GRAND ORIENT DE FRANCE Puissance Symbolique Régulière Souveraine CAHIER DES RIT

GRAND ORIENT DE FRANCE Puissance Symbolique Régulière Souveraine CAHIER DES RITUELS DES TROIS DEGRÉS SYMBOLIQUES AU RITE ÉCOSSAIS ANCIEN ACCEPTÉ 6016 M080515 GRAND ORIENT DE FRANCE Puissance Symbolique Régulière Souveraine LIBERTÉ - ÉGALITÉ - FRATERNITÉ CAHIER DES RITUELS DES TROIS DEGRÉS SYMBOLIQUES AU RITE ÉCOSSAIS ANCIEN ACCEPTÉ RITUEL DE RÉFÉRENCE 6016 M080515 M080515 SOMMAIRE AVERTISSEMENT DE L’ÉDITION 6016 5 AVANT-PROPOS PAR DANIEL KELLER 7 LES ORIGINES HISTORIQUES 9 DU RITE ÉCOSSAIS ANCIEN ACCEPTÉ POUR LES DEGRÉS SYMBOLIQUES CAHIER DU PREMIER DEGRÉ SYMBOLIQUE DISPOSITION ET DÉCORATION DU TEMPLE 15 TRAVAUX ORDINAIRES I. Ouverture des Travaux 19 II. Fermeture des Travaux 29 III. Chaîne d’Union 31 INITIATION AU PREMIER DEGRÉ SYMBOLIQUE Disposition du Temple 35 Instruction au Premier Degré Symbolique 55 Mémento du Premier Degré Symbolique 59 CAHIER DU DEUXIÈME DEGRÉ SYMBOLIQUE TRAVAUX ORDINAIRES I. Ouverture des Travaux 63 II. Fermeture des Travaux 67 RÉCEPTION AU DEUXIÈME DEGRÉ SYMBOLIQUE Décoration du Temple 69 Communication du mot de passe 69 Instruction au Deuxième Degré Symbolique 95 Mémento du Deuxième Degré Symbolique 99 3 M080515 4 CAHIER DU TROISIÈME DEGRÉ SYMBOLIQUE TRAVAUX ORDINAIRES I. Ouverture des Travaux 103 II. Fermeture des Travaux 106 CÉRÉMONIE D’ÉLÉVATION À LA MAÎTRISE Décoration du Temple 109 Instruction au Troisième Degré Symbolique 127 Mémento du Troisième Degré Symbolique 131 CHANT DES ADIEUX 133 ORDRE PROTOCOLAIRE 135 par date de création des Obédiences reconnues par le Grand Orient de France depuis 6015 Ce Cahier du R?E?A?A? n’a pas vocation à être exhaustif, on trouvera dans le Cahier des rituels de référence duG?O?D?F? des séquences qui ne diffèrent pas de façon sensible et auxquelles on pourra se reporter, en les adaptant, si nécessaire, à la pratique du Rite Écossais Ancien Accepté dans la Loge. M080515 AVERTISSEMENT DE L’ÉDITION 6016 Ce Cahier de rituels a pour finalité d’assurer la cohérence de la pratique rituelle du Rite Écossais Ancien Accepté des Loges symboliques du Grand Orient de France. Chaque Atelier est porté par son histoire et par sa tradition ; cette histoire et cette tradition peuvent conduire à des adaptations qui ne doivent pas dénaturer l’esprit du Rite. ? Les Loges du G?O?D?F? affilient des Frères et des Sœurs et initient des hommes et des femmes depuis le Convent 6010. Les Loges souveraines sont composées soit de Frères uniquement, soit de Frères et de Sœurs, membres du G?O?D?F?. Le présent rituel a donc tenu compte de cette évolution. Les titres, les grades ou degrés, les désignations des Officiers, ceci respectant les us et coutumes maçonniques du G?O?D?F?, seront énoncés au masculin, considé- rés comme neutres (Apprenti, Compagnon, Maître, et pour les Offices : Sœur… Véné- rable Maître, Orateur, Surveillant, Grand Expert, Maître des Cérémonies, Couvreur, Trésorier, Hospitalier, Maître des banquets, Maître de la colonne d’harmonie). Les accords grammaticaux tiendront compte de ces conventions, tout comme les rituels rédigés au singulier sont mis au pluriel en tant que de besoin. Bien sûr, au cours de la Tenue, prenant la parole, nos Sœurs seront reconnues comme