REPÈRES BIO FILMO 1932. Naissance le 6 février de François Truffaut à Paris, de

REPÈRES BIO FILMO 1932. Naissance le 6 février de François Truffaut à Paris, de père inconnu. En octobre 1933, avant d’épouser sa mère, Janine de Montferrand, Roland Truffaut reconnaît l’enfant. 1942. Mort de sa grand-mère, qui l’a élevé jusqu’à ses dix ans. François est pris en charge par ses parents. Enfant délaissé, il se réfugie dans la passion des livres et des films. 1948. Fonde avec son ami Robert Lachenay un ciné-club. Placé par son père dans un centre d’observa­ tion pour mineurs délinquants. 1949. André Bazin l’encourage à écrire ses premiers articles. Truffaut ren- contre Claude Chabrol, Eric Rohmer, Jacques Rivette. 1950-1951. Service militaire en Allemagne, désertion, déceptions amoureuses : tentatives de suicide. Rencontre avec Jean Genet. 1954. Parution de l’article « Une certaine tendance du cinéma fran- çais » dans les Cahiers du cinéma. Scandale et début de la notoriété. Début de la collaboration à l’hebdomadaire Arts. Réalisation du court métrage Une visite. 1955-1956. Assistant de Roberto Rossellini. 1957. Tournage des Mistons. François Truffaut épouse Madeleine Morgenstern. Fonde les Films du Carrosse, avec l’aide d’Ignace Morgenstern, son beau-père. 1958. Mort d’André Bazin. 1959. Naissance de sa première fille, Laura. Triomphe des Quatre Cents Coups au Festival de Cannes. Truffaut aide Rivette à terminer Paris nous appartient, Le Carrosse coproduit Le Testament d’Orphée de Cocteau. 1960. Tirez sur le pianiste. 1961. Passion amoureuse avec Jeanne Moreau, avant et pendant le tournage de Jules et Jim. Naissance de sa fille, Éva. 1962. Antoine et Colette. Brève liaison avec Marie‑France Pisier. 1964. Tournage dans l’urgence de La Peau douce. Divorce de François et Madeleine. 1966. Fahrenheit 451. Paru- tion du livre Le Cinéma selon Hitchcock. 1967. La Mariée était en noir, première copro- duction avec la major hollywoodienne Les Artistes Associés. Mort de Françoise Dorléac. 1968. Mars. « Affaire Langlois » pendant le tournage de Baisers volés. Mai. Truffaut par- ticipe à l’arrêt du Festival de Cannes. Enquête sur son véritable père : découverte boulever- sante de ses origines juives. 1969. La Sirène du Mississipi, échec public. Histoire d’amour avec Catherine Deneuve. 1970. Triomphe international de L’Enfant sauvage, tournage de Domicile conjugal. Dépression suite à sa rupture avec Catherine Deneuve. 1971. Les Deux Anglaises et le Continent. Grave échec commercial et critique. 1972. Une belle fille comme moi. 1973. Oscar du meilleur film étranger pour La Nuit américaine. Rupture violente avec Godard. 1973-1974. Long séjour aux Etats‑Unis où il fréquente Jean Renoir. Intense activité critique. 1975. Tournage éprouvant de L’Histoire d’Adèle H. à Guernesey. Tournage de L’Argent de poche. 1976. Rencontres du troisième type de Steven Spielberg. 1977. Succès et polémique de L’Homme qui aimait les femmes, attaqué par les féministes. 1978. L’échec public de La Chambre verte l’affecte profondément. Résurrection d’Antoine Doinel pour L’Amour en fuite. 1980. Triomphe du Dernier Métro, qui rem- porte dix Césars (en 1981). Début de sa liaison avec Fanny Ardant. 1981. La Femme d’à côté. 1982. Truffaut se bat pour tourner Vivement dimanche ! en noir et blanc. 1983. Nombreux projets pour Depardieu et Ardant, dont la saga télévisée 00-14. Il est opéré en septembre d’une tumeur au cerveau. Fanny Ardant donne naissance à sa troisième fille, Joséphine. 1984. Réédition augmentée du Hitchcock- Truffaut. Reconstitution de la version intégrale des Deux Anglaises et le Continent. Ébauche d’une autobiographie. Truffaut meurt le 21 octobre. L ’ADRC MK2, DIAPHANA en partenariat avec LA CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE présentent Ce document est édité par l’ADRC avec le soutien du CNC. L ’Agence pour le Développement Régio- nal du Cinéma (ADRC), présidée par le cinéaste Christophe Ruggia, est forte de plus de 1000 adhérents représentant l’ensemble des secteurs impliqués dans la diffusion du film : réalisateurs, pro- ducteurs, exploitants, distributeurs, mais aussi les collectivités territoriales. Créée par le Ministère de la Culture et de la Com- munication, l’ADRC remplit deux missions complémentaires en faveur du pluralisme et de la diversité cinématographique, en lien étroit avec le Centre National du Ciné- ma et de l’image animée (CNC) : le conseil et l’assistance pour la création et la mo- dernisation des cinémas ; le financement et la mise en place de circulations d’une pluralité de films pour les cinémas de tous les territoires. Depuis 1999, l’ADRC œuvre également pour une meilleure diffusion du patrimoine cinématographique. ADRC | 16, rue d’Ouessant | 75015 Paris Tél.: 01 56 89 20 30 | www.adrc-asso.org Distribution Diaphana | 155, rue du Faubourg Saint Antoine | 75011 Paris Tél.: 01 53 46 66 