RÉVÉLATIONS LE TESTA OU LE RÉ De la fi liation 36 L’EGYPTE N° 16 R éaliser la sy
RÉVÉLATIONS LE TESTA OU LE RÉ De la fi liation 36 L’EGYPTE N° 16 R éaliser la synthèse d’une en- quête aussi riche en infor- mations n’est pas une chose simple. La raison étant que le «Testament de la Vierge» est plus qu’un livre. Il s’agit plutôt d’une ex- périence de reconnexion avec notre passé lointain et oublié, une expéri- ence qui se vit de page en page grâce à un travail d’analyse très approfondi et formidablement documenté, pour un sujet généralement regardé com- me codé. Le Testament de la Vierge regorge de singularité. La première origina- lité qui saute aux yeux est qu’aucun auteur ne s’était lancé jusqu’ici dans la périlleuse rédaction d’une étude aussi fouillée sur le thème de l’as- sassinat et de la résurrection d’Osi- ris... Tous les lecteurs intéressés par l’Égypte ancienne savent pourtant que ce sujet forme le fondement de la religion égyptienne ! L’aventure était d’autant plus risquée qu’elle bouleverse sur bien des points ce qui est généralement admis par l’égyp- tologie et elle implique une relecture à grande échelle de notre histoire et de ses dogmes. Nous sommes juste- ment au cœur d’une remise en cause de bien des enseignements et du fon- dement des trois grandes religions. Le Testament de la Vierge oblige le lecteur à se débarrasser de ses visions conformistes du monde, de l’univers et de Dieu, tout en ne cessant d’ap- porter des arguments, clairs, précis et souvent incontestables. Nombreux sont les points qui incitent le respect face à cette étude hors norme qui possède un ton juste, sans jamais dévier dans la facilité, la dérision ou l’autosatisfaction. Certaines informations contenues dans cet ouvrage sont connues de peu «d’initiés» et, jusqu’ici, jamais véritablement révélées au grand publique. D’autres nous semblent sorti tout droit du fond des âges, moyennant démonstrations musclées et nouvelles hypothèses inédites pour un sujet aussi complexe et mystérieux. C’est parfois comme sur le fi l d’un rasoir, mais surtout sur les ailes du Phénix, qu’Anton Parks nous invite à un voyage rare et passionnant au cœur de nos origines et de la source des religions… Suite à notre dernier numéro, où nous vous présentions en dernière minute le nouvel ouvrage d’Anton Parks, le Testament de la Vierge, aux Editions Nouvelle Terre, voici le dossier promis concernant ce livre remarquable à bien des égards. 37 L’EGYPTE N° 16 MENT DE LA VIERGE VEIL DES CONSCIENCES d’Isis et d’Osiris au Christianisme ! JAMES G. ROOMS LA GENÈSE : ENTRE SUMER ET L’ÉGYPTE La genèse de l’expérience humaine est incontestablement originaire de l’Afrique et de l’Orient ancien. La relecture historique d’Anton Parks fait intervenir une communauté très avancée au cœur des montagnes du Taurus, dans l’actuelle Turquie. Se référant aux tablettes sumériennes dites de Kharsağ, considérées comme les plus anciens documents de la pla- nète, l’auteur nous explique que cette communauté est décrite comme étant en avance sur le reste du monde. La lignée divine dresse une cité remar- quable et crée une société agricole et arboricole alors que «l’humanité rampe à quatre pattes» nous disent les textes… (voir illustration de la ta- blette-Kharsağ ci-dessus). Nous avons demandé à Anton Parks de nous expliquer en quoi ces tablet- tes sont importantes et leur rapport avec Osiris, voici sa réponse : «Les tablettes de Kharsağ ont fait l’objet d’une seule tentative de traduction savante, celle de 1918, par un certain George Barton, avant que le grand spécialiste en la matière, Samuel Noah Kramer, ne fi nisse un jour par avouer que ces tablettes d’argile lui semblaient inintelligibles. Incompré- hensible, je ne le pense pas, mais dif- fi cilement acceptable par leur conte- nu : oui ! Nous devons la seconde tra- duction à Christian O’Brien (1985), une bonne transcription qui va à peu près dans le même sens que celle de mon ami Don Moore (2007) à qui j’ai emprunté des extraits pour mon ouvrage. Les tablettes de Kharsağ posent un problème important au sein de la communauté scientifi que, car il y est décrit une civilisation-mère hau- tement cultivée, située en des temps très reculés et indéterminés. Il est question de l’Eden – le jardin de la colonie – perché dans les montagnes, et d’un certain «dieu» dénommé Enki, à qui l’humanité doit son ni- veau d’évolution et de progrès. Nous sommes en pleine Genèse, mais ver- sion sumérienne, diffi cile de ne pas se rendre compte que les scribes hébreux ont puisé dans la littérature mésopo- tamienne ! Dans le Testament de la Vierge, comme dans mon précédent ouvrage Adam Genisis, je démontre qu’Enki est un personnage clé, «le Serpent Instructeur» des dieux qui L’EGYPTE N° 16 38 portera le nom d’Asar (Osiris) plus tard. Enki, comme Osiris, sont des