MANANNÁN OU: MANANNAN-BEG-MAC-Y-LHEIR: OÙ IL EST DÉMONTRÉ QUE LES AFFAIRES REPR

MANANNÁN OU: MANANNAN-BEG-MAC-Y-LHEIR: OÙ IL EST DÉMONTRÉ QUE LES AFFAIRES REPRENNENT EN KELLYÐÐON O Mongan, O Manannán, Your wandering is not frequent In the land with living heart 1 Manger son chapeau n’est jamais une opération très agréable, surtout s’il a été orné de plumes de faisan, de pièces en argent, etc. Je dois pourtant m’y résoudre une fois de plus. J’ai soutenu depuis longtemps que le personnage au chaudron du Chaudron de Gundestrup était CuC’hulain (cette écriture, où le c’h doit être prononcé faible, comme dans l’allemand Ich, est destinée à approximer la prononciation irlandaise du mot.) Je suis malheureusement obligé de remettre cette hypothèse à plus tard. Reprenant une fois de plus la question, je redécouvre le texte d’Henri Hubert sur le Gweil-gi, et je m’aperçois alors d’un qui pro quo entre lui et moi qui m’amuse plutôt. Grace à Hubert, je découvre que le personnage qui incarne le hereafter sur ce chaudron est Manannán (diverses écritures) ; mais le plus drôle est que Hubert se trompe, et interprète le personnage au collier de monstres sur la partie extérieure du Chaudron comme Manannán ! Ainsi, Hubert me permet, alors que la chose semble lui avoir échappé, de dire que la plaque CuC’hulain est en fait la plaque du dieu de l’au-delà, Manannán, et non pas celle de notre bien-aimé prédécesseur…. Par ailleurs, on a montré que ce dieu est le possesseur légitime du peir dadeni, le chaudron de résurrection, et qu’il s’en sert bien pour faire renaître les guerriers morts au combat, comme c’est le cas d’Oðin sur la pierre tout à fait unique de Stora Hammars 1. Ainsi, CuC’hulain semble disparaître du paysage. Mais je suis assez tenace, et je compte bien l’y faire rentrer, en soutenant en temps voulu que cet homme, Finn, et d’autres dieux, sont des figures locales d’un personnage semblable à travers la koinè kelte. Je peux alors revenir sur une démonstration que j’ai faite depuis un moment déjà. J’ai soutenu que le personnage « androphage » du Chaudron était, non pas Manannán, mais Lugh. J’argumente à nouveau. <Balor, le grand père de Lugh et de ses frères, craint fortement la menace que font peser sur lui ses petits fils. Il les fait jeter à la mer, de sorte que deux d’entre eux sont dévorés par des animaux marins, tandis qu’un seul survit, Lug, Llew, etc., sauvé par une baleine qui le prend sur son dos> Il est aisé de reconnaître dans ce mythème celui de <Persée sauvé par un dauphin>, qui figure, comme par hasard, sur la plaque Lugh du Chaudron… La solution de ce symbole du <collier d’animaux dévorateurs> est alors aisée à trouver : il s’agit des deux frères de Lugh qui ont été tués, et Lugh les porte au cou comme un souvenir de son appartenance. Je considère donc que Hubert s’est trompé dans son interprétation, mais qu’il m’a rendu un immense service par son erreur, en me mettant sur la piste de Manannan. * Il y a mieux ! Je pourrais considérer l’affaire Lugh classée sur le Chaudron, si ce n’est que, revenant sur le fabuleux texte de Frederick Graham Millar, je vois germer en lui une multitude d’hypothèses à exploiter dont je m’étonne qu’elles n’apparaissent à personne. Entre autres, citant un autre auteur, FGM établit l’équivalence Lugh-Cernunnos, ce qui me débarrasse de ce personnage encombrant issu de la dégénérescence gallo- romaine des dieux. Je vous laisse reprendre ce texte, que je commenterai un jour, en vous rappelant que, du fait de la précession des équinoxes, le personnage qui, à date ancienne, tenait la place de Lugh était en Hercules, et que c’est à la précession que l’on doit son déplacement en Boötes. J’ai peut-être trouvé une petite erreur de FGM. Il affirme que, au 4 août, date de Lughnasadh, il existerait une pluie d’étoiles filantes qui proviendrait de Boötes. Après avoir consulté diverses tables, je n’ai rien trouvé de semblable. Mais cette erreur nous fait progresser : Boötes est vertical de Virgo. Or le soleil est dans Virgo en juillet- août, ce qui nous permet de conjecturer avec force probabilité que, non seulement Lugh est bien fêté à cette date, soit à Midsummer, midsommar, mais que la plaque Lugh nous donne à voir le rite de célébration de Lughnasadh à date ancienne. La suite au prochain numéro. Ce texte est antérieur à celui que je consacre à Manannan. Toutefois, il comporte des données intéressantes que je ne crois pas nécessaire de détruire. CHAUDRON DE GUNDESTRUP, AUTRES PROPOSITIONS (2017) Cette note est destinée à présenter une hypothèse de travail