METHODES & TECHNIQUES R. STITOU TAT (test d’aperception thématique) : Adultes /

METHODES & TECHNIQUES R. STITOU TAT (test d’aperception thématique) : Adultes / CAT : Enfants Méthodes projectives I. Concept de projection II. Situation projective et ses différentes modalités à travers le TAT BIBLIOGRAPHIE : Le nouveau manuel du TAT : Approche psychanalytique » Chabert & Brelet L’ancien : « Les méthodes projectives » Chabert & Anzieu Françoise BRELET : « Le TAT, fantasme & situations projectives » Examen : QCM en deux parties sur le TAT, un Gély-nargeot, un Stitou Ne peut faire passer un test que quelqu’un l’ayant dépouillé, il ne suffit pas d’un technicien. Ce qui est important est la rencontre clinique. Il faut aussi prendre en compte pleins d’éléments, par exemple un adolescent qui est en plein chamboulement peut avoir un résultat psychotique si l’on ne prend pas en compte son environnement/ses secousses.. Etc. La technique est importante si elle est articulée par un regard, une écoute clinique. Définition de la psychologie clinique : LAGACHE : La psychologie clinique est une psychologie appliquée et concrète. Elle est d’abord une pratique appliquée sur une méthode clinique visant un objet, l’homme en conflit (division entre le moi et l’image que j’ai de moi) et procédant essentiellement par analyse de cas. ANZIEU réactualise la définition et apporte des précisions : C’est une psychologie individuelle et sociale, normale et pathologique. Elle concerne le nouveau-né, l’adolescent, le jeune adulte, l’homme vieillissant, & enfin le mourant. La psycho clinique remplit trois grandes fonctions. - Fonction de diagnostic (connaitre à travers) : Connaitre le mode d’organisation psychique qui sous-tend le rapport au monde du sujet - Fonction de formation : Opérer un déplacement des formes de pensées figées dans des préjugés vers une meilleure perception d’une réalité à traiter. - Fonction d’expertise : Il s’agit d’amener un avis capable d’éclairer le demandeur sur le comportement/fonctionnement psychique d’un sujet. Parmi les outils d’un clinicien, figure les épreuves projectives. On prend le temps de l’écoute, du regard avant de décider de faire passer un test puis on explique au sujet qu’on va lui faire passer le test et on lui explique comment puis on lui restitue mais pas n’importe comment. Il y a chez chacun une dimension dans laquelle le sujet accroche, il faut donc la chercher, montrer ou peut-il porter un intérêt.. (On appelle ça un point de fécondité) Le but de l’examen psychologique est d’orienter un sujet vers un travail approprié : il est important de faire préciser la demande ! Jean louis Petinelli : Les épreuves projectives sont une une investigation dynamique de la personnalité qui s’expriment à travers un matériel peu structuré ou ambigu que le sujet construit à sa guise en lui donnant une ou plusieurs significations révélatrices de ces modes de résolution de conflits, de son appréhension de la réalité, de ces mécanismes de défense ou de son économie affective. Les productions du sujet font l’objet d’une interprétation et non d’une appréciation en termes de bonne ou mauvaise réponse. Chaque réponse est singulière au RORSCHACH. (Crée en 1929) Test du RORSCHACH : test psycho-diagnostique, comporte 10 images/planches. Lors de sa passation il est demandé au sujet tout ce qu’il pourrait voir dans ces tâches. Il est important de préciser au sujet qu’il est libre de voir ce qu’il veut et qu’il n’y a ni bonne ni mauvaises réponses. Ses réponses font l’objet d’une analyse (psychogramme) et la synthèse des résultats fournit une interprétation qui apporte des informations sur la nature des mécanismes de défense, l’organisation du moi, le rapport aux autres et au monde… etc Tout ça abouti à un diagnostic de structure ou d’organisme psychique TAT : Test d’aperception thématique (prise en compte des processus psychiques) MURRAY, inventé en 1935. Les images/planches sont constitués par des dessins, des photographies, des reproductions de tableau ou de gravures et il y a une planche blanche (n°16) qui est passée aux hommes ET aux femmes. VICA SHENTOUB a remanié ce test dans les années 70 et l’a simplifié Le sujet est invité a raconté une histoire à partir de chaque planche, à travers son récit il va manifester sa capacité à mettre en œuvre des mécanismes de défense qui lui permettent d’élaborer une histoire. L’image est capable de révéler quelque chose chez le sujet, et d’étudier ses mécanismes de défense. Dans chaque planche il y a un contenu manifeste (que l’on voit) et un contenu latent qui va provoquer la projection du sujet. On fait avec le TAT des hypothèses de diagnostic comme avec RORSCHACH que l’on fait en général passer ensemble. CAT (Children aperception test / jusqu’à 12/13 ans) : Au lieu d’avoir sur les images/planches des humains, on voit des animaux. 