L’amarante est une plante riche en protéines et en oligo- éléments, et est dépo
L’amarante est une plante riche en protéines et en oligo- éléments, et est dépourvue de gluten. Elle est surtout cultivée en Amérique latine pour sa consommation. L’amarante ? Sa production •L’amarante est produite en France. Très peu d’agriculteurs français en cultivent en France •On peut la cultiver en France. Les conditions climatiques sont favorables à sa culture. •Pourquoi ne la cultivons-nous pas ? L’amarante n’est que très peu connue des agriculteurs français. De plus, sa culture a un moins bon rendement que les céréales classiques. Sa recette Ingrédients : Préparation : •300g d'amarante soufflée •3 cuillères à soupe de miel •cacahuètes hachées •graines de tournesol •raisins secs et noix Mixer l’amarante et le miel, puis ajouter les autres ingrédients et mixer le tout. Répandre dans un plat huilé et placer au réfrigérateur. TUTEUR : JUAN MORUA RAMIREZ ETUDIANTS :BETBEDER Marie-helene, BREDA Julien, BRUCIAMACCHIE-BISSET Marine, BRUSIN Charlotte, CLEMENCE Paul, DEFRESNE Virginie, ICHTER Robin, MANSOURI Rabah, PLATEL Remi, PRIMARD Charles, WECXSTEEN Lucas FAUX VRAI Sondage réalisé auprès de 250 personnes. Sondage réalisé auprès de 250 personnes. Fer Calcium Magnésium Phosphore Potassium Manganèse Sélénium Cuivre 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 Pourcentage des AJR Amarante Moyennes 1 TUTEUR : JUAN MORUA RAMIREZ ETUDIANTS : BETBEDER MARIE-HELENE BREDA JULIEN BRUCIAMACCHIE-BISSET MARINE BRUSIN CHARLOTTE CLEMENCE PAUL DEFRESNE VIRGINIE ICHTER ROBIN MANSOURI RABAH PLATEL REMI PRIMARD CHARLES WECXSTEEN LUCAS ANNEE : 2014/2015 PROJET PROFESSIONNEL - RAPPORT L’AMARANTE DANS LES BARRES NUTRITIVES EN FRANCE 2 Introduction Un des défis de l’industrie agro-alimentaire est de nourrir une population qui ne cesse de croître. Pour cela, il est nécessaire de trouver de nouvelles céréales susceptibles de répondre aux enjeux de la consommation actuelle. Les consommateurs s’intéressent particulièrement aux ingrédients possédant les meilleures propriétés nutritionnelles possibles. Par exemple, le riz doré, riz génétiquement modifié, fournit aux consommateurs la vitamine A qu’ils ne trouvent pas en quantité suffisante dans leur alimentation. Ce riz a, malgré les débats, connu un grand succès ces dernières années en apportant une réponse aux problèmes liés à la malnutrition. Dans notre étude, nous nous intéresserons à l’amarante. Cette pseudo-céréale originaire d’Amérique latine possède des qualités nutritionnelles très intéressantes et, étant « naturelle », elle détient un atout supplémentaire pour répondre à l’attente des consommateurs de l’agriculture biologique. En effet, elle respecte toutes les « modes » alimentaires : pas de gluten pour les intolérants, peu de lipides et de glucides pour les sportifs, beaucoup de protéines pour les végétariens ou les végétaliens. Nous nous focaliserons en particulier au cas de la France où cette céréale, pour l’instant méconnue, pourrait séduire de nouveaux consommateurs et ouvrir un marché potentiel. L’incorporation de cette plante dans une barre nutritive, un produit déjà connu et apprécié des consommateurs, faciliterait son acceptation. Cela permettrait aussi de créer un produit tant innovant pour les plus curieux que facilement transportable et utilisable par tous, des enfants aux adultes. Cette plante, aux propriétés nutritionnelles indéniables, pourrait-elle être acceptée par les consommateurs français ? Un marché potentiel pourrait-il être créé ? Et si un tel marché voyait le jour, cela serait-il un atout suffisant pour que les agriculteurs l’intègrent dans leur production au même titre que le blé par exemple ? Enfin, la création de notre barre nutritive serait-elle rentable ? Ces nombreuses problématiques se posent avant l’hypothétique réalisation du produit. En effet, l’objectif premier est de favoriser l’introduction de l’amarante dans des barres