Scriptorium Celestina Milani. Itinerarium Antonini Placentini. Un viaggio in Te

Scriptorium Celestina Milani. Itinerarium Antonini Placentini. Un viaggio in Terra Santa del 560-570 d. C. François Masai Citer ce document / Cite this document : Masai François. Celestina Milani. Itinerarium Antonini Placentini. Un viaggio in Terra Santa del 560-570 d. C.. In: Scriptorium, Tome 33 n°2, 1979. pp. 345-346; http://www.persee.fr/doc/scrip_0036-9772_1979_num_33_2_1149_t1_0345_0000_2 Document généré le 02/06/2016 COMPTES RENDUS E : Deinde secundum genus est anachori- tarum, qui non ... Peut-on s'en tirer en disant simplement : P : add. ? ce qui est en cause, c'est donc le problème des états de la RM et le sens d'une édition critique qui n'envisage pas que le texte ait pu connaître, dès plusieurs éditions sensiblement ... En fait, la présente édition donne le texte complet du dossier monastique qu'est E. C'est en quoi le livre sera plus utile que l'édition diplomatique (par Vanderhoven-Ma- sai) qui ne donnait que les extraits du Maître. Précisons que les autres extraits (Augustin, Basile, etc.) ont un apparat basé sur les éditions critiques. Pour Basile les éd. ont même pu profiter d'un travail manuscrit du P. Henri Ledoyen de Maredsous. Pour les extraits du « Maître » il n'est pas possible de parler d'authentique édition critique de ce texte : les bases du travail en sont vraiment trop fragiles. Eugène Manning • Celestina Milani. Itinerarium Antonini Placentini. Un viaggio in Terra Santa del 560-570 d. C. Milano, Vita e Pensiero, 1977, in-8°, 324 p., 2 cartes. (Pubblicazioni dell'Uni- versità Cattolica, Milano. Scienze filologiche e letteratura, 7). Prix: 11.000 lires. Ce récit d'un pèlerin anonyme de Plaisance (traditionnellement mais erronément Antonin) est un cas particulièrement instructif. Sans aucun doute, en effet, nous sommes ici devant un texte que les mss transmettent en trois recensions différentes. Comme il n'est guère vraisemblable qu'en l'occurence il puisse s'agir d'un texte vivant, une de ces recensions peut seule remonter à l'auteur, mais laquelle? L'une, transmise par le Codex 21 du fonds Caduin (Péri- gueux, Arch, départ. Dordogne, ms. 172), xiie s., semble bien pouvoir être considérée d'emblée comme un simple abrégé. En les éditeurs ont varié dans des deux autres. Jusqu'il y a dix ans la préférence fut accordée au texte le plus largement diffusé (16 mss connus dont les plus anciens sont Bruxelles, B.R. 2922 (7430) et Berne, Biirgerbibl. 582, du ixe s. ; on sait en outre qu'il a existé 4 mss aujourd'hui perdus de cette même recension : un publié par C. Ménard en 1640, et un de Tournai publié par les Bollandistes = Migne, en 1680). A présent, deux mss (sigles G et R) sont considérés comme transmettant la « recensio prior » : Saint-Gall 133 (vine-ixe s.) et Zurich, Rhen. 73 (avant 842), le second étant peut-être originaire de Reichenau. Le problème de la recension originelle une fois résolu, et définitivement semble- t-il, le travail d'édition s'en trouve-t-il totalement simplifié? Sans doute les deux témoins G et R transmettent-ils la même recension, mais R a subi la normalisation linguistique caractéristique de la réforme carolingienne, tandis que G en est encore exempt. Dans ces conditions, le nouvel éditeur a pris le parti le plus sage : présenter les deux textes en colonnes parallèles, estimant à juste titre qu'aucun essai de réduction d'un texte à l'autre n'était défendable : « Une par induction de l'archétype commun à G et à R n'aurait aucune valeur de linguistique, quoiqu'il existe en commun entre G et R des erreurs et des expressions caractéristiques » (p. 59). De fait, personne ne peut savoir quelle graphie un auteur ou un copiste du vie s. a employée. L'édition nous offrira donc, en un parallèle instructif, les leçons des deux témoins, avec en apparat les lectures des éditeurs précédents. Mais ce travail n'occupe qu'une page sur deux : celle de gauche. A droite, en regard également — et cette seconde initiative est non moins excellente que la première, — C. Milani donne une édition, critique cette fois (munie de deux apparats, l'un pour les sources et parallèles, l'autre pour les variantes) de la « recensio altéra », la seule prise en considération et qui nous est transmise par des témoins obéissant aux de la grammaire carolingienne. Cette confrontation, notons-le, fournit la plus éloquente démonstration de l'antériorité du texte de GR. Cependant, l'édition de cette « recensio