1 SYMONDS (CAT dérivé/adapté pour les adolescents) : les planches représentes des personnages aux traits d’adolescents. PATTE NOIRE inventé par Louis Corman qui représente un petit cochon Test du Village (ARTUS et MABILLE) : On demande au sujet de bâtir un village avec un matériel miniaturisé et le sujet va projeter sa manière d’être au monde dans un espace donné. MAPS : Sorte de décor de théâtre avec lequel le sujet va construire une histoire. Test verbal/ Test des trois personnages : (Madeleine BACKES THOMAS) Test très peu chargé en éléments culturels et tiennent lieu de supports projectifs. Très utilisé pour sujets issus d’autres cultures. ANZIEU parle de méthodes projectifs et déteste le mot TEST, car la méthode évoque la dimension clinique et plus humaine. Psychologie de la forme : (VON EHRENFELS & WERTHEÏMER en Allemagne KURT LEWIN en Amérique) Toute perception est une construction. La GESTALT théorie c’est l’étude de la manière dont le processus perceptif structure la réalité. Elle ne prend pas vraiment en compte le sujet, elle étudie les conditions externes de la perception alors que la psychologie projective va s’intéresser aux conditions internes de la structuration de la personne. La deuxième source d’influence est la psychanalyse, dont se servira Karl YOUNG, il prendra en compte la dimension de l’inconscient. Il se sert du test de l’association de mots. Young comprend que les associations qu’on croyait déterminés par des aspects formels et mécaniques sont sous tendus par une autre dimension (l’implication du sujet rentre en compte), ce n’est pas purement mécanique. Cette épreuve comporte 4 listes de 100 mots. On prononce un mot devant le sujet, le mot « inducteur » et il doit dire le plus rapidement possible le premier mot qui lui vient à l’esprit en réponse. Il a dégagé deux grands types psychologiques : L’introversion et l’extraversion. L’extraverti est tourné vers l’extérieur, il réagit surtout à la signification objective du mot inducteur. C’est « le type concret » pour JUNG. L’introverti, lui, est tourné vers lui-même, est pour lui le « type égocentrique » qui privilégie la résonnance subjective. JUNG dit que le test permet de détecter les complexes qui désignent des représentations individuelles liées à des facteurs affectifs. Le dessin d’enfant : La psychanalyse s’en est servi pour palier la difficulté de la conversation chez certains enfants. Le dessin a été de moins en moins utilisé comme un test d’intelligence. Il va être formalisé en plusieurs tests, LE TEST DE L’ARBRE (KOCH en 1969) qui a une haute valeur symbolique, LE TEST DE PERSONNAGE (MACHOVER) Projection : Sens mécanique / géométrique/ métaphorique. La psychologie projective (1939 / FRANK) a pour objectif de rendre visible/lisible ce qui est caché/latent, ce qui existe de manière peu perceptible en tant que mouvement ou état psychique. C’est une réappropriation du terme de FREUD, qui suivra son cheminement. Il a voulu rendre compte de la psychologie normale mais aussi de la pathologie. Dans la paranoïa que FREUD définit comme mode pathologique de défense, certaines choses ne peuvent être tolérées par le patient. Il estime que le paranoïaque projette ses représentations intolérables qui lui font retour du dehors sous forme de reproches. La projection est vécue comme un mésusage d’un mécanisme normal consistant à chercher à l’extérieur l’origine d’un déplaisir. Freud montre à travers le cas de SCHREBER les inversions que peut subir le processus projectif dans le délire. (Il était persuadé d’être la femme de Dieu, que Dieu lui demandait de s’offrir à lui) Freud décrit la destruction d’une phobie comme une projection dans le réel du danger pulsionnel. (Cas du petit HANS, qui avait la phobie des chevaux. Sa peur était un phénomène projectif qui permet de substituer un danger extérieur (ici le cheval) à un danger intérieur en rapport avec l’inconscient. Pour FREUD, Hans projetait sur le cheval son angoisse de castration née de désirs œdipiens.) FREUD dit que « Dans la phobie, le moi se comporte comme si le danger du développement de l’angoisse ne venait pas d’une motion pulsionnelle mais d’une perception et peut donc réagir contre ce danger extérieur par des tentatives de fuite des évitements phobiques » La projection s’inscrit vraiment dans le registre de l’imaginaire, elle trouve son principe le plus général dans la conception Freudienne de la pulsion. Pour FREUD l’organisme est soumis à deux sortes d’excitations, celles qu’il peut fuir et dont il peut se protéger et celles uploads/Ingenierie_Lourd/ methodes-et-techniques-tat-stitou.pdf

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