66 | www.diaphana.fr pour MK2 Diffusion | 55 rue Traversière 75012 Paris Tél.: 01 44 67 30 81 | www.mk2.com « Je fais des films pour réaliser mes rêves d’adolescent, pour me faire du bien et, si possible, faire du bien aux autres. » François Truffaut Truffaut fut un écrivain de cinéma, ou si l’on veut, un écrivain au ciné- ma. De tout cela, il reste des archives : scénarios annotés, ouvrages raturés, correspondances, notes et carnets. Ces trésors nourrissent l’exposition où se mêlent documents audiovisuels, extraits de films, photos et affiches, objets, qui dessinent en pointillé l’univers roma- nesque de François Truffaut. Sa scénographie originale invite le visi- teur à entrer dans l’univers intime et singulier du cinéaste, notamment à travers des reconstitutions inédites comme la salle de rédaction des Cahiers du Cinéma ou son mythique bureau des Films du Carrosse. Commissariat d’exposition : Serge Toubiana. La Cinémathèque française – 51 rue de Bercy- 75012 PARIS www.cinematheque.fr OFFRE SPÉCIALE AUX SPECTATEURS DES SALLES PARTENAIRES DE L’ADRC 1 PLACE ACHETÉE À 11 € = 1 PLACE OFFERTE POUR L’EXPOSITION* À l’occasion de la rétrospective des films de François Truffaut (MK2), La Cinémathèque française offre à tous les spectateurs des cinémas partenaires de l’ADRC une entrée gratuite à l’exposition (valeur de 11€) pour une place de l’exposition achetée. *  offre valable du 8 octobre 2014 au 25 janvier 2015 sur présentation du billet de cinéma correspondant. BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE •  Catalogue de l’exposition François Truffaut Sous la direction de Serge Toubiana. Une coédition Flammarion, La Cinémathèque française. Parution 8 octobre 2014. •  François Truffaut Antoine de Baecque / Serge Toubiana Editions Gallimard / Folio, 2000. •  François Truffaut Cyril Neyrat, Cahiers du cinéma : Le Monde, 2007. •  François Truffaut au travail de Carole Le Berre Les Cahiers du Cinéma 2014 Parution : 9 octobre 2014. LES MISTONS France - 1957 -18’ - noir et blanc - visa : 20.423 D’après la nouvelle de Maurice Pons. Avec Gérard Blain, Bernadette Lafont, Michel François. L’été, à Nîmes, cinq gamins épient un couple d’amoureux. Fascinés par la beauté de Bernadette, ils les houspillent jusqu’à ce que l’un d’eux se fasse rosser par Gérard. Version restaurée en HD par MK2. LES QUATRE CENTS COUPS France - 1958 - 93’ - noir et blanc - visa : 21.414 Avec Jean-Pierre Léaud, Patrick Auffay, Claire Maurier. Antoine vit une fin d’enfance difficile dans le Paris populaire des années cinquante, entre ses difficultés scolaires et des parents peu affectueux. Un énième mensonge à l’instituteur le contraint à la fugue. Version restaurée en HD par MK2 avec le soutien de la Fondation Gan pour le Cinéma. L ’ENFANT SAUVAGE France - 1969 - 85’ - noir et blanc - visa : 30.081 D’après «Les Mémoires et rapport sur Victor de l’Aveyron» de Jean Itard. Avec Jean-Pierre Cargol, François Truffaut, Françoise Seigner. En 1798, des paysans découvrent un enfant sauvage dans une forêt de l’Aveyron. Refusant d’accréditer la thèse de l’idiotie de l’enfant, le docteur Itard entreprend de le civiliser. Version restaurée en 2K par MK2 avec le soutien du CNC. L ’ARGENT DE POCHE France - 1975 - 104’ - couleurs - visa : 43.719 Avec Georges Desmouceaux, Philippe Goldman, Jean-François Stévenin. Une poignée d’enfants vivent les dernières semaines de l’année sco- laire en attendant les vacances avec impa­ tience. Le projet de ce film remonte aux Quatre Cents Coups et au bonheur de Truffaut de faire un film sur l’enfance, avec des enfants, pour les enfants. Version restaurée en 2K par MK2 avec le soutien du CNC. L’enfance L ’enfance de François Truffaut fut marquée par un senti- ment d’abandon et une grande solitude. Pour fuir une réalité dans laquelle il ne trouvait pas de place, c’est par le biais de la fiction que le jeune Truffaut se construisit un refuge. Le cinéma et la littérature, découverts en cachette et aimés avec pas- sion, devinrent ainsi pour lui de véritables raisons de vivre. Les Quatre Cent Coups, L’Argent de poche ou bien encore L’Enfant sauvage révèlent cette part de secret vécue dans l’enfance, à l’écart des adultes mais riche de rencontres et d’émotions clan- destines. Ils témoignent aussi du souci constant qui anima Truffaut de donner à voir l’enfance avec ses désirs propres, ses grâces, ses refus et ses fragilités, loin du regard mièvre et attendri que posait sur elle une certaine tendance du cinéma français de l’époque et, bien plus largement, le monde des adultes. Cinéaste cinéphile P our avoir suivi avec passion le travail d’Henri Langlois à la Cinémathèque française et avoir été partie prenante des uploads/Litterature/ francois-truffaut.pdf

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littérature truffaut françois version restaurée france
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