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SIGB S1bf1 ( tl \0 ÇO(; su co4 ;tgq 5 l, X Cote T N 6 : D 3 .. -11- ,2 X + 1 iiSS633454 li li Ili lf llllll 11111111111111 1 1 1 I BIBLIOTHÊQUE AUGUSfJNIENNE LA DOCTRINE CHRtTIENNE De doctrina christiana Texte critique du CCL, revu et conigé Jntroduction et traduction de Madeleine MOREAU Annotation et notes complémentaires d'lsabelle BOCHEf et Goulven MADEC Institut d'Études Augustiniennes PARIS 1m i "'- . 1 , • • ;. ~ .. , ' •; .. .... Q1llÊQUE AUGUSTINIENNE B~~ DE SAINT AUGUSTIN Fondateurs : F. O. YRt t, G. Fows Comité scientifique M. DuLAEY, G. MADEC, directeurs, M.-F. BERROUARD, 1. BOCHET, J. Do!GNON, D.Doucrr,A.GABIU.ON DJ.J:uszoN : furTONs BRfrols Sfeenwcg op Ticlcn 68, B-2300 TIIJllhout iSBN: 2-85121-161-7 ISSN:~ .. t ...... ~ ] ;~ I h ·n a été repris à l'édition de J. MARllN Le texte a . /, · 1 XXX ' Christianorum Senes alma, vo . li, Par c~,p~· . du e~ de l'Université catholique l'mLote .1 0 airell a été revu et corrigé à l'aide des ou. de uvai . . . e s h t arh ·c1es de M. S1monett1 et . e atiblin vrages e b'bl' hi t. nnés plus loin dans la J iograp e. . men 10 ., • rt· 1 .:.. Pour l'annotation courant~, J a1 pa teu Jc;rement tiré parti de J'édition-traductJon comment~e de M. Simonetti publiée en 1994 dans la collecuon de la «Fondazione Lorenzo Valia». G. Madec INTRODUCTION 1. - CIRCONST ANCES DE COMPOsmoN s devons à Augustin lui-même un certain Nou . écº 1 bre de rense1gne~ents pr 1eux sur es conditions no~ lesquelles le tra1té fut co?1posé. Les Révisions, daDt la rédaction date, on le srut, des années 427-428, doD disent en effet : «Ayant trouvé inachevés les nous . hrét· . , . . . 1 • res sur la doctnne e 1enne, J ai mieux atmé les !V " d à I é ' . d' hever plutot que e passer a r v1s1on autres ~~res en 1~ laiss~t d~s cet é?t: J'~ don~ terminé Je troisieme livre qu1 ava1t été réd1gé JUsqu à l'endroit ou est rappelé le texte tiré de l'Évangile sur la femme qui "cache du levain dans trais mesures de farine jusqu'à ce que le tout fermente" (De doctr. chr. III, 25, 36) ; j'ai ajouté encare un demier livre et j'ai achevé cet ouvrage en quatre livres1 ... » II ressort de ce texte que l'ouvrage fut composé à deux époques bien distinctes, et que la rédaction du deuxieme fragment est contemporaine de la rédaction des Révisions, ce que corrobore, au livre IV, l'évocation d'un souvenir de prédication lié au voyage à Césarée de 418 : «Et voici déjà pres de huit ans, ou plus, que par une faveur du Christ, rien de tel n'a été tenté là- bas2». Augustin s'est donc remis au texte inachevé au plus tôt à partir de 426, sans doute en 427. 1. Retractationes, 11, 3 J, 1 (BA 12, p.456-457). 2. IV, 24, 53. 1NTRODUCTION . . en revanche du moment <>u 1l ne nous d1t 1:1en et menée jusqu'au livre III, 2S l'ceuvre fut _enuepn~dications, extérieures ou inté: . d1verses in . . é . 36. Mais . rmettent une esttmatton pr cise. . ures au traité, pe l é . ne ê de r reuvre dans a s ne des La place m. ~: par les Révisions est un premier ouvrages exanu~ en effet : Deux livres à Simplicianus índice. Ell~t~ Un livre contre la lettre de Mani (Re_tr. ~l, 29) ~eux ouvrages contemporains, dont le (lb1d: l • ~ té sans ambig\iité comme «les deux. prellller estlp sen composés apres l 'accession à remiers 1vres C ,I • ~ • ti. et donc antérieurement aux on,esswns. I ép:rnt ainsi la date de 396-397. D'autre part, le ~~ntra Faustum, dont la date, encare que contro- versée, ne peut être antérieureDà 3d98, _rappdellle l'interprétation donnée par le e octnna _e a s líation des égyptiens par les ~é~reux. au sortu de l~gypte (C. F., XXII, 91). Ams1 nous sommes amenés à une fourchette assez étroite, allant d_e la fin 396 au début de 398. Si l'on y joint l'observat1on que dans une liste de morts illustres ponctuée d'un «pour ne point parler des vivants», qui figure en II, 40, 61, Ambroise n'est pas nornmé, on peut en conclure que le traité est antérieur à avril 397, date de la mort d'Ambroise, du moins à l'annonce de cette mort en Afrique. On peut donc situer la composition du premier fragment dans le cours des demiers mois de 396 et des premiers de 397. , Pourq~oi