-CHapitre 1- UN PROJET COLLECTIF par le collectif micro-forêts toulouse issu de
-CHapitre 1- UN PROJET COLLECTIF par le collectif micro-forêts toulouse issu de Toulouse en Transition «Chapitre 1 : un projet collectif» par le collectif micro-forêts toulouse est sous licence CC BY-NC-ND 3.0 FR Pourquoi un projet collectif ? Toute création naît d’un désir : vous avez découvert le désir de planter une micro-forêt urbaine. Vous vous imaginez déjà en train de planter des arbres pleins de vie dans une terre accueillante, sous un soleil qui chauffe le coeur. Votre rêve est né. Félicitations ! En faisant vos recherches sur le sujet et en collectant les retours d’expérience de bénévoles d’autres plantations, vous vous rendez compte que l’aventure est longue et semée d’embûches. “Comment vais-je faire? Suis-je capable de créer une forêt? Et si tout me dépassait et devenait trop difficile? Peut-être n’est-ce pas possible…” Et si on créait ensemble alors? Votre rêve a toutes les chances de se réaliser : dans ce chapitre nous allons voir comment co-créer ce projet… 1- Une vision et des désirs 2- Se positionner 3- Trouver des allié.e.s 5- Faire groupe 4- Constituer un groupe 6- Des outils de travail 7- Les ressources du collectif 8- La conduite du projet 9- Les clés du succès 1- une vision et des désirs Avant de vous jeter tête baissée dans cette aventure, il est important que vous vous posiez les bonnes questions. Quelles sont vos motivations ? Dans quel type de projet souhaitez-vous vous investir ? Afin d’être guidé·es par une sorte de fil rouge, prenez le temps de vous demander : Pour construire votre projet sur des bases solides, il est important de formuler vos désirs (envies personnelles), et vos visions du projet (envies partagées par le collectif) À quoi va ressembler votre forêt ? Pourquoi suivre la méthode Miyawaki plutôt qu’une autre ? Comment ce projet va être perçu par les passants ? Qui pourrait être intéressé pour participer au projet ? - créer un îlot de biodiversité - amener de la nature en ville - réaliser un projet participatif - apprendre à planter des arbres - faire connaître la méthode Miyawaki - monter en compétences dans la gestion de projet bénévole et associatif - faire quelque chose de concret pour le climat - changer la politique locale - augmenter la participation citoyenne à l’aménagement de la ville - créer une ville plus accueillante pour toutes les espèces DÉSIRS VISIONS 2- se positionner Maintenant que vous avez éclairci vos motivations et que vous avez défini les visions de votre projet, il s’agit de se positionner ! Dans quel cadre voulez vous réaliser cette plantation. Est ce que je veux garder le "contrôle" du projet ? Qu'est ce que cela implique dans ma relation au groupe ? Quelles seront mes responsabilités ? Est-ce un projet bénévole ? Une étape de professionnalisation ? Qu’est-ce qui est important pour moi ? Réussir "mon" projet ? Planter moi même des arbres ? Faire en sorte que les projets de forêts se multiplient ? Suis-je «légitime» pour porter ce projet ? Est-ce que je peux lancer un projet même si je ne suis pas expert ? Peut-on apprendre en faisant ? Est-ce que je veux «choisir» mon collectif (mes copains) ? Est-ce que je veux embarquer dans mon projet tout un tas de gens très différents ? MON STATUT MES CONNAISSANCES MON RÔLE MON OUVERTURE MON OBJECTIF 3- trouver des allié.e.s Une fois qu’on a les idées claires, il est maintenant question de les partager et d’en débattre ! Seul.e je vais vite, ensemble nous allons plus loin... à votre famille, vos ami·es, votre entourage, vos voisins, votre lieu de travail, vos lieux de loisirs... chez les commerces de proximité, les supermarchés, les lieux culturels et lieux publics. Vous pouvez créer une page facebook ou autre pour montrer qu’un projet se monte et permettre le partage de l’information. jouez la carte de la proximité : le projet gagne en pérennité avec des volontaires qui vivent à côté ! elles pourront vous aider à plusieurs niveaux : apport de connaissances, contacts et réseaux, logistique, relais de communication Pépiniéristes, commerces de jardinage/bricolage, ou toute entreprise souhaitant faire un don... Parlez de votre projet Affichage Réseaux sociaux Les écoles Les associations Les entrerprises Parfois il y a des groupes ou individus qui pourraient être intéressés et qui ne font pas forcément partie de notre environnement habituel. Faites marcher le bouche à oreille pour dénicher des groupes de scouts, de club d’aînés, de sport, des amateurs du jardinage et surtout les riverains du futur terrain... CONSEIL 4- constituer un groupe Le meilleur moyen pour constituer un groupe est de créer des rencontres. Une fois que vous avez communiqué au travers des canaux de votre choix il est important de permettre aux personnes