TEMPLE ELU COHEN Notice sur les grades MAÇONNERIE ADONHIRAMITE ET MAÇONNERIE DE
TEMPLE ELU COHEN Notice sur les grades MAÇONNERIE ADONHIRAMITE ET MAÇONNERIE DES ELUS COHENS Textes & documents pour l’étude de la théurgie des Elus Cohens Rituels, Plans et tracés d’opérations, Catéchismes, Instructions, Répertoires & Figures diverses Ordre des Chevaliers Maçons Elus Cohens de l’Univers Chapitre Josué TEMPLE ELU COHEN Notice sur les grades MAÇONNERIE ADONHIRAMITE ET MAÇONNERIE DES ELUS COHENS Textes & documents pour l’étude de la théurgie des Elus Cohens Rituels, Plans et tracés d’opérations, Catéchismes, Instructions, Répertoires & Figures diverses Ordre des Chevaliers Maçons Elus Cohens de l’Univers Chapitre Josué L E présent document, à vocation d’information publique, est extrait du Cérémonial (volumes I et II) intégré au corpus rituel destiné à l’usage exclusif des Frères et Sœurs du Temple qu nous formons, et ce dans le cadre des travaux entrepris sous les auspices de l’Or dre des Chevaliers Maçons Elus Cohens de l’Univers. Précisons ici, au seuil de ce docu ment non-réservé, que ledit corpus est basé sur les manuscrits et documents originaux de l’Ordre (instructions, rituels et correspondances), dont une présentation générale es t faite en notre Fonds documentaire, mis à la disposition des chercheurs sincères, s ous les auspices du Collège Tiferet. Hormis les seules nécessaires adaptations dues à une mise en conformité avec l’époque actuelle, avec l’esprit et les conditions dans lesq uels nous œuvrons, le matériel qui y est présenté est strictement conforme aux documents initiaux, et donc à l’esprit de l’Ordre original. TRAITE DE LA NOTICE SUR LES GRADES (V. O.) NOTICE INTRODUCTIVE SUR L’ECONOMIE DES GRADES : I - STRUCTURE GENERALE DE L’ORDRE (Extrait du Cérémonial du Temple – I. Maçonnerie Adonhiramite) L A présente notice a pour but de présenter succinctement la progression des grades en usage au sein de nos Loges et Temples, tout en en expliquant le cadre général, part ant l’économie desdits grades. Quel est le but assigné à l’Institution Maçonnique ? La question est d’importance, tant et si bien qu’on a maintes fois tenté d’y apporter une réponse ; la réponse qu’on y apportera est tout aussi importante, aussi commencerons-nous par elle. Disons-le tout net ici : Qu’importe en réalité l’origine qu’on prête ou suppose à l’Institution Maçonnique ; qu’ ssortisse exclusivement à tel « Ordre de Société », construit sur le modèle (sinon la base h istorique) des anciennes corporations de bâtisseurs, ou à tel « Ordre de Chevalerie », o rganisé sur divers modèles historiques ; voire, qu’elle ressortisse à la Légende rosicruci enne (prenons ici ce terme – légende – au sens fort, nullement péjoratif) ; quelque référenc e à laquelle elle puise et prend force et vigueur, en définitive, elle ne saurait av oir de sens et pertinence (plus : d’utilité réelle) que dans la mesure où elle répond à plus ieurs buts complémentaires, aucun n’étant plus essentiel ou nécessaire que les autres : 1° l’Institution ou l’Ordre en son ensemble doit permettre aux Maçons de tous horizons d’éch anger, dans un vrai respect de nos usages respectifs ; 2° l’Institution ou l’Ordre en son ensemble doit permettre aux Maçons qui en sont les membres vivants et actifs d’êtr e pleinement citoyens, intéressés comme tout un chacun devrait l’être à la Société civile don ils ne sauraient se couper, en un mot leur donner matière à réfléchir et agir sur cette Société qu’ils font autant qu’ils en dépendent ; 3° l’Institution ou l’Ordre en son ensemble it offrir aux Maçons les outils d’un plein et entier épanoui ssement sur tous les plan s de l’existence, d’une pleine et entière réalisation de leur être, sur les plans individu el autant que collectif. A priori, les deux premiers buts sont assez généralement ad mis et plus ou moins mis en application ; à quelque Loge, Rite ou Obédience qu’on appa rtienne ; diversement, certes (ici, on sera plus sensible à l’aspect philanthropique voire social de l’art de construction ; là, davantage à l’aspect philosophique, voire s pirituel dudit art), mais tout de même pris en considération comme base de travail. Et nulle Maçonnerie respectueuse de ses buts et principes ne saurait y déroger ; qua nd même ce ne serait pas là le but ultime qu’elle fixe à ses membres. Le troisième but, qu ant à lui et quand il est considéré, est diversement apprécié et appliqué selon les Rites ou Systèmes pratiqués, voire selon les Loges elles-mêmes et la sensibilité de leurs membre s. Et c’est là, sans