telles : « Notre Sœur demande la parole… », « La Sœur Grand Expert ouvre le Livre de la Loi… ». On s’adresse à une Sœur en disant « Ma Sœur », à un ensemble mixte : « Mes FF?, mes SS? », à un ou une profane en disant « Monsieur » ou « Madame ». Pendant l’initiation, toute tenue vestimentaire ne respectant pas la pudeur des im- pétrantes ou des impétrants est à proscrire. Ces précisions n’ont d’autres buts que de permettre la fraternité, la solidarité et la concorde entre tous les membres. Le rite « administratif » du G?O?D?F?, employé dans tous les actes communs de l’Obédience, Congrès régionaux et Convent, est le Rite Fran- çais, on prendra bien soin d’en étudier les particularités, notamment en dispensant aux MM? l’instruction du grade. 5 M080515 M080515 7 AVANT-PROPOS Le Rite Écossais Ancien Accepté pour les trois degrés symboliques est une exception française qui démontre une fois de plus l’originalité du Grand Orient de France dans le paysage maçonnique. Ce Rite se structure définitivement en 1804 mais il plonge ses racines dans le XVIIIe siècle. Il est en fait issu du remembrement de la tradition écossaise française et de la tradition anglo-saxonne des Anciens. Seule notre Maçonne- rie pouvait donner corps à une telle histoire, à la fois riche et inattendue. Tout au long de son histoire, le Grand Orient de France s’est attaché à conserver, transmettre et pratiquer ce Rite. Cette nouvelle édition du Rite Écossais Ancien Accepté à l’usage des Loges s’efforce d’être la plus proche possible des textes originaux. Il reste désormais aux Ateliers qui se reconnaissent dans cette tradition à se l’approprier. Daniel KELLER Président du Conseil de l’Ordre, Grand Maître du Grand Orient de France 7 M080515 M080515 LES ORIGINES HISTORIQUES DU RITE ÉCOSSAIS ANCIEN ACCEPTÉ POUR LES DEGRÉS SYMBOLIQUES En 1804, une nouvelle obédience se crée à Paris, la "Grande Loge Générale Écossaise". Elle se veut la gardienne du "Rite Ancien Accepté". Les membres de cette nouvelle Grande Loge sont pour une large part des Français des "Amériques" revenus en métropole à la suite de la chute de Saint- Domingue. Ils ramènent dans leurs bagages des usages maçonniques assez différents de ceux qui se pratiquaient à l’époque en France, tant pour les grades symboliques que pour les hauts grades. Pour les grades symboliques, ils se rattachent à l’autre grand courant de la première franc-maçonnerie spé- culative britannique, la Maçonnerie dite "des Anciens". Celle-ci – apparue à Londres en 1751 – était restée inconnue en France pendant tout le XVIIIe siècle où les Loges pratiquaient les rites qu’elles avaient reçus de la Première Grande Loge de Londres au milieu des années 1720. La Maçonne- rie des "Anciens" était en revanche très implantée aux États-Unis. À quelques dizaines de kilomètres des côtes américaines, les îles françaises "sous le vent" avaient donc été en contact fréquent avec ce courant maçonnique et on comptait d’ailleurs à Saint-Domingue une Grande Loge Provinciale "des Anciens". Pour ce qui est des hauts grades, les Français des Amériques continuaient à pratiquer un système à 25 – puis 33 – grades qu’ils avaient reçu de France en 1761. À Paris, en revanche, ce système s’était effacé dans les DQQpHVSRXUODLVVHUSODFH j OD