TEMA 36: El lenguaje literario. Los géneros literarios. La crítica literaria. E

TEMA 36: El lenguaje literario. Los géneros literarios. La crítica literaria. Elaborado por: Miguel Barrera Lyx. Plan: Introduction. 1. Le langage littéraire. 1.1. Spécificité du langage littéraire. 1.2. Caractéristiques du langage littéraire. 2. Les genres littéraires. 2.1. Lyrique. 2.2. Épique. 2.3. Dramatique. 2.4. Autres genres littéraires? 3. La critique littéraire. 3.1.Le formalisme. 3.2.Le structuralisme. 3.3.La psychanalyse. 3.4.Le marxisme. 3.5.Le post-structuralisme, la déconstruction et le post-modernisme. 3.6.Le féminisme et la perspective homosexuelle. 3.7.L’historicisme. 3.8.Les études ethniques, post-coloniales et internationales. Conclusion. Bibliographie et sources. INTRODUCTION La littérature peut être envisagée sous beaucoup de perspectives différentes. Ainsi nous pouvons l’analyser d’un point de vue esthétique, général, sociologique, psychologique, etc. Nous observons, le long de l’histoire, que toutes ces approches ont essayé, à leur façon, de rendre compte de la spécificité de la littérature. Etant donné que la littérature est un objet verbal, une des approches qui a toujours été privilégiée est l’approche linguistique. La théorie littéraire, telle que nous la connaissons aujourd’hui, est née avec le formalisme russe, dont nous parlerons plus tard. Il fut le premier à cerner l’objet d’étude spécifique de cette discipline: le langage littéraire et la science capable d’expliquer son fonctionnement et ses caractéristiques les plus saillantes. secundariafrances@yahoo.es http://secundariafrances.blogspot.com Lorsque nous voulons expliquer, sans entrer dans beaucoup de détails, en quoi consiste le langage littéraire, on peut dire qu’il y a un écart entre le langage standard et le langage littéraire. Cet écart se produit par rapport aux normes qui établissent le fonctionnement ‘normal’ de la langue, c’est-à- dire, de la langue que nous utilisons quotidiennement avec une visée communicative (exclusivement). De cet écart, que d’autres spécialistes appellent aussi déviation, on déduit facilement que le langage littéraire comporte un ensemble de structures, de formes, de figures et de procédés linguistiques qui diffèrent de ceux du langage ordinaire et qui font du langage littéraire un langage spécifique qui dépasse les possibilités descriptives de la grammaire. Ce que nous venons de voir revient à dire que le langage littéraire s’oppose au langage ordinaire, soit non-littéraire. Cela est logique et évident à tous les points de vues. Le problème se pose, comme nous le verrons le long de ce thème, lorsque nous essaierons de définir en quoi consiste le langage littéraire. 1. LE LANGAGE LITTÉRAIRE Tel que nous l’avons vu dans les thèmes du début, consacrés à l’étude de la communication, le langage quotidien n’est qu’un moyen pour atteindre un autre but: la compréhension du texte, le décryptage, la communication. Tandis que pour le langage littéraire, le langage, le code employé est une fin en soi-même. Lorsque nous lisons un texte littéraire, l’écart, la déviation qu’il y a entre le langage ordinaire et le langage littéraire nous oblige à faire attention à la forme du message avant d’en arriver à découvrir son sens. On dit alors que le langage, ou le signe linguistique, n’est plus transparent. Nous avons tous une idée intuitive de ce qu’est la littérature et, pourtant, sa définition est une des questions les plus difficiles à résoudre pour la critique contemporaine. On a souvent identifié la littérature avec les œuvres fondamentales, avec des œuvres qui ont une valeur esthétique indéniable (par exemple: le théâtre de Shakespeare ou de Molière, les vers de Baudelaire ou la prose de Cervantès). Mais cette première approche entraîne aussi un problème car il s’agit non pas d’une définition objective mais plutôt d’un jugement, d’une valorisation de l’œuvre préalable à sa propre définition. D’après ce critère, si la simple visée esthétique d’une œuvre est suffisante pour parler de littérature, cela obligerait à exclure de la littérature un bon nombre d’écrivains qui font partie, depuis toujours, de l’histoire de la littérature, tels que Montaigne et Pascal. Pour surmonter ce problème nous dirons alors, que l’œuvre littéraire est celle où la visée esthétique prédomine sur les autres (par exemple: convaincre ou apprendre quelque chose au récepteur, l’amuser, le distraire, etc.