Transcriptions des enregistrements Transcriptions des enregistrements Dossier 1

Transcriptions des enregistrements Transcriptions des enregistrements Dossier 1 Ouvertures p. 12 Un jour, le fi ls du roi donna un bal où il invita toutes les personnes importantes. Les deux sœurs étaient invitées car elles prétendaient appartenir à la haute société du pays. Elles étaient enchantées et elles s’occupèrent immédiatement à choisir les habits et les coiffures qui les mettraient en valeur. Un travail de plus pour Cendrillon car c’était elle qui blanchissait et repassait le linge de ses deux sœurs : on ne parlait que des vêtements qu’on allait porter. – Moi, disait l’aînée, je mettrai mon ensemble de velours rouge avec un grand col de vraie dentelle ! – Moi, disait la seconde, je n’aurai que ma jupe ordinaire mais, par contre, je mettrai mon manteau à fl eurs d’or et mon collier de diamants, qui n’est pas mal du tout ! On cherchait une coiffeuse pour préparer et arranger les cheveux de ces demoiselles et on fi t acheter tous les produits de beauté qu’il leur fallait. Elles appelèrent Cendrillon pour lui demander son avis car elle avait bon goût. Cendrillon les conseilla le mieux du monde et elle proposa même de les coiffer, ce qu’elles acceptèrent. Pendant qu’elle les coiffait, elles lui disaient : – Cendrillon, est-ce que tu aimerais aller au bal ? – Ah ! Mesdemoiselles, vous vous moquez de moi, ce n’est pas ma place. – Tu as raison, on rirait bien si on voyait une servante aller au bal. Une autre que Cendrillon les aurait coiffées de travers ; mais elle était bonne et elle les coiffa parfaitement bien. Elles restèrent presque deux jours sans manger tellement elles étaient heureuses. Elles cassèrent plusieurs ceintures à force de les serrer pour avoir la taille plus fi ne et elles étaient toujours devant leur miroir. Enfi n, l’heureux jour arriva... La vie au quotidien Document 2 p. 14 1. Ce genre d’obligations est à mes yeux insupportable. C’est de la discrimination tout simplement et c’est déjà ce que vivent certaines personnes et en particulier certaines femmes dans l’entreprise. 2. C’est évident qu’un dresscode de base est nécessaire, en particulier pour les fonctionnaires, les banquiers, mais il faudrait pas qu’on en arrive à tous porter des uniformes ! 3. Et pourquoi ne pas robotiser les salariés, pendant qu’on y est ! Allez hop, tous dehors et on met des robots à l’apparence et à la pensée unique à la place ! Et pour les augmentations de salaire, on vient dans quelle tenue ? 4. Même si je comprends le besoin d’avoir sa propre identité, j’apprécie la tenue correcte, la politesse, le savoir-être. Ça me paraît indispensable ! 5. Tous les jours, je me dis : « Mais qu’est-ce que je vais me mettre ? » Ça fait rigoler tout le monde à la maison... Au moins, avec des consignes précises, je n’aurais plus de problèmes ! Outils pour Document 1 p. 16 Bonjour à tous, voici notre rendez-vous hebdomadaire : Un recruteur vous coache ! Aujourd’hui, nous recevons Elsa, une jeune styliste à la recherche d’un premier emploi. Écoutez son entrevue conseil avec Joël, notre coach en entretien d’embauche. – Bonjour Elsa. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? – Bonjour, eh bien je suis une jeune styliste qui vient de sortir d’une école, d’une école de stylisme et je voudrais savoir comment trouver un employeur susceptible d’être intéressé par mon profi l : je souhaite travailler pour une maison de couture et je voudrais parvenir à mettre en valeur ma créativité. – D’accord, alors je pense que le support Web est vraiment à exploiter : blog, profi l Facebook, myspace, peu importe... Il faut profi ter des nouvelles technologies et des réseaux sociaux. Le blog, ou la page personnelle, ça va aussi vous permettre de montrer à l’employeur que vous maîtrisez Photoshop, et d’autres logiciels. Et, au-delà de ça, je pense qu’il faut qu’on y retrouve votre univers créatif, ce serait pas mal que vous puissiez mettre aussi quelques exemples de vos travaux d’école, quelques fi ches techniques les décrivant, etc. Et vos voyages, quelques photos, pas forcément votre intimité mais vraiment l’univers dans lequel vous gravitez. – D’accord. Et, pour ce type d’entretien, on attend du styliste qu’il soit habillé de façon plutôt neutre ou justement qu’il montre sa créativité même à travers sa façon de s’habiller ? – En fait, c’est important de montrer qu’on a une vraie personnalité évidemment, on s’attend pas à ce que vous