Les sept plans de la conscience Les sept plans de la conscience ont été expliqu

Les sept plans de la conscience Les sept plans de la conscience ont été expliqués depuis des millé- naires par les Hindous qui en vérifient, à chaque âge, l'authenticité ; mais ces sept plans de la conscience se trouvent partout dans le monde. Ils sont la structure de l'univers et de l'homme, la montée intérieure de la présence divine en nous, que l'on peut appeler l'âme, vers l'union avec son Seigneur. Il y a en nous une soif, une aspiration vers le bonheur, vers la com- préhension de la vie, de notre être et de l'invisible, et vers le Seigneur, que Jésus exprime lui-même lorsqu'il dit, dans l'Evangile de Jean : "Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive. Des fleuves d'eau de la vie couleront de son sein." C'est donc bien de nous-même, du fond de nous-même, que doivent jaillir l'éveil et la lumière qui sont en nous et attendent. Pour l'Inde, cette attente s'appelle la Kundalinî, !'Enroulée. Elle est, pour le sage hindou, l'énergie divine, base et subs- tance de notre être qui, dans son expression manifestée de soi, est enrou- lée, repliée, au bas de notre colonne vertébrale. La Kundalinî c'est l'âme, l'âme en nous que nous ne connaissons pas, bien qu'elle soit la partie principale de nous-même. La Kundalinî c'est ce souffle de vie, cette présence de !'Esprit, cette exigence de la lumière qui, d'une certaine façon, est dans un sommeil et doit être réveillée afin de commencer son travail et sa montée en nous. Or, 221 physiologiquement, il est exact que depuis le coccyx, vertèbre inférieure de notre colonne vertébrale, il y a, au travers de cette colonne, un canal dont les savants de l'Occident ne savent pas très bien à quoi il sert mais dont les Orientaux ont fait, depuis des millénaires, le chemin par où passe cette énergie lorsqu'elle s'éveille et monte au travers des sept plans de la conscience pour parvenir au sommet de la tête dans son épanouis- sement total. Travail authentique mais invisible. Les sept plans de la conscience sont également présents dans la Bible. Simplement on n'a pas voulu les y voir et, jusqu'à présent, on n'a jamais donné d'explication dans ce sens. C'est ce que j'ai fait dans mon livre L'exégèse Spirituelle de la Bible, où j'ai reconnu que les sept chandeliers d'or del' Apocalypse, au milieu desquels marche Celui qui ressemblait à un fils d'homme et qui est µn être de lumière, sont préci- sément les sept plans de la conscience et .de la vie dans la création. Ces sept plans sont le plan physique, le vital, le mental-vital, le mental, le mental supérieur, le psychique et le spirituel. Chacun d'eux devra être accompli puis dépassé ; et savoir qu'il y a un travail de dépassement, de croissance intérieure à faire est un premier élément de grande impor- tance dans la vie spirituelle. Premier plan muladhara Nous prenons tout d'abord conscience de notre corps, au plan de la conscience physique, appelé, en Inde, Muladhara,' de deux racines sanscrites dont l'une est mula, le fondement, l'origine, et l'autre dhara, la cavité. Le fondement, l'origine, est cette cavité apparemment vide contenant, en nous, la force de !'Esprit et aussi l'exigence de la lumière. Car l'exigence de la lumière est en nous, de même que l'obligation d'essayer de nous élever vers la lumière de la connaissance. La connais- sance de l'invisible, la connaissance de Dieu, est le but de notre vie parce que l'arrivée de la Kundalinî au faîte de sa montée est l'union de la vie incarnée avec le divin. Ce premier plan de conscience, premier shakra, comprend quatre pétales, les quatre éléments de la création et de la vie dans le monde. 222 Ces quatre éléments sont là, sur le plan concret de la manifestation, en l'homme et dans la vie. Ils sont également présents dans !'Apocalypse, où les sept chandeliers d'or sont à la fois les sept plans de l'individu et de la création ; car ils ne déterminent pas seulement l'homme, mais l'univers et toute la vie. Nous pouvons ainsi établir un rapport entre ce que nous sommes et le cosmos, et ceci élargit déjà la compréhension de notre être matériel et humain. Nous sommes un individu mais nous faisons partie du cosmos et par le cosmos nous faisons partie du Divin qui est l'origine, le commencement et la substance de tout. Dès le per- mier plan où nous prenons conscience de notre être physique, nous pou- vons donc déjà nous