intéressées par le projet de se rencontrer. Fixez un jour, un horaire et un lieu pour la 1ère rencontre, il peut être intéressant de se retrouver près d’une forêt déjà plantée pour partager la même vision de ce qu’est la micro-forêt Invitez toutes les personnes via les divers moyens de communication Préparez une petite présentation de votre rêve et de vos idées Accueillez les personnes sur place et choisissez ensemble une rencontre suivante Si vous avez beaucoup de personnes qui viennent à la 1ère rencontre, vous pouvez annoncer des rdv réguliers et la création de groupes de travail (communication, recherche de terrain, contact administrations, animation…) Ainsi, chaque personne pourra trouver sa place dans le déroulement du projet… organiser une rencontre - Reconnaître la complémentarité en favorisant le dialogue et la coopération - Valoriser l’inclusion, rassurer et motiver pour que les compétences cachées émergent CONSEIL 5- FAIRE GROUPE Votre travail de communication et la rencontre que vous avez créée vous ont permis de constituer un premier groupe. C’est épatant ! L’idée maintenant est de mettre tout le monde en confiance et d’apprendre à se connaître. Chacun·e se présente à sa façon et avec ses expériences. Comment avons-nous eu connaissance du projet et qu’est-ce qui nous motive ? Faire un tour des envies et des compétences. Former des binômes/mini- groupes sur un thème... Se retrouver régulièrement ? Plutôt le soir ? Où ? Quelle communication? Faire le point ? Inclure des idées spécifiques dans le projet? Elaborer une charte/des règles...? transparence équité bonne communication gouvernance horizontale se respecter s’engager.. Le travail d’équipe bénévole nous permet d’apprendre beaucoup de choses : apprendre à se connaître, son corps, ses émotions, ses croyances, ses limites qui est là ? quelles sont les envies/compétences quels sont les besoins ? quelles sont les valeurs du groupe permaculture humaine 6- les outils de travail Comme il y a des outils pour jardiner, il existe de multiples outils pour collaborer et chaque collectif choisira les siens. La réunion reste cependant l’outil principal au bon déroulement du projet. Tous les outils que vous trouverez ne seront pas forcément connus par tout le monde. Veillez à oeuvrer avec patience et compréhension de l’apprentissage personnel de chacun·e ! L’entraide bienveillante permet d’établir une énergie de confiance dans le collectif. CONSEIL lieux fêter qui s’en charge ? communiquer se renseigner dates ordre du jour compte rendu objectifs+tâches objectif atteint salle associative, municipale, bar, salon privé elles peuvent évoluer en fonction de l’étape du projet listez les sujets que vous souhaitez traiter lors de cette réunion consignez le contenu de la réunion particulièrement les décisions prises à la fin de la réunion vous devrez avoir désigné des objectifs et des tâches à réaliser Individu ou sous-groupes (travailler en binôme, trinôme, plénum, par téléphone, mail) drive, framalist, slack, trello, adresse mail, page facebook, instagram, groupe whatsApp… moocs, articles, visites de terrain, rencontre avec personnes- ressource se retrouver pour fêter des étapes (apéro, repas partagé, pique-nique…) Les réunions 7- les ressources du collectif Chaque personne du collectif représente une ressource et il est important de savoir les optimiser. Certaines personnes préféreront travailler sur des tâches concrètes, et d’autres sur des actions de fond qui le sont moins. Tant mieux ! L’important est de laisser cours aux envies de chacun. Il est très important de créer un climat de confiance et de transparence au sein du collectif. Les mots : compassion, gratitude, humilité, générosité, engagement, sensibilité, gentillesse sont à pratiquer sans modération ! CONSEIL Le travail de plantation va faire appel à des compétences concrètes, des personnes seront plus à l'aise à travailler sur le budget, d'autres sur la liste des essences à planter. Mais il ne faut surtout pas oublier que le travail en collectif demande également des compétences plus "douces" d'intelligence sociale. Sans la mise en place de ces ressources "invisibles" la coopération au sein de votre collectif sera difficile. Il vous faudra traiter avec beaucoup de personnes et d’intérêts différents lors d’un projet de plantation. Savoir maîtriser des situations délicates est indispensable au succès du projet. ex : un partenaire qui change d’avis, des divergences sur la gestion de groupe La maîtrise d’outils est une condition indipensable à la réalisation de tâches concrètes. ex : savoir créer une liste de contacts, créer un budget sur un uploads/Ingenierie_Lourd/ chapitre-1 10 .pdf
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- Publié le Aoû 30, 2021
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