altéra » garde, elle aussi, son intérêt pour l'historien et le critique. Certes, elle ne permet pas d'accéder d'aussi près qu'on le croyait au récit primitif, mais elle fait saisir de façon concrète, dans le détail, comment l'époque carolingienne récrivait les compositions d'une époque considérée par elle comme trop peu cultivée, trop peu respec- 345 COMPTES RENDUS tueuse des normes du latin de l'époque auxquelles il lui semblait indispensable de s'en tenir et même de ramener ce qui, dans la production des trois derniers siècles, s'en était écarté. Une bonne traduction et des notes fort erudites (complétées par des tables et linguistique) achèvent de donner tout son prix à l'édition d'un texte assez pauvre en lui-même, mais dont ces savants commentaires ont su tirer tout le parti Que l'ecdotique et la codicologie ne perdent pas de vue ce traitement exemplaire pour les œuvres de la période, si bien par l'éditeur comme celle de la langue latine située « entre l'invention et la règle ». Réserve, d'importance tout à fait en l'occurrence : les arguments utilisés pour dater le pèlerinage de cet anonyme me paraissent ne pas avoir utilisé au mieux les ressources de la critique interne. Sans doute faut-il admettre 594 (utilisation par Grégoire de Tours) comme « terminus ante quern ». Il n'était dès lors plus nécessaire de parler de la conquête arabe comme d'une limite puisqu'aussi bien nulle trace ne peut être trouvée non plus du fameux enlèvement de la relique de la Croix par Chosroès II (en 614), mais ce qui me paraît surtout inopportun était de faire remonter jusqu'en 560 le « terminus post quern » du voyage : un passage comme I 3 (« quae civitas tempore Iustiniani imperatoris subversa est terremotu cum aliis civitatibus ») démontre que le récit se situe sous l'un des successeurs immédiats de Justinien, donc au plus tôt quelque temps après l'avènement de Justin II (565). François Masai • Peter Stotz. Ardua spes mundi. Studien zu lateinischen Gedichten aus Sankt Gallen. Berne, Herbert Lang ; Francfort, Peter Lang, 1972, in-8°, 265 p. (Geist und Werk der Zeiten. Arbeiten aus dem Hist. Seminar der Universitàt Zurich, 32). Il serait regrettable qu'un oubli laissât passer au travers des mailles du filet de la recension bibliographique cet ouvrage déjà un peu ancien, mais intéressant pour la de la poésie religieuse carolingienne. Il s'agit en effet d'une étude sur les poèmes latins de Saint-Gall, et tout d'abord ceux du moine Ratpert (ca. 840-ca. 900). On peut lui attribuer quatre poèmes : 1) une litanie de la Toussaint Ardua spes mundi (éd. et trad. p. 36-43) qui suscite une étude de cette catégorie de textes (p. 43- 70), avec l'édition du poème contenu dans le manuscrit Berlin, Staatsb. theol.lat.oct. 155 (déb. xiie s.), f. 40v-42 (p. 70-72). 2) Le chant de communion Laudes omnipo- tens ferimus (éd., trad, et étude des poèmes analogues p. 73-89). 3) Le chant de réception d'une reine Aurea lux terre (éd., trad, et étude p. 90-113). 4) Le chant pour la fête de s. Gall Annua, sancte Dei (éd., trad, et étude p. 114-129). Ces éditions prennent appui sur le ms. de base Saint-Gall 381 (xie s.), complété par 26 autres mss. Dans ce même ms. de Saint-Gall, on six poèmes concernant saint Mang/ Magnus, que l'auteur édite et étudie : Mire cunctorum Deus, Iam fidelis turba fratrum, O rector invictissime, Christus ad nostras, Carmina nunc festis, Miles ad castrum (p. 131-215). En appendice, on trouve les vers attribués jusqu'ici à Ratpert sur la construction et la consécration de l'église du couvent de fondé à Zurich par Berta, fille de Louis le Germanique. Ces vers qu'au xvie s. dans les mss, dont le principal est Zurich, Arch. d'État B X 60, f. 186V-187 (p. 217-248). Un index unique, regroupant noms propres, incipits et mots latins termine ce volume clair et simple qui donne non seulement une édition soignée des textes considérés, mais en fait une analyse fouillée et précise. Françoise Hudry • Dhuoda. Manuel pour mon fils. texte critique, notes par Pierre Riche, traduction de Bernard de Vregille et de Claude Mondésert, S.J. Paris, Éd. du Cerf, 1975, in-8°, 394 p. (Sources chrétiennes, 225). On possède d'assez nombreux « miroirs » écrits par des évêques ou des clercs pour l'instruction morale des laïcs de l'époque Il est plus rare de trouver un « ma- 346 uploads/Litterature/ celestina-milani-itinerarium-antonini-placentini-un-viaggio-in-terra-santa-del-560-570-d-c.pdf

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