libérer d'une certaine partie de ce que nous appe- lons notre égoïsme. Le seul problème, au fond, est de s'élargir soi-même, de sortir de l'étroitesse de notre vision des choses, de nous incorporer à la terre et au monde, et de ce fait, de nous incorporer aussi au Divin qui est l'origine, le devenir et la fin de toute vie. Ainsi, en prenant conscience de ce fondement, .Muladhara, cavité contenant notre âme, la force de notre esprit, en même temps que les éléments de la vie cosmique et de la vie divine en nous, nous apprenons déjà que, par notre démarche sur la terre, notre destin est de grandir dans l'exigence de la lumière, de monter vers une connaissance toujours plus vaste, toujours plus profonde, toujours plus libre et toujours plus généreuse de nous-même, des autres et de la vie. Dans l' Apocalypse - rappelons que "Apocalypse" signifie révé- lation et non catastrophe, révélation de Dieu, de Dieu en l'homme - après la vision merveilleuse des sept chandeliers d'or au milieu desquels marche Celui qui ressemblait à un fils d'homme, le Seigneur lui-même, soutenant et donnant leur sens à ces sept plans de la conscience et de la vie, il y a les sept Lettres adressées aux sept Eglises, et il se trouve que ces sept Lettres sont une description pertinente de chacun de ces sept plans de la conscience. La première lettre, adressée à l'Eglise d'Ephèse, répond exactement à ce qu'est le premier plan de la conscience, celui de la matière. On y trouve cette parole admirable : Je sais, dit Je Seigneur, que tu hais Je mensonge. Rien n'est plus vrai. La matière ne ment pas. Elle est 223 ou elle n'est pas. Mais elle ne ment pas. Et puis il y a ce reproche : Souviens-toi d'où tu es tombé et repens-toi, autrement j'ôterai ton chan- delier de sa place. De quoi la matière doit-elle se souvenir ? Que son origine est Dieu, qu'elle aussi est faite de !'Esprit. Tout est né de !'Esprit, tout vient de !'Esprit et la substance de la matière vient de !'Esprit. Les savants de notre époque le savent et le disent mais nous ne le vivons pas. L'important, dans l'éveil de cette âme en nous, est de vivre les évi- dences dont nous sommes faits pour leur permettre de s'épanouir et de s'élever vers leur vraie Réalité. Rappelons-nous que, en général et malgré nous, nous voyons les choses avec une grande étroitesse. Il faut apprendre à les voir avec beaucoup de largeur et de générosité. La géné- rosité comporte l'oubli de soi et l'accomplissement de soi. Il s'agit donc, dans ce premier plan de conscience où sommeille l'âme, de lui permettre de se réveiller. A cela contribuent la prière et l'adoration. C'est Toi que je veux, Toi seul, ainsi que le dit Rabindra- nath Tagore. C'est Toi que je veux, Toi seul. Il faut se répéter cette conviction, se concentrer sur ce Dieu présent concrètement au bas de notre colonne vertébrale avec l'espoir qu'un jour l'âme s'éveillera et que la montée d'un plan de conscience à un autre pourra commencer. Ce sera l'accomplissement de ce que nous sommes en réalité. Car nous sommes la possibilité de la connaissance. Nous sommes la possibilité d'un devenir infini. L'homme est, sur la terre, promis à connaître Dieu, à connaître son origine. Et ceci est un immense espoir auquel il faut essayer de répondre. Deuxième plan Svadhishthâna Le deuxième plan de la conscience est le plan vital, celui des orga- nes générateurs. Là est le départ juste de la création où la vie peut se multiplier et grandir dans la connaissance de soi. Ce centre s'appelle Svadhishthâna, "celui qui possède un bon emplacement de combat, qui est bien situé." Effectivement, nous avons reçu les forces, les capaci- tés, les facultés nécessaires pour nous épanouir, nous développer, nous accomplir dans ce que nous appelons la vie. Ce plan, ce shakra ou lotus - chaque plan est représenté par un lotus - a six pétales. Il est la 224 béatitude de la vie éclose à sa vérité temporelle par la conception et l'intelligence des formes. Le chiffre six est celui de l'inachèvement - sept est le chiffre de la plénitude ; quatre celui de la matière ; trois celui de !'Esprit. Il y a donc à la fois, en Svadhishthâna, une grande faculté donnée par la qualité de l'emplacement de départ, de combat, et un inachèvement. En effet, sur ce plan-là, la dualité joue avec une grande autorité. Il uploads/Ingenierie_Lourd/ les-sept-plans-de-la-conscience.pdf

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