Formation Sono du Dimanche ? par Jean-Michel M. relue par Benoit P. inspirée de
Formation Sono du Dimanche ? par Jean-Michel M. relue par Benoit P. inspirée de la formation Marc R. Sommaire Sommaire Le mot de l'auteur Le Sonorisateur (Marc R.) Le métier de sonorisateur Les actions du sonorisateur Le Son Aspect physique les Filtres Aspect artistique Les Signaux le Décibel (dB) dBu, dBm, etc... les Niveaux Symétrique / Asymétrique La Connectique XLR Jack Ø6.35 RCA (ou Cinch) Speakon © Neutrik Fils dénudés Les Micros le Micro Dynamique le Micro Statique le Micro H.F. Placement du micro Les instruments Piano électrique Guitare électrique Guitare basse Flûte, Violon Cuivres L'installation Sono Exemple Le retour de scène Les Effets l'Égaliseur l'Ampli de puissance les Haut-Parleurs Mise sous tension Mise hors tension le Roulage du câble La table de mixage la Voie simple la Voie stéréo les Masters Branchement Aïe Aïe Aïe Effet Larsen Bruit & Distorsion Boucle de masse Ceci est un cours amateur Le mot de l'auteur Euh, un deux, un deux.... Le Sonorisateur Le métier de sonorisateur (Marc R.) • Devenir une personne de confiance pour toutes les personnes amenées à utiliser vos micros. • Être une personne de dialogue capable de proposer des compromis. • Apte à résister avec calme aux critiques du public et des utilisateurs. • Savoir ÉCOUTER et CRITIQUER le son sachant que c'est vous qui en êtes responsable. Être prêt à une autocritique permanente ! • Être concentré, rester à l'écoute du public et de l'orateur. Le ONE MAN SHOW est à exclure. • Être curieux et avoir envie de progresser. • Être capable de travailler avant, pendant et après la prestation, aussi petite soit elle. Fidélité avant tout ! • Doit être à l'heure pour installer et préparer micros et retours de scène. • Doit s'intéresser à son matériel et connaître le synoptique de la table de mixage et de son installation. • Rester modeste quant à ses compétences. On tombe toujours sur plus fort que soi. Cela permet de rester à l'écoute des autres. Les actions du sonorisateur (Marc R.) • Dialoguez avec les orateurs. Dites-leur que la sono ne sert à rien, s'il n'y a rien à amplifier. Ouvrir la bouche et parler clairement ! ! ! ! ! • Placez les micros à la bonne distance en fonction de la taille des personnes. Éduquez les orateurs pour qu'ils se placent correctement devant le micro ou qu'ils le déplacent légèrement si le cas se présente. • Vérifiez le niveau sonore en permanence, soyez prêt à toutes éventualités. • Si le niveau est trop faible, augmentez sans arriver au larsen « ATTENTION » • Faites les ajustements sans brutalité, sans déranger, mais avec efficacité. • Écoutez et mettez vous à la place du public. Chaque parole devrait être compréhensible ! • Pour pouvoir ajuster le son, il est impératif de se placer dans le public, de préférence au centre. • Placez les haut-parleurs (HP) vers le public, orienté vers le 3/4 du centre de la salle ou du public. Évitez de trop croiser le HP (risque de larsen). • En cas de risque de larsen, éloignez les HP de la scène en les tirant vers le public. • La correction de tonalité est impérative. Le résultat doit être clair. En aucun cas il doit être ni sourd ni agressif. Le Son Aspect physique Le son est une vibration périodique de l'air. Les micros sont des capteurs de variation de pression et les Haut-parleurs (HP) recréent cette variation (vous avez déjà sûrement senti le « vent » qu'il y a devant un HP). Le signal électrique que l'on utilise est proportionnel à la variation de pression. Un son pur correspond à une variation sinusoïdale de la pression. Plus la variation est rapide, plus le son est aigu (La = 440 Hz). Lorsque l'on monte d'une octave, on double la fréquence. Un son complexe est composé de plusieurs sinusoïdes de fréquences différentes. Celle qui est la plus basse s'appelle la fondamentale, les autres sont des multiples de celle-ci et s'appellent les harmoniques. Selon les instruments les harmoniques sont plus ou moins prononcées ce qui fait la différence entre une flûte et un violon qui joue la même note. un son pur un son complexe Sauf si vous sonorisez un diapason, vous ne travaillerez jamais avec un son pur, donc vos signaux seront toujours composés de sinusoïdes de plusieurs fréquences. A vous de les doser. les Filtres Ils permettent d'atténuer ou d'amplifier certaines « fréquences ». Il existe quatre grands types de filtre : • Le passe bas : qui ne laisse passer que les fréquences basses (grave). • Le passe haut : qui ne laisse passer que les fréquences hautes (aiguë). • Le passe bande : qui ne laisse passer qu'une certaine bande de fréquence. • Le coupe bande : qui empêche une certaine bande de fréquence de passer. Aspect artistique Trop de graves rendra le son « sourd », trop d'aigus et le son sera agressif. Un son qui contient trop de fréquences intermédiaires (que nous appellerons abusivement « médiums ») donnera une voix de canard aux orateurs et pour la musique vos haut-parleurs sonneront comme des casseroles. Un son trop appauvri, c'est à dire où l'on a trop atténué les graves, les aigus et les « médiums », sera difficile à comprendre. Il faudra augmenter le volume générale : résultat vous réamplifierez ce que vous venez d'atténuer. Nous reverrons les filtres lorsque nous parlerons de la table de mixage et de l'égaliseur. Les Signaux Nous utiliserons par la suite les unités électriques suivantes : • le Volt (V) qui est une unité de la tension • le Watt (W) qui est une unité de la puissance Pour plus d'informations sur l'électricité, vous pouvez consulter l'annexe « Mathématique et électricité de base pour la sono. ». le Décibel (dB) La puissance électrique d'un signal sortant d'un micro est de l'ordre de 0,00000001 Watt alors qu'il est courant de voir une partie puissance de 2x300 Watts. Calculons l'amplification totale : A total = 400/0,00000001 = 40000000000. Nous nous retrouvons avec une valeur d'amplification assez peu pratique à utiliser, c'est pourquoi les physiciens et les mathématiciens ont inventé une nouvelle unité, le décibel (dB). C'est une unité d'amplification logarithmique qui donne le niveau du signal par rapport à un autre. Voilà la bête : dB = 10 log(A P) (A P = Amplification de la puissance) Le décibel est une unité dite logarithmique (ce qui est intéressant car en acoustique, la sensation de force augmente de la même façon). Si vous voulez plus de détails mathématiques vous pouvez consultez l'annexe, nous nous contenterons ici d'en examiner les conséquences. Voici quelques valeurs à retenir. dB Amplification +6 dB x 4 +3 dB x 2 0 dB pas d'amplification -3 dB / 2 -6 dB / 4 Le dB est ne correspond pas à une grandeur mais à une amplification. Savoir qu'un signal à été amplifié de +3 dB ne nous donne pas sa valeur, mais nous savons savons que sa puissance a doublée. Un signal amplifié de 0 dB n'est pas un signal nul mais un signal qui n'a pas été amplifié par rapport à l'entrée. Un signal nul est un signal amplifié de « -∞ » dB (- l'infini). Si nous amplifions un signal de +8 dB, puis de +24 dB, puis l'atténuons de -10 dB, le signal aura été au total amplifié de 8+24-10 = +22 dB. Pratique non ? Log est la notation mathématique du « logarithme décimal ». Constatons que pour l'amplification en tension, la formule est : dB = 20 log(A v). dBu, dBm, etc... Nous avons vu que le dB permettait de définir l'amplitude d'un signal par rapport à un autre. Nous allons voir maintenant voir des unités qui permettent de fixer une valeur dans l'absolu tout en profitant des avantages du décibel. Il s'agit du dBu, dBm (qui est l'équivalent du dBu sous 600 Ohms), dBv (≈dBu), dBV, dBi (en radio), le dB SPL (en acoustique), etc... dBm= 10 log( P / 1 mW) soit sous 600 Ohms : dBm = 20 log (V / 0.775) = dBu dBu = dBv = 20 log( V / 0.775 Volt) dBV = 20 log( V ) N'étant pas des professionnels du son, nous nous contenterons de savoir en gros qu'un dBm et un dBu correspondent respectivement à une puissance et à une tension. Cela est utile pour comprendre les modes d'emploi : une table de mixage sort en « +4 dBu » soit 1,23 V. les Niveaux niveau Micro Un signal de niveau micro est généralement compris entre -70 dBu (0,25 mV) et -10 dBu (200 mV). Sa faible tension lui permet de parcourir des longueurs importantes sans trop de pertes (100 m), mais il est assez sensible aux parasites (câble blindé et signal symétrique recommandé). niveau Ligne Un signal de niveau ligne est généralement compris entre -7,8 dBu (316 mV) et + 4 dBu (1,23 V) . Un signal au niveau ligne est moins sensible aux parasites qu'un signal au niveau micro. Il est uploads/Litterature/ formation-sono-du-dimanche.pdf
Documents similaires










-
44
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Dec 04, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
- Taille du fichier 1.5431MB