doute, qu’on voit le mieux les spécificités ; ce qui différencie le plu s les Loges et les Rites qu’elles pratiquent. Si pour beaucoup de nos Frère et Sœurs e n initiation, ce « travail sur soi-même » est tout entier compris dans les deux précédents buts, pour nombre de Rites ou Systèmes, dont le nôtre, il est une vraie pratique (u ne « opérativité » diront certains) qui a pour vocation de mener peu à peu le Maçon qui s’y e gage sur le chemin de ce que nous appellerons ici l’Eveil de l’Etre ; or, cet éveil do it certes conduire à l’accomplissement de son être individuel (et il ne saurait se lim iter aux seules R.L. Les Juges Ecossais n°2, F.L.L.S. - Chap. Josué, Or. de Lille 1 dimensions intellectuelle et psychologique de l’être : il faut un travail sur tous l es plans, du plus matériel au plus spirituel), mais il doit aussi lui permettre, s olidaire qu’il est de l’ensemble de la Création, d’agir à sa mesure sur certains plans ina ccessibles (difficilement en tout cas) au non-initié. Là réside la spécificité de ces Rite s qu’on dit communément « ésotériques », lorsque « spirituels » (pour reprendre le mot d’Alex Koyré) suffirait. « Etes-vous Maçon ? – Mes Frères me reconnaissent comme tel. » Voilà qui e dit assez sur les rapports réciproques entre Frères et Sœurs en initiation – reste cepe ndant à prouver qu’on est à la hauteur de sa prétention, et que cette qualité revendiquée n’e t pas un mot vide de sens ; aussi, tout spirituel qu’il est et se veut être, tout « opér atif » qu’il est et se veut être, notre Rite entend ne pas négliger cet aspect-là de l’œuvre açonnique, et tisser et maintenir des liens de fraternité et d’amitié avec nos Frères et Sœu rs travaillant différemment doit nous être un souci constant. C’est que, si les manières de faire sont diverses, il n’empêche, l’œuvre est bel et bien commune, chacun agissant dans la sphère qui lui est propre. D’où notre volonté de ne rejeter aucun Ouvrier a prio ri, dans le va ste chantier qui s’offre à nous ; et pas davantage de nous tenir à l’écart de nos pairs, en une desséchante et stérile autarcie. « Que fait-on en Loge ? – On y élève d es Temples à la Vertu et l’on y creuse des cachots pour les vices. » Voilà qui en dit be aucoup aussi sur les obligations envers soi-même et nos semblables au sein de la S ociété toute entière – encore faudra-t-il qu’on ait ou nous offre les outils pour cette tâch e, et que l’ouvrier s’en donne effectivement les moyens ; aussi, nonobstant le but u ltime qu’il se propose d’atteindre, notre Rite entend-il ne point négliger l’action du M açon au bénéfice de ses contemporains, dans l’« ici et maintenant ». Et c’est là encore, en c ocle commun de toute l’Institution qu’on saura trouver l’occasion de se rencontrer tou s, puisque participant mêmement d’un idéal de Société. ○○ Précisons-le d’ores et déjà, par la on d’une échelle complète des grades, notre souhait principal a été de replacer les cérémonie ressortissant à l’Ordre des Chevaliers Maçon Elus Cohens de l’Univers1 (puisque telle e st sa désignation complète) dans leur cadre historique, tel que voulu à l’origine par Ma rtines de Pasqually. Certes, nous y reviendrons, il devait secondairement repens er son action (mais, est-ce lui seul, ou sous l’influence de quelques-uns de ses d isciples d’alors ?...) ; il n’empêche, nous le verrons, le cadre initial conserve tout e sa pertinence et sa légitimité, et sans doute sont-ce des considérations purement hu maines (affaires de personnes notamment) qui ont fait qu’en son temps, Des « légitimes » Maçons, ou (Elus) Coëns est-il précisé en plusieurs documents historiques ; ainsi : Ordre des Légitimes Chevaliers Maçons dans le manuscrit Saint-Domingue, Ordr e des Légitimes élus coën, dans la lettre de Martines à Willermoz, en date du 20 juin 17 68. Arrêtons-nous ici brièvement à la graphie retenue : cohen en place de coën (mais, in sistons : coën prévaut dans les textes originaux) ; ce choix est avant tout motivé par ce qu’il présente l’avantage d’insister sur certaine fonction sacerdotale (même s’il est vra i qu’elle ne peut être historiquement rattachée à celle du Temple de Jérusalem) qui est in contestablement liée à l’état d’Elu Cohen ; de fait, il appert à l’examen des rituels et text es d’Ordre que, par nature ou destination, l’Elu Cohen a bien quelque fonction de « uploads/Litterature/ 134480600-temple-elu-cohen-thierry.pdf
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- Publié le Mar 07, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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