FRGLÀFDWLRQ GHV KDXWVJUDGHV HQ quatre Ordres adoptée par le Grand Orient de France. Les adeptes du Rite Ancien Accepté rallieront d’ailleurs à leur cause les Maçons qui depuis 1802 – sous le nom d’"Écossais" – contestaient la standardisation des hauts grades par le Grand Orient. La Grande Loge Générale Écossaise unira donc sous la bannière du "Rite Écossais Ancien et Accepté" des particularismes rituels d’origines et de nature très diverses. La querelle de 1804 relance deux débats classiques de la Maçonnerie du XVIIIe siècle – mais qui touchaient alors des univers maçonniques tout à fait séparés : le clivage en Grande-Bretagne entre "les Modernes" et "les Anciens" essentiellement relatif aux grades sym- EROLTXHVOHFRQÁLWHQ)UDQFHHQWUHOH *UDQG2ULHQWHWOHVeFRVVDLVTXL porte surtout, mais pas uniquement, sur la question des hauts grades. Si le 5LWHeFRVVDLV$QFLHQHW$FFHSWpQ·HVWÀ[pj3DULVTX·HQVHVVRXUFHV remontent donc plus haut dans la franc-maçonnerie du XVIIIe siècle. 9 M080515 10 L’analyse du texte de référence du Rite Écossais Ancien et Accepté – le Guide des Maçons Écossais – révèle tout d’abord une forte parenté avec Les Trois coups distincts (The Three distinct Knocks), la divulgation du rituel de la Grande Loge dite "des Anciens". Rappelons qu’en 1751, apparaît à Londres une deuxième Grande Loge à côté de la Première Grande Loge fondée en 1717. Les "Anciens" pratiquaient un rituel différent de celui de la Première Grande Loge, notamment sur les points suivants : – les mots des 1er et 2e grades sont B et J et non J et B ; – le Premier Surveillant est placé à l’Occident en face du Vénérable et le Second Surveillant au milieu de la Colonne du Midi en face de la Colonne des Apprentis ; – bien qu’ayant aussi pour initiales MB, le mot du troisième grade est sensiblement différent. Dans un esprit polémique, la nouvelle Grande Loge des "Anciens" la TXDOLÀDLWG·DLOOHXUVGH3UHPLqUH*UDQGH/RJHGHV0RGHUQHV GHFHX[TXL étaient en réalité, nous l’avons vu, les plus anciens). Ce qui était à l’origine XQVREULTXHWDÀQDOHPHQWpWpFRQVDFUpSDUO·XVDJHHWO·H[SUHVVLRQGH*UDQGH Loge des "Modernes" désigne maintenant la Maçonnerie apparue en 1717. /HVKLVWRULHQVRQWORQJWHPSVFUXOHGLVFRXUVRIÀFLHOGHV$QFLHQV,OVDX- raient été des scissionnistes soucieux de revenir aux usages traditionnels malmenés par la Première Grande Loge. En fait, il n’en est rien. Les Anciens étaient largement issus de l’immigration irlandaise à Londres et à ce titre recevaient un accueil hostile dans les Loges anglaises. D’où leur souci de reconstituer une organisation où ils seraient entre eux. Les différences de rituels ne venaient pas d’innovations de la Première Grande Loge, mais du fait qu’en Irlande, et semble-t-il en Écosse, on avait réorganisé le patrimoine rituel initial de la vieille maçonnerie opérative de manière un peu différente. Ainsi, au XVIIe siècle, le mot du Maçon au premier grade était à la fois J et % jODTXHVWLRQ -RQUpSRQGDLW%  Lorsque l’on remit en forme les rituels, dans les années 1720-1730, et que l’on sépara en deux grades les "secrets" du vieux grade opératif d’Apprenti- Entré, les uploads/Ingenierie_Lourd/ cahier-des-rituels-des-trois-degres-symboliques-au-rite-ecossais-ancien-accepte.pdf

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