l'ouvrage fut-il interrompu ? Augustin ne s en explique nulle part et nous sommes réduits à des conjectun:~· La multitude des tâches qui vont de plus en plus s imposer à l'évêque, cette sarcinaJ qu'il d'JipVoir M.iOURJON, «Sarcina : un mot cher à I'évêque 258-~ne,., echerches de Science Religieuse, 13, 1955, p. 10 INTRODUCTJON oque si volonticrs, ct lc souci d' éV observer pan;ru ~es tâchcs4, 50'::; ~rdre d'urgcncc à plication. Il s y aJoutc peut-êtrc un ~up s<lr une eit ce des considérations d' oppon ~ré rc de conve nan • ,. un1t L' - effet, s mterrompt au moment ou il ~ ouvrage, e:rler des tropes. Or, quand il reprcn~reprend de P nte ans plus tard, un long dévc\oppc \ ouvrage t~nsacré, à propos ~es tropes, à Tyco::nt va être [,'ber regularum \u1 apparait commc s, dont \e d:e,tégese biblique préci~u,r.. Or Tyco~f u:uvrage écn ·vain et exégete donatiste. Était-i\ op est un d' , . P<>rtun de publier, ~u cdours an~lee~ ag1tées par \e combat antidonat1ste, es pages e og1euscs pour un me h ? N m redu parti advers~ : ous ne_ pouvons que poscr la question. Mais 11 nous para1t assez nature\ de \e f . si nous te~ons compt~ de quelques ligncs d'une ,::; d'August~n ààAAurtms _de _ Carthage. Trois lcttrcs d'Augustm ure ms t~mo1gne~t du souci dcs deux évêques pour la format1on des 1eunes clercss. Orla lettre 4~, à sit~er au début d~ l'épi_scopat, évoquc un projet d Aurel~u~ co~cemant l entrame~nt des jeuncs clercs à la préchcat1on (sanctam cog1tationem, com- mente Augustin) et la réalisation de ce projet (effectu)6. Augustin, associé sans doute par A.ure\ius à l'entreprise, demande que \ui soient envoyés les tex.tcs des sermons prononcés là-bas ... <<car je ne néglige pas ce que tu m'as demandé»1 . Si rien n'est précisé, il est . cependant aisé de conjecturer que la technique oratoire est en question. Et Augustin de demander à son tour : «Pour ce qui est des sept regles de Tyconius, cornrne je l'ai déjà souvent écrit, j'attends 4. Voir, par exemp\e, Ep. 139 (CSEL 44, p. \53, 10-20). 5. Ep. 22, 41 et 60 (CSEL 34, p. 54-62, 81-84, 221-222). 6. Voir CSEL 34, p. 81, 11-13. 7. Jbid., p. 83, 16-18. P' tNTRODUCTION u'il t'en semble•». Cette lellre bien d'ap~ c:e q . •1 une date assez recente en connue n'a éré '"'~;Jna. EJ)e doit po~t l'être à re)ation avec le De d' bOrd parce que I on peut se de!U égard~- }'out ~ion de )'ouvrage n'aurait pas de,nander s1 11º1 ~1 rru.Je d'AureJius. ou une mise en pour origine le si eà la question d'Augustin sur garde de 5'.' pari, .1 en effet paraitre mal venu de Tyco~ius =, •1 ~u;.~~ a,uvre donatiste au moment ou ~n~i(Jer ! é:;'1affiúblir Je donatisme. D 'autre part, et d s ag1ssait us paraft plus importante, car elle cette rein:uque n~íntention même du traité, n'esr:ce nous éc= s1 ~r suggtre E. Hill•. suivi par ~- M. pas, ro 1 . .. - autresro n'est-ce pas Aurehus qui Green et p us1e-· ' . d 1 . aurait mis Augustin sur la vo1e e a rra_crar,o scriplurarum ? Aurelius avait _Pr~~ Augustrn dans J'épiscopat (392). ms Je conc1le d ~1ppone. en_ 393. nous Je voyoos s•appuyer sur ~ugustm encor~ s_,mple pdtre" ; il contiouera dele. farre quand_ cel~1-c1 sera devenu évêque. Le souci d une forma11on a donner aux clercs ne pouvaíl pas, _d'autrc _ pari. n~ pas être partagé par Augustin. Le t~_ré théonque 90 est le De doctrina christiana ne scrait-d pas né de circonstances précises, d'exigcnces concrttes. comme _il en est presque invariablement des a:uvrcs d' Auguslln ? Ainsi se trouve précisée la situation du traité, non seulement en maritre de chronologie, mais quant aux ciJCOOstances qui l 'auraient suscité, puis pour un long 8. lbíd, 9. E. H1u.. •IN doctrillll chrl.stia111J : A Suggestion». Studia potrislica, v r, Bcrlin, 1962, p. 443-446. IO. Voir CSEL 80, Praefatio, p. VJII. li. Au$usti~ y prononcc dcvant I 'asscmblte des évi!ques un rr-;r CjUI dc\-iendra le fN fitk ~, symbolo (voi f R~trac1ationes. 12 INTRODlJcnolV ternps suspendu. Si en 4 reprend pour l'achever c'e 26 0 u 427 Jui parait importanr et ;,t évidemrnc~tAugustin 1 actuel le problême de ~ ; st sans dou qllc lc •uje~ ,n.inistêre uploads/Litterature/ agostinho-la-doctrine-chretienne-oeuvres.pdf