…). Nous arrivons ici à une des idées admises par presque tous les spécialistes: il s’agit de voir les différences entre le langage ordinaire et le langage littéraire pour savoir si nous avons affaire à un texte littéraire ou pas. Voilà les principales différenceset caractéristiques du langage poétique vis- à-vis du langage ordinaire: a) Si nous définissons le langage poétique en tant que langage centré sur le message, c’est-à-dire, la fonction poétique de Jackobson, nous n’excluons pas la possibilité que cette fonction poétique se trouve aussi dans d’autres discours, par exemple le discours publicitaire. secundariafrances@yahoo.es http://secundariafrances.blogspot.com b) Nous ne pouvons pas établir une différence entre les deux par leurmanière d’être disait Barthes mais plutôt par l’utilisation spéciale du langage poétique. Barthes appelle la littérature langage intransitif, c’est-à-dire, coupé, isolé de toute référence extérieure à lui-même. c) Lors de l’utilisation non poétique du langage, le contexte n’est pas ambigu et il est suffisamment expliqué pour assurer une correcte interprétation du message. Pour la littérature, il n’y a pas de contexte extérieur à l’œuvre. La situation est crée par le propre langage. Il s’agit d’un monde créé par la parole, avec des lois différentes de celles du monde réel. Ce monde créé pose toujours des problèmes au récepteur ce qui explique la multiplicité d’interprétations possibles de la même œuvre. d) Le langage poétique comporte l’autonomie du signe linguistique. Le signe linguistique est ‘transparent’ dans le langage usuel où il renvoie automatiquement, sans attirer l’attention sur lui, au référent. Le mot, la parole, dans le langage poétique est perçu comme parole et non pas comme un simple remplaçant du référent. L’expression n’est pas un simple indice de la réalité, mais elle acquiert un sens, une valeur propres. e) Le langage poétique est inamovible. Aucun remplacement n’est possible chez lui. Avec tout cela Yllera propose la définition de l’œuvre littéraire en tant que message linguistique (transmis oralement ou à l’écrit) qui se caractérise par: - le fait qu’il s’agisse d’une communication gratuite (qui s’oppose donc à la communication pragmatique, qui vise toujours un but). - sa valeur intemporelle (dans le langage quotidien le message s’adapte à une situation concrète, le langage littéraire est en dehors de cette situation) - le message doit être centré sur la visée esthétique, sa visée principale doit être une visée esthétique. Cette gratuité et ce caractère esthétique peuvent aussi bien provenir de l’auteur que du lecteur qui peut les attribuer à une œuvre conçue avec une autre fin. 1.1. Spécificité du langage littéraire. En 1929, lors de la parution du premier travail collectif des membres du Cercle linguistique de ▪ Prague, résultat du premier congrès international de linguistes de La Haye, nous trouvons leur première définition du langage poétique. Pour eux, le langage poétique ou littéraire, est centré sur la valeur autonome du signe: ‘‘Il résulte de la théorie disant que le langage tend à mettre en relief la valeur autonome du signe, que tous les plans d’un système linguistique, qui n’ont dans le langage de communication (langage non-littéraire) qu’un rôle de service, prennent, dans le langage poétique, des valeurs autonomes plus ou moins considérables. Les moyens d’expression groupés dans ces plans ainsi que les relations mutuelles existent entre ceux-ci et tendant à devenir automatiques dans le langage de communication, tendent au contraire dans le langage poétique à s’actualiser’’. Roman Jakobson, qui appartient lui aussi au Cercle Linguistique de Prague, parle de la poésie ▪ comme le langage dominé par une fonction esthétique et il met l’accent sur l’étude de la ‘littératurité’. Avant la parution des Principes de phonologie de Troubetzkoy en 1933, dans son étude du vers tchèque il a remplacé la prosodie cinétique ou acoustique par une prosodie phonologique. Il a vu l’importance des aspects phonologique dans la métrique d’une langue donnée. Le poète (école, mouvement…) choisit les traits prosodiques exploités parmi les possibilités que lui offre la langue. Jakobson n’ignorait pas que le terme ‘poésie’ est un terme instable, soumis aux avatars du temps, mais il a trouvé parmi les tendances les plus distantes entre secundariafrances@yahoo.es http://secundariafrances.blogspot.com elles une constante, un point stable: la prépondérance, dans tous les types de poésies, de la fonction poétique. La ‘poéticité’ ‘‘ se manifeste en ce que le mot est senti comme mot et non comme simple substitut de l’objet ’’. La poésie se construit à partir de toute une série de relations entre les structures phonologiques et grammaticales dont le poète n’est pas nécessairement conscient. Pour Jakobson, le but de la poétique est de répondre à la question: Que fait d’un message verbal une œuvre d’art? c’est-à-dire, elle doit étudier ce qui est spécifique à l’œuvre d’art, ce qui la distingue de tout ce qui ne l’est pas. Nous emploierons pour désigner cela le terme ‘littératurité’ bien que Jakobson l’évite. La ‘littératurité’, telle que nous venons de la définir, est donc l’objet d’étude de la poétique. La poétique est envisagée, par Jakobson, comme une partie de la linguistique, étant donné qu’elle s’occupe de structures linguistiques. Ceci dit, vu les liens entre les différents arts, la poétique étudie des processus qui vont au-delà des limites du langage et qui appartiennent à la science des signes: la sémiologie ou uploads/Litterature/ fr-tema-36.pdf

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