OPROPHANAEUS C Version 2.0 #00 - mai2012 gratuit // cc.nc.sa Un fanzine quelque

OPROPHANAEUS C Version 2.0 #00 - mai2012 gratuit // cc.nc.sa Un fanzine quelque peu prétentieux contenant des théories assez audacieuses sur la littérature et les genres et sous genres de la science­fiction, de la fantasy et du fantastique, ainsi que des considérations pseudo­sociologiques sur le milieu. Le tout de la plume leste et enjouée de monsieur Colville Petipont sous la direction de monsieur Adrien Subiela et la bienveillance d'Anne Larue, ce en tant que mémoire expérimental de master 2 pour la session de juin 2012 du MTI (Paris xiii ­ Villetaneuse) et à l'attention des curieux et des audacieux. L'objet est maquetté avec soin par l'AGENCE TOURISTE (sal&gian) et édité en étroite collaboration avec la société secrète TRUCS (branche nordique du berbolgru). Comité de rédaction prête­nom : Meor, Dibus Garbarineta, Tristan Séré de Rivières & François Moll. Rédaction du contenu documentaire et seul responsable des propos tenus : CP. Le logo est ouvragé par dame Meor. Les beaux articles ont été rédigés au 90 de l'avenue des grésillons à asnières­sur­seine (92600). Écrivez­nous ! L'iconographie est actée par CP, mais les ouvrages présentés appartiennent à leurs auteurs et éditeurs. Puis, une fois le fascicule fignolé, imprimé dans une Corep à Paris. Merci et amour infini. le fanzine des litteratures de nullepart jamais DANS CE NUMÉRO EXPLO RATION T H E O RIECRI TIQUE CHRO NIQUES quelques p r o p o s i t i o n s OPROPHANAEUS Vers 2004, à peu près au moment où je mettais – tardivement – les pieds à la fac, Meor (que certains connaissent sous le prénom d’Éva) lançait le fanzine Coprophanaeus. Sans prétention particulière, dans le fond assez semblable à pas mal d’autres publications des milieux de l’imaginaire, avec ses appels à textes et se numéros thématiques (les chats, la forêt, les fées…), il avait d’audacieux et impertinent son seul nom. « Il existe un monde au­delà du monde » OUVERTURE : intérieur / extérieur COPROPHANEUS V.2.0 # 00 mai 2o12 2 À savoir : le présent travail, réalisé dans le cadre du Master MTI de Villetaneuse, avec ses impératifs de temps, peut être considéré comme la première étape fixée d’un éternel work in progress. La profusion de titres édités par L’Atalante s’explique par ma présence dans les locaux de la maison lors du stage effectué de janvier à mars. Le grand nombre d’ouvrages édités par la maison Gallimard, lui, signalera un autre fait malheureux : nos bibliothèques sont envahies irrémédiablement par ses poches, « Folio » ou « nrf/poésie », en raison de leur prix et de leur capital symbolique et trompeur d’ouvrages hautement littéraires. Nous reviendrons peut­être là­dessus. Ajoutons que les ouvrages choisis et présentés au cours de cette étude sont ceux provenant de ma bibliothèque, pour partie, de mes dernières lectures. Le corpus n’est donc nullement exhaustif – cela va de soi – mais même certainement partiel, voire lacunaire. Que l’on excuse mes limites humaines. Une bonne partie des idées de ce travail m’ayant été soufflées, et les propos exposés méritant certainement qu’on y revienne, afin de les compléter, prolonger ou contredire, la totalité des articles contenus dans ce numéro est placée sous licence creative commons, ainsi : CC­NC­SA. Le premier article de ce volume, proposé à la revue Fiction, a connu plusieurs états. Cette toute dernière version incorpore des corrections et des propositions de : Anne Larue, André­François Ruaud, Lisbeï et Jean­Jacques Régnier. Cet article, ainsi que ceux qui le prolongent, et en dehors de la bibliographie utilisée, contient, de façon parfois diffuse, le fruit d’échanges avec les personnes susnommées, mais aussi avec : Yvon Corain, Soledad Ottone, Mireille Rivalland, Yann Olivier, Denis E. Savine, François Giraud, Adélaïde Beaudoing­Négro, Julie Plissier, Diane Ranville, les membres du forum de L’Atalante, Laurent Loty, Raphaêl Colson et Morgan Guéry, Meor, bien sûr, et évidemment, encore et toujours, Inés Garbarino (entre mille autres pour la doc critique sur la photographie). Et puis j'ai réalisé les interviews des blogueurs suivants : Lelf & Herbefol, puis Tom Sorcelier ; ainsi que de Thomas Géha, éditeur et auteur. Qu’ils en soient tous chaleureusement remerciés – sans que mes propos malheureux ne les engagent pour autant. Colville. mai 2o12 COPROPHANEUS V.2.0 # 00 3 TABLE du CONTENU et crédits des featurings divers « Pour moi les problèmes sont multipersonnels, ils nous concernent tous ; un problème strictement personnel, ça n'existe pas » p.02 p.04 p.16 p.28 p.36 p.46 Il est de ces termes