Extraits d'articles parus dans la revue IMAGINE du mouvement rosicrucien : Céna

Extraits d'articles parus dans la revue IMAGINE du mouvement rosicrucien : Cénacle de la Rose+Croix 1/8 S.E.T.I, CENACLE DE LA ROSE+CROIX BP 374 LIMOGES CEDEX 1 - FRANCE Internet : http:/www.crc-rose-croix.org E-mail : info@crc-rose-croix.org MAGNA EST VERITAS... ...ET PREVALEBIT Le premier pronuziamento signé par les trois membres fondateurs de l’Ancient and Mystical Order of Rosae Crucis, le 8 février 1915, portait d’une écriture cursive cette maxime aux allures prophétiques, affirmant la grandeur de la vérité et qu’elle prévaudrait un jour. Dès ses premiers jours d’existence, l’organisation précitée semblait ainsi avouer à ceux qui savaient lire, la part de mythologie qui entrait dans l’annonce faite de sa création, tout en laissant présager que l’heure viendrait où la vérité leur serait dévoilée... Du mythe à la mythomanie - voire la mystification- voici un raccourci que beaucoup n’hésitèrent pas à franchir, et que pour notre part nous considérons comme autant d’impasses et d’égarements. A l’heure où le Cénacle de la Rose+Croix. travaille à accroître son rayonnement par un apostolat dynamique, il nous a semblé important que nos membres amenés à y participer, connaissent mieux celui qui fut l’initiateur de l’oeuvre qu’aujourd’hui nous poursuivons, et qu’il puisse situer notre action dans le vaste cadre de la tradition rosicrucienne afin d’en apprécier toute l’authenticité, toute l’originalité et s’en faire les promoteurs et les défenseurs. En effet, Harvey Spencer Lewis alimente périodiquement la littérature ésotérique qui s’essaie parfois à dresser un portrait du personnage qui ne peut que nous laisser perplexes. L’organisation même de Lewis ne se réfère plus à son fondateur et laisse certains malmener sa mémoire, sans lever le petit doigt pour rétablir certaines vérités. C’est dans cette perspective que notre comité directeur avait demandé à l’un de nos compagnons d’élaborer un compte rendu de ses recherches sur ce sujet pour le porter à la connaissance de nos "membres privilégiés" -compagnons ayant accepté de travailler à l’apostolat du Cénacle de la Rose+Croix dans leur région- lors de notre dernière assemblée générale. Le voici dans son intégralité, sans véritable correction, quoique depuis sa rédaction, son auteur ait obtenu certaines confirmations sur des pistes ici à peines ébauchées ou mêmes passées sous silence par prudence intellectuelle. Gageons qu’elles donneront lieu à développement dans quelque futur exposé ou ouvrage... LES SOURCES Spencer Lewis atteindrait les cent treize ans s’il vivait encore, et peu nombreux doivent être ceux toujours de ce monde qui purent le côtoyer. Feue Jeanne Guédon, sa fidèle interprète auprès de ses frères et soeurs de l’ancien monde et de la Fudosi, fut sans doute une des dernières européennes à l’avoir bien connu. Les sources qui nous permettent de nous faire une idée de sa personnalité et de son parcours sont donc d’une manière générale indigentes notamment concernant celles de première main, On peut toutefois répertorier : Ses propres écrits, dont une série d’articles parus dans la revue The American Rosae Crucis à partir du printemps 1916 qui remaniés donneront naissance à son ouvrage Histoire Complète de l’Ordre de la Rose-Croix et encore à un petit opuscule intitulé A pilgrim’s journey to the east (Voyage d’un pélerin vers l’Est) qui s’attache plus précisément à son introduction dans l’Ordre de la Rose-Croix dans la région de Toulouse en 1909. Son enseignement sous formes de monographies, rituels, exposés, messages, etc. D’un ouvrage de son fils et successeur Ralph Maxwell Lewis, intitulé Mission Cosmique accomplie qui parcoure la vie et l’oeuvre de son père depuis la petite enfance jusqu’à sa mort. Extraits d'articles parus dans la revue IMAGINE du mouvement rosicrucien : Cénacle de la Rose+Croix 2/8 S.E.T.I, CENACLE DE LA ROSE+CROIX BP 374 LIMOGES CEDEX 1 - FRANCE Internet : http://www.crc-rose-croix.org E-mail : info@crc-rose-croix.org Des courriers qu’il échangea avec divers dirigeants d’organisations traditionnelles, notamment celles de la Fédération des Ordres et Sociétés Initiatiques avant la seconde guerre mondiale. Un ouvrage polémique de plus de mille pages intitulé The Rosicrucian Fraternity in America rédigé par Swinburne Clymer à l’encontre de Spencer Lewis et de l’Amorc. Et bien sûr une multitude d’études de la "nébuleuse rosicrucienne" dont les plus récentes sont celles de Serge Caillet, Gérard Galtier et Robert Van Loo. L’étude attentive des divers documents de cette liste qui ne se prétend pas exhaustive nous amène à souligner toute la difficulté à se faire une idée objective du personnage de Lewis. Entre les allégations du personnage lui-même, la sympathique hagiographie filiale, les ambitions hégémoniques de ses correligionaires aussi bien américains