arriviez en tailleur, c’est certain, mais il faut pas non plus aller trop dans l’excès. Le petit point en plus, ce serait d’arriver à réinterpréter l’univers de la maison pour laquelle vous allez vous présenter mais à votre manière, c’est-à-dire porter une tenue personnelle mais compatible avec l’environnement professionnel, qui corresponde à l’image de marque de la maison, à son style, à son univers. Il faut montrer en deux secondes ce que vous pouvez apporter à l’entreprise, faire sentir que vous êtes observatrice et intuitive. – À la fameuse question « donnez-moi trois de vos qualités et trois de vos défauts », j’ai envie de répondre « motivée et dynamique » et « exigeante et éparpillée ». Je n’ai pas trouvé de troisième qualité ou de troisième défaut. Que répondre ? – Vous pouvez vous préparer à cette question en amont. Le recruteur, là, il fait appel à votre prise de recul et à votre honnêteté intellectuelle. « Motivée et dynamique », écoutez, très honnêtement, les candidats le sont tous au moins le jour de l’entretien. Profi tez de cette occasion pour vous démarquer et pour mettre en avant vos atouts. Montrez que vous êtes réaliste et effi cace, que vous connaissez avec précision les techniques de production et les lois du marché et surtout que vous possédez une bonne résistance physique et nerveuse, car vous pouvez avoir à travailler plus de douze heures par jour aux temps forts des collections. Quant aux défauts, c’est vrai que c’est pas toujours quelque chose de simple à aborder. Pour le formuler peut-être de façon un petit peu plus positive, n’hésitez pas à dire que vous êtes prête à faire des efforts pour progresser et que vous savez vers quoi vous devez aller pour mieux faire. Points de vue sur Document 4 p. 19 1. C’est vrai que les feux de la popularité sont devenus hyper exigeants. Les politiques, tout comme les stars, sont devenus esclaves des codes de l’apparence : être jeunes, rester mince... avoir le teint bronzé. Je crois qu’ils ne peuvent pas y échapper... 2. C’est complètement débile la chirurgie esthétique. Ces personnalités donnent un très mauvais exemple, surtout pour les ados qui feraient tout pour ressembler à leurs stars du moment. Les plus débiles, c’est les parents, ah eux, il faudrait leur faire une chirurgie esthétique du cerveau. 3. Bien, pour moi, c’est simple ! On ne lisse pas son visage sans lisser son discours... alors, si les hommes politiques font autant attention à l’apparence, c’est pour cacher la misère. Ça veut dire qu’il n’y a plus de profondeur, plus d’idées et que tout reste en surface. 4. C’est vrai que si le complexe devient obsédant, il est préférable de consulter pour avoir les conseils d’un spécialiste et vérifi er si la demande est fondée ou si c’est dans la tête... mais c’est probablement crucial pour les personnalités publiques. 5. Ce qui me semble important, c’est qu’ils sont soucieux de leur image, et ça s’explique. Ils le font parce qu’ils savent très bien que les électeurs ne donneront pas leur voix à quelqu’un qui leur renvoie une image négative. On préfère toujours les gens beaux. Ça a toujours été comme ça mais maintenant on a plus de moyens pour le faire. C’est tout ! Outils pour Document 2 p. 21 Bienvenue dans notre émission Si on parlait d’amour ? Notre thème d’aujourd’hui : « Ils se sont rencontrés sur Lovic », écoutez-les témoigner. 1. Hélène, 40 ans, architecte, va se marier avec Greg, entrepreneur, 45 ans : « Je suis tellement heureuse de me marier et d’avoir rencontré l’homme de ma vie. Je trouve incroyable qu’il corresponde si bien à ce que j’attendais. Je suis très reconnaissante, je regrette seulement de ne pas être allée sur Lovic plus tôt. » 2. Jacques, 47 ans, ingénieur, a rencontré Valérie, 33 ans, décoratrice : « Moi je craignais que les relations restent très superfi cielles. Mais j’ai eu envie de faire des efforts, j’ai persévéré et voilà ! J’ai été très surpris que nous ayons réussi à nous connaître si bien par Internet... » 3. Sébastien, 29 ans, conseiller en relations publiques : « J’ai horreur de parler aux gens sans les voir, mais j’ai voulu essayer. En fait, j’ai été très déçu que la plupart des fi lles ne m’aient pas donné de rendez-vous. » ('(deux cent douze Transcriptions des enregistrements Paroles en scène p. 22 Sur tous les tons Activités 1 et 2 1. Il faudrait que vous commenciez le plus tôt possible. 2. uploads/Litterature/ ae3-le-transcriptions.pdf

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