ou expressions qu’on utilise facilement à tout va, en en oubliant très souvent la signification exacte. Ça finit par devenir des étiquettes dociles que les journalistes et les éditeurs – voire les lecteurs et les auteurs – collent là où ça semble le faire. On peut en énumérer des vieilles et des moins vieilles telles que : littérature, post-modernité, art contemporain, roman graphique, bande dessinée d’auteur, science-fiction, ou encore « imaginaire ». Exactement le genre d’appellation qu’on place dans une discussion, une chronique sur son blog, un entrefilet dans les Inrocks, comme si cela allait de soi. « I'm on my way / I'm almost nowhere / I'm almost everything I swore I'd never be / When I get there […] I'm stuck in mud / Spinnin' my wheels / And I'm all alone on the road / To Nowheresville » NULLEPARTJAMAIS : l'imaginaire en question COPROPHANEUS V.2.0 # 00 mai 2o12 4 La « vraie vie » ? mai 2o12 COPROPHANEUS V.2.0 # 00 5 Imaginaire et métaphore COPROPHANEUS V.2.0 # 00 mai 2o12 6 Une « ressemblance de famille » mai 2o12 COPROPHANEUS V.2.0 # 00 7 COPROPHANEUS V.2.0 # 00 mai 2o12 8 Ni robot, ni vaisseau, ni elfe mai 2o12 COPROPHANEUS V.2.0 # 00 9 Toujours les histoires COPROPHANEUS V.2.0 # 00 mai 2o12 10 L’imagination préfabriquée mai 2o12 COPROPHANEUS V.2.0 # 00 11 COPROPHANEUS V.2.0 # 00 mai 2o12 12 La « forme sens » mai 2o12 COPROPHANEUS V.2.0 # 00 13 Spéculons COPROPHANEUS V.2.0 # 00 mai 2o12 14 L’évasion et l’ailleurs mai 2o12 COPROPHANEUS V.2.0 # 00 15 Vers le nullepartjamais Dans une leçon d’écriture proposée dans le fanzine AOC nº15[1], L. Lec propose de distinguer les littératures de l’*imaginaire[2] de « la littérature “à personnages”, qu’on qualifie parfois de littératures “psychologique” (et qui est aussi appelée, de façon abusive [nous sommes au moins d’accord sur ce point], littérature “générale”). » On voit déjà ici une confusion assez malheureuse : celle selon laquelle, tout le reste de la littérature – la non-*imaginaire – serait elle plus psychologique. L. Lec ajoute ensuite : « Ce qui prime dans les littératures de l’*imaginaire ce sont les idées originales, les atmosphères extrêmes, les décors époustouflants. » « une espèce de déperdition constante du niveau normal de la réalité » LA RÉALITÉ VACILLANTE : le propre du nullepartjamais COPROPHANEUS V.2.0 # 00 mai 2o12 16 mai 2o12 COPROPHANEUS V.2.0 # 00 Une sorte de faille 17 COPROPHANEUS V.2.0 # 00 mai 2o12 18 L’écriture et le milieu Instaurer le réel mai 2o12 COPROPHANEUS V.2.0 # 00 19 Vertige métaphysique COPROPHANEUS V.2.0 # 00 mai 2o12 20 Ordonner du sens - puis désordonner mai 2o12 COPROPHANEUS V.2.0 # 00 21 Aux frontières du réel et des identités : clones, doubles et décor carton-pâte COPROPHANEUS V.2.0 # 00 mai 2o12 22 . mai 2o12 COPROPHANEUS V.2.0 # 00 23 Politique et spirituel : prendre pied dans le monde COPROPHANEUS V.2.0 # 00 mai 2o12 24 mai 2o12 COPROPHANEUS V.2.0 # 00 25 « Roman de dé-formation » COPROPHANEUS V.2.0 # 00 mai 2o12 26 Attention aux contrefaçons mai 2o12 COPROPHANEUS V.2.0 # 00 27 Le fameux milieu Parmi les expressions indécrottables contre lesquelles je m’évertue à batailler, on trouve aussi celle définissant tout un champ de la littérature que, le nommant, on exclut immédiatement, alors là-même qu’on voudrait peut-être prendre sa défense : celui des paralittératures. Sous ce terme fourre-tout, on (et par « on », il faudra entendre cette fois-ci : « des universitaires ») range de façon grossière : bande dessinée, polar, science-fiction, fantasy, fantastique (à l’exception évidemment d’auteurs comme Maupassant, cela va de soi), érotisme, littérature jeunesse, albums illustrés... « Je suis contre » CONTRE TOUT CONTRE : la formation du contexte COPROPHANEUS V.2.0 # 00 mai 2o12 28 mai 2o12 COPROPHANEUS V.2.0 # 00 L’ennemi ! Des adolescents attardés 29 COPROPHANEUS V.2.0 # 00 mai 2o12 30 mai 2o12 COPROPHANEUS V.2.0 # 00 31 De Modern Electrics au Prix Hugo COPROPHANEUS V.2.0 # 00 mai 2o12 32 Les magazines de fanatiques mai 2o12 COPROPHANEUS V.2.0 # 00 33 Un réseau COPROPHANEUS V.2.0 # 00 mai 2o12 34 Le lectorat actif : des amateurs qui comptent mai 2o12 COPROPHANEUS V.2.0 # 00 35 mai 2o12 COPROPHANEUS V.2.0 # 00 35 Lors de mon stage au service communication des éditions L’Atalante, un des éditeurs majeurs du milieu à l’heure actuelle, j’ai pu très justement prendre la mesure de cette réalité. Le service communication de L’Atalante est – au niveau expérimental – très intéressant, car la maison, en dépit du degré de uploads/Litterature/ coprophanaeus-le-fanzine-des-litteratures-de-nullepartjamais.pdf

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