qu’européens comment démêler l’écheveau de la vérité ? Peut-on par ailleurs se fier aveuglément à des ouvrages qui affichent des prétentions historiques, rédigés par des auteurs qui furent pour certains membres de l’organisation de Lewis - se retrouvant ainsi juges et partis - et soutenus parfois par les successeurs de ceux qui pour divers motifs, dont celui suggéré précédemment, critiquèrent ou raillèrent en son temps l’imperator américain ? Il existe pourtant un document, à diffusion très restreinte, que personne ne cite, dont personne ne parle, bien que certains en aient connaissance, qui éclaire d’un jour nouveau l’histoire de Lewis; je veux parler de sa Confessio. Mais qu’est-ce que cette Confessio ? LA CONFESSIO DE LEWIS Il s’agit d’un document rédigé en 1918 par Harvey Spencer Lewis lui-même durant une traversée ferroviaire du continent américain et qui s’adressait à un petit nombre de membres, pas plus une dizaine en réalité, et dont la diffusion n’était pas du tout envisagée. Son titre latin fait référence à celui d’un autre manuscrit, publié anonymement aux environs de 1615, qui faisait suite à la Fama Fraternitatis. Cette dernière ayant narré de façon voilée comment un certain C.R.C. avait créé un mystérieux ordre de la Rose-Croix, on avait diffusé une confession pour éclaircir certains des points maintenus volontairement obscurs. On voit ici, que Lewis s’inscrivit donc dans la même démarche en publiant sa propre Confessio. En fait, c’est suite à la mort de son père, en triant ses affaires, que Ralph Lewis découvrit ce document - dont il ignorait donc l’existence, ce qui prouverait le caractère secret et sacré que Lewis père attachait à ce document pour n’en avoir pas parlé à sa propre progéniture - document qui de son propre aveu le troubla passablement et qu’il décida plus tard de diffuser pour lecture auprès des membres achevant l’étude des enseignements du 12° degré de l’organisation de Lewis, en exigeant d’eux toutefois de n’en prendre aucune note et de le renvoyer signé après étude. S’il n’est pas question ici de lire dans son intégralité cette Confessio, je me propose du moins de vous en restituer l’esprit, la quintessence que j’agrémenterai de quelques citations de passages des plus marquants. L’aveu le plus troublant de ce document est sans aucun doute celui d’avoir menti, ce qui met fin à de multiples polémiques sur la bonne foi de Spencer Lewis et la véracité de Extraits d'articles parus dans la revue IMAGINE du mouvement rosicrucien : Cénacle de la Rose+Croix 3/8 S.E.T.I, CENACLE DE LA ROSE+CROIX BP 374 LIMOGES CEDEX 1 - FRANCE Internet : http://www.crc-rose-croix.org E-mail : info@crc-rose-croix.org certaines de ses déclarations."J’ai maintenant pleinement conscience, mes frères et soeurs, que ce que j’ai écrit dans les quelques derniers paragraphes est incontestablement difficile à comprendre et que, pour ceux qui ne me connaissent pas ou qui ignorent mon oeuvre, ceci pourrait passer pour les divagations d’un malade mental ou pour la fiction d’un cerveau fertile. C’est pourquoi ceci n’étant ni l’un ni l’autre et risquant d’être rejeté, j’ai été forcé de cacher la vérité et de présenter à la place une version différente de ma première introduction dans l’Ordre Rosae Crucis. Rendez-vous compte, si vous le pouvez, de ce qu’a signifié pour moi le fait de savoir et d’être toujours pénétré de l’idée que les événements réels et la vérité devaient être voilés et la fiction exploitée, parce qu’elle paraissait plus plausible que la vérité. Moi qui en étais venu à être dégoûté des théories fictives des scientifiques, alors que ce que je désirais le plus était la vérité, j’en arrivais à comprendre maintenant pourquoi la vérité nous rend libres, uniquement quand le mensonge a épuisé le pouvoir de nous rendre esclaves." On pourrait bien évidemment considérer comme autant de mensonges ce qui précède ou suit ce passage de la Confessio mais une analyse devrait nous inciter à rejeter tout soupçon d’imposture. Dans un premier temps, quel intérêt à faire une telle révélation qui n’a pas pour vocation d’être diffusée et à prendre le risque de briser la confiance que ses lecteurs, compagnons des premiers jours, lui vouent, à un moment où Lewis est attaqué de toutes parts et l’authenticité de son oeuvre mise en doute ? Voilà qui ne pourrait qu’apporter de l’eau au moulin de ses détracteurs et confirmer leurs accusations. Connaissant l’intelligence de Lewis, qu’on le considère comme un mystique de génie ou un brillant opportuniste, on ne peut que difficilement admettre une telle erreur de stratégie, sauf à admettre qu’il dit ici réellement la vérité. Dans un deuxième temps, le contenu de cette Confessio ne fait que dépoussiérer les récits officiels de la fiction, uploads/Litterature/ cenacle-de-la-rose-croix-magna-est-veritas-et-prevalebit.pdf

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