civilisateurs, lesquels vivront chacun dans un endroit souterrain et aquati- que, respectivement dénommés Abzu à Sumer et Abdju (Abydos) en Égypte. Enki et Osiris possèdent leurs jumel- les : Ereškigal et Isis-Hathor. Toutes les deux sont regardées comme ayant un rapport étroit avec le monde des morts que je situe dans les souter- rains du plateau de Gizeh, haut lieu d’initiation où les pharaons morts étaient ritualisés. J’apporte beau- coup de preuves venant à témoigner du fait que nous faisons face à des mêmes personnages historiques et non mythologiques. Ces découvertes (comme bien d’autres) sont capitales, car elles démontrent que les légendes sumériennes et égyptiennes racontent strictement la même histoire». (voir photo carte de Karsag page préce- dente). Anton Parks nous soumet de larges extraits de ces tablettes rares et presti- gieuses, trouvées au 19ème siècle dans l’ancienne ville irakienne de Nippur. Après une interprétation captivante de ces documents, le Testament de la Vierge nous plonge dans la mythi- que Atlantide, version égyptienne… Une fois encore, les démonstrations ne manquent pas de détails et procu- rent aux lecteurs inexpérimentés dans le domaine de l’Égypte ancienne, des précisions capitales qui lui permet- tront de comprendre l’univers parti- culier de cette civilisation pré-pha- raonique. RÉVÉLATIONS A droite : L’Osireion En-dessous : Eclairage du bassin de L’Osireion L’ATLANTIDE ÉGYPTIENNE Parks situe cette Atlantide ou A’amenptah («le lieu grand et sta- ble de Ptah» en égyptien), au niveau des îles Canaries, en face du Maroc. La décomposition sumérienne de ce même nom, reproduit dans les tex- tes funéraires, se traduit en A-MEN- PTAH («la couronne d’eau de Ptah») selon l’auteur qui précise que Ptah est une image primitive égyptienne d’Enki, avant qu’il ne devienne Osiris. De l’A’amenptah sera tiré l’Amenta ou l’Amenti des grands li- vres sépulcraux pharaoniques, le lieu d’origine des dieux égyptiens, un ter- ritoire inaccessible pour le commun des mortels, transformé en domaine de l’au-delà. Les anciens Guanches de l’île centra- le des Canaries se nommaient Ua’n- Chinet («homme(s) du volcan»). An- ton Parks nous signale qu’il s’agit d’un terme à consonance égyptienne sous la forme de Ua-Shenit ou Ua- Shentit, respectivement «détaché de la déesse Vache (Isis-Hathor)» et «détaché d’Isis». Nous expliquerons plus loin la raison de ce nom. Ci-contre : Hiéroglyphe Ua-Shenit : « détaché de la déesse Vache (Isis-Hathor) » Anton Parks nous apprend qu’Isis semblait diriger l’A’amenptah (l’At- lantide) lors des absences de son époux qui partait civiliser le monde. Un passage du chapitre 17 du Livre des Morts fait d’ailleurs référence à Isis, «la divine prophétesse venue de l’Occident (l’Atlantide)». Mais inter- viennent deux évènements qui parais- sent se succéder de près. Le premier est l’assassinat d’Osiris, dans son domaine d’Abdju (Abydos). Parks envisage fortement qu’Osiris et ses suivants auraient fait l’objet d’une attaque surprise par Seth et 71 de ses acolytes. C’est lors de cet événement qu’Osiris aurait été assassiné. L’EGYPTE N° 16 39 Dans le chapitre 4 de la quatrième partie du Testament de la Vierge, Parks relève un point étonnant : les 71 assaillants de la littérature égyptienne (Seth et ses 71 complices) rappellent le chiffre 71 qui comptabilise les membres du grand conseil ou Sanhé- drin auxquels les Ecritures imputent le procès de Jésus et donc sa mise à mort. Toujours d’après le Nouveau Testament (Marc, Mathieu et Luc), ce conseil semblerait s’être réuni excep- tionnellement de nuit, alors que les textes funéraires égyptiens évoquent le meurtre d’Osiris comme s’étant dé- roulé le soir ou pendant la nuit. Parks nous donne son point de vue sur l’assassinat d’Osiris : «Je pense qu’Osiris a subi un meurtre rituel. Les textes funéraires expliquent de fa- çon fragmentaire le drame : le corps d’Osiris aurait été retrouvé fi celé sur un des arbres sacrés qui se trouvaient probablement sur la colline laquelle recouvrait le temple souterrain d’Osi- ris, l’Osireion, sans doute dénommé autrefois EN-GUR («jusqu’aux pro- fondeurs») en sumérien et Enkhu’ur («pour la gloire du chef») en égyptien ancien. Le géographe romain Stra- bon nommait l’Osireion «le grand puits». Ce temple est très ancien et ne date en aucun cas de l’époque du roi Sethy 1er. J’ai découvert sur un de ses murs des traces de coquillages ma- rins, ce qui suppose que l’eau de mer aurait submergé l’Osireion il y a plu- sieurs milliers d’années. [voir photo ci-dessus de l’Osireion-coqillages marins]. La uploads/Litterature/ a-parks-le-testament-de-la-vierge-pdf.pdf
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- Publié le Oct 12, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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