui arrêtent un nombre total d’admis au national. Comme vous le savez maintenant, les examens d’aptitudes sont très différents d’une ville à l’autre. Si la connaissance de la langue française est une exigence commune à l’admission dans ces différents centres de formation, seuls Bordeaux, Lille, Nancy et Tours ne réclament pas un certain niveau de culture générale. D’autres attendent de leurs recrues un esprit logique qu’ils testent grâce aux tests psychotechniques, comme on en retrouve à Amiens, Besançon, Lyon, Marseille, Nancy, Nantes, Nice, Paris et Toulouse. D’autres encore, comme Toulouse ou Poitiers, estiment que des connaissances en physique et sciences de la vie et de la terre sont nécessaires. Après les épreuves d’admissibilité, les étudiants se rendent dans les universités dans lesquelles ils sont sélectionnés pour passer un ou plusieurs oraux d’admission. Ils pourront alors rencontrer des orthophonistes mais aussi des psychologues ou des psychiatres. Les limites de l’examen d’aptitudes Aujourd’hui, les étudiants doivent passer un examen d’aptitudes dans chaque université dans laquelle ils veulent postuler. Ce processus engendre des frais très importants incluant, entre autres, le déplacement et l’hébergement dans chaque ville. La FNEO défend la mise en place d’un examen d’aptitudes national qui aurait lieu à la même date dans toutes les universités dispensant la formation en orthophonie. L’étudiant pourrait donc s’inscrire à tous les examens qui l’intéressent en passant les épreuves dans le centre de formation le plus proche de chez lui, afin d’éviter les coûts élevés, généralement aux alentours de 1000€ par étudiant, aboutissant de fait à une sélection par l’argent. Suite à cette première sélection, les étudiants devraient tout de même se rendre dans les universités où ils sont admissibles afin de passer les épreuves d’admission (les oraux). L’examen d’aptitudes Page 7 LA FORMATION Comme vous le savez certainement, la formation en orthophonie vient tout juste d’être réingéniée. Pendant plus de deux ans, la FNEO a travaillé sur une nouvelle formation en 5 ans pour l’orthophonie. Ce travail de longue haleine s’est concrétisé cet été avec la parution du nouveau décret en vue du Certificat de Capacité d’Orthophoniste venant remplacer celui de 1997. Alors, quels en sont les apports? Qu’est-ce que tout cela veut dire ? Toute les explications se trouvent ici ! L’application du LMD aux études en orthophonie : qu’est-ce que ça veut dire ? 1. Qu’est-ce que le processus de Bologne ? En 1998 les ministres français, allemand, britannique et italien en charge de l’Enseignement Supérieur lancent l’idée que l’Europe doit se concrétiser aussi dans le domaine de l’éducation. L’objectif est de créer d’ici 2010 un espace européen de l’enseignement supérieur. Le processus est véritablement lancé en 1999 à Bologne, où 29 pays définissent 10 lignes directrices que chaque pays doit mettre en place au niveau national, en respectant ses spécificités et son propre système d’enseignement supérieur. 1. Adoption d’un système avec des diplômes facilement lisibles et comparables. 2. Adoption d’un système basé essentiellement sur deux cycles : licence (bachelor) et master (ensuite 3 cycles : licence, master et doctorat). 3. Mise en pace d’un système de crédits : ECTS 4. Promotion de la mobilité (lever les obstacles à la libre circulation des étudiants, des enseignants et reconnaissance des périodes d’études à l’étranger) 5. Promotion de la coopération européenne en matière d’assurance qualité 6. Promotion de la dimension européenne de l’enseignement supérieur. 7. L’apprentissage tout au long de la vie 8. La participation étudiante (les étudiants sont reconnus comme partenaires à part entière et sur un pied d’égalité dans les prises de décision) 9. Promotion de l’attractivité de l’espace européen de l’enseignement supérieur (par rapport notamment à l’Amérique du Nord et l’Asie) 10. Les études doctorales et la synergie entre l’espace européen de l’enseignement supérieur et l’espace européen de la recherche. Ces 10 principes constituent la base du processus de Bologne. La Réforme des Etudes LA FORMATION Page 8 2. Qu’est-ce que les ECTS ? L’une des lignes directrices du Processus de Bologne est donc la mise en place d’un système de crédits : les compétences et connaissances acquises grâce à l’enseignement permettent d’accumuler des points, appelés crédits. Le système ECTS (European Credit Transfer System) a été conçu par l’Union Européenne dans le cadre de mobilité, pour que les séjours d’études à l’étranger puissent être « comptabilisés » une fois que l’étudiant rentre dans son université d’origine. Aujourd’hui, le système ECTS va plus loin puisqu’il désigne le système européen de transfert et d’accumulation de crédits. Les ECTS deviennent ainsi un instrument pour la construction du parcours de formation, en adéquation avec le projet de l’étudiant. Le système ECTS est centré sur l’étudiant et sur ce qu’il apprend (et non plus sur l’enseignant). On calcule les ECTS en fonction de la charge de travail que l’étudiant doit réaliser pour atteindre les objectifs du programme, qui sont définis en termes de compétences. Cela implique donc que les ECTS peuvent être acquis dans le cadre de stages, de la rédaction d’un mémoire… Ce qu’apporte l’application du processus de Bologne aux étudiants en orthophonie : Faciliter l’accès à la recherche pour les étudiants en orthophonie et les orthophonistes : Le master en orthophonie permet de faciliter l’accès à des doctorats pluridisciplinaires dans le domaine de la santé et d’avoir une recherche qui ne soit pas coupée de la clinique, puisque faite par des chercheurs qui seraient aussi cliniciens. De plus, pour une formation initiale de qualité qui soit en adéquation avec les innovations de la recherche, il faut qu’il y ait des enseignants chercheurs en orthophonie. Cela permettrait de ne pas avoir de décalage important entre le moment où l’on fait une découverte au niveau de la recherche et le moment où celle-ci s’applique à la clinique. Permettre le passage au système des crédits ECTS et la reconnais- sance de nos acquis : Des ECTS sont attribués pour les cours magistraux mais aussi pour les enseignements dirigés, les stages, la réalisation du mémoire, le travail personnel… ce qui permet uploads/Litterature/ guide-des-etudes-2013.pdf

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