à propos des mythes kelts, et en particulier concernant le Chaudron de Gundestrup. Les Kelts, ayant eu la détestable habitude de ne pas écrire, de vastes régions de la koinè kelte ne nous ont livré aucun matériel écrit, qui nous permettrait de mieux avancer dans la constitution de leur monde symbolique. Nous devons donc extraire des textes enfin rédigés à date tardive, en Irlande, les mythes dont nous trouvons des traces factuelles dans d’autres régions de la koinè, en particulier dans les Balkans, puisque, grâce à BalkanCelts, nous avons déjà mis en évidence Badb/Morrigan, le Serpent à Tête de Bélier du Chaudron de Gundestrup, dont le nom reste inconnu pour l’heure. Nous ne disposons à ce jour que de cet extraordinaire objet qu’est le Chaudron pour accéder à la connaissance des mythes keltes préchrétiens. La supposition que je ferai est la suivante : étant donné que nous disposons des deux cycles irlandais, la Branche Rouge et le Cycle de Finn, nous devrons supposer que ces données mythiques étaient répandues sous d’autres noms dans d’autres régions de la koinè. Comme leur nom nous est inconnu, nous les nommerons par leur nom irlandais, faute de mieux, en supposant que les variantes de ces mythes nous permettent de trouver la trace de mythes disparus ? Supposons que nous observons deux équipes de rugby jouer ; nous ne nous préoccuperons pas de savoir laquelle des deux équipes a gagné, celle de Finn en Connacht, ou celle de CuC’hulain en Uladh, mais nous chercherons à reconstituer les règles du rugby en observant le jeu des deux équipes, et en supposant qu’elles étaient les mêmes en Thrace. Si l’on admet cette hypothèse, on peut avancer de nouveaux pions. Nous avons déjà reconstitué de manière significative les scènes du Chaudron de Gundestrup, grâce surtout à l’article fondateur de Frederick Graham Millar, hélas disparu depuis longtemps, dans lequel celui-ci a inauguré pour moi, l’interprétation du Chaudron, en avançant que le personnage central du Chaudron est Lugh, identique au Bouvier astronomique, et non pas un obscur dieu gaulois de la période de dégénérescence de l’invasion romaine. De plus, j’ai ajouté que ce dieu n’est nullement assis en tailleur, comme on s’obstine à le dire, mais danse, en présence des dieux, le dieu-cerf et la déesse Arkh-Thémis, la Grande Ourse. La raison simple qui donne cette impression d’assiette en tailleur vient simplement du fait que l’orfèvre n’a pas eu la place de dessiner correctement les jambes de son personnage, en raison de la contrainte technique imposée par la forme de la plaque. Il a eu exactement le même problème avec la plaque CuC’hulain, lorsqu’il a essayé de représenter le peir dadeni en respectant la symétrie d’ordre 3 qui définit les scènes du Chaudron, et où il a dû renoncer à cette mise en scène, en raison de l’importance des personnages de la scène. Après avoir extrait, grâce à divers mythèmes indo-européens, le sens général du Chaudron, on peut tenter une interprétation plus exactement Kelte de cet objet, qui n’annule en rien les résultats précédents, mais s’y ajoute en strates superposées et connectées l’une avec l’autre. Le Chaudron a 5 plaques internes, plus une plaque centrale. Ces 5 plaques racontent l’histoire de la naissance et de la renaissance des êtres. Elles n’ont rien à voir avec la fantasmatique scène de sacrifice humain que l’on s’obstine à y voir. La scène où CuC’hulain fait revivre les guerriers morts au combat en les trempant dans le peir dadeni est identifiée en ce sens depuis un siècle par Henri Hubert. Combien de siècle faudra-t-il pour que les archéologues se donnent un peu la peine de penser au lieu de se livrer à leurs fantasmes les plus primitifs ? Il en va exactement de même sur la pierre de Stora Hammars 1, où l’on croit discerner une scène de sacrifice humain, alors qu’en réalité, Oðin, penché sur un guerrier mort qui vient d’arriver au Valhalla, est en train de le faire renaître, grâce à l’apport de l’éclair de þor et de la formule magique du Valknut, dans une scène tout à fait digne de la naissance de Frankenstein, qui en est la réalisation actuelle la plus fiable! Nous pouvons donc risquer les hypothèses provisionnelles suivantes : PLAQUE LUGH J’ai assez commenté cette plaque pour ne pas y revenir ! PLAQUE TARANIS J’ai montré que cette plaque ne représente pas simplement Taranis, mais aussi l’un des Frères d’Hélènè, fille du Dieu- Tonnerre, qui vient arracher uploads/Litterature/ a-ithavoellr-s-x27-assemblent-les-dieux-puissants-14.pdf

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