céréalières, en incitant sa culture en France et en la faisant connaître du consommateur grâce à ses qualités. Le travail se décompose en trois parties: nous avons dans un premier temps réalisé des recherches documentaires sur l'amarante afin de rassembler des informations pertinentes pour notre projet. Nous nous sommes intéressés à la culture de l’amarante et notamment aux conditions nécessaires au développement de la plante. Devant le peu d’informations disponibles concernant l’amarante en France, il a fallu monter une étude de marché par nos propres moyens, en se basant sur des hypothèses que nous avons fixées. Nous voulions faire au sein de cette étude l’état des connaissances sur cette plante, que ce soit en amont de la filière avec les agriculteurs ou en aval avec les consommateurs. Pour ces derniers, l’étude menée concerne deux types d’échantillons, la clientèle actuelle des magasins « bio » et la clientèle future constituée par des étudiants en agronomie. Nous avons ensuite procédé à une simulation du lancement de notre projet : dans ce but, nous avons essayé de prendre en compte un maximum de paramètres potentiellement problématiques. Enfin nous avons retracé les étapes nécessaires à la réalisation du projet, sur les aspects humain, agronomique, économique, industriel, et juridique. 3 Résumé L'amarante est une pseudo-céréale originaire d'Amérique latine. Absente en France, nous avons montré que son introduction y serait possible. Les qualités nutritionnelles de l'amarante nous ont laissé penser qu'il y aurait un véritable intérêt à sa commercialisation sous forme de barres céréalières. Pour conforter nos hypothèses, nous avons réalisé une étude de marché. Cette étude, basée sur des sondages effectués auprès d'agriculteurs et de consommateurs ciblés, a validé notre hypothèse. Une étude de faisabilité portant sur les coûts des matières premières, de production, et de main d’œuvre a été réalisée. Ces renseignements constituent des pistes à partir desquelles il est possible de se baser pour un éventuel développement suivi d'une commercialisation. I –Caractéristiques et propriétés de l’amarante. A) Histoire de l’amarante. Dans le passé, l'amarante jouait un rôle central tant alimentaire que religieux dans certains pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine dont elle est originaire : « La culture de l’amarante fut à son apogée durant l’Empire Aztèque. Pour le peuple Aztèque, l’amarante possédait une valeur nutritionnelle, thérapeutique et rituelle. ».[1] Après la conquête espagnole du Mexique entre 1519 et 1521, la culture de l'amarante fut interdite par Cortez et ses hommes. A cause de cette interdiction, des répressions sévirent durant plusieurs siècles à l'encontre des autochtones qui continuaient à cultiver cette plante. L'amarante a ainsi, depuis le XXe siècle, presque totalement disparu de l'alimentation des populations d'Amérique du Sud, alors qu'elle entrait dans la constitution de très nombreux plats locaux. Les graines de la plante étaient consommés grillées (comme du pop-corn) ou sous forme de farine, tandis que les feuilles étaient cuisinées de la même façon que les celles d’épinard, c’est-à- dire bouillies. Des bonbons et des pâtisseries aux extraits d'amarante étaient également relativement courants à l'époque.[2] B) Conditions nécessaires pour la culture de l’amarante. L ’amarante est à l'origine une plante présente dans les régions tropicales propres à l'Amérique du Sud. C'est une plante annuelle affectionnant la chaleur et les expositions lumineuses. Elle est sensible à des périodes de gel prolongées, mais elle peut tolérer les températures négatives d’Europe occidentale, à condition qu'elles ne soient pas persistantes. Il existe seulement deux espèces d'amarante pouvant être cultivées sous les latitudes nordiques européennes : Amaranthus cruentus et Amaranthus hypochondriacus. L'amarante se caractérise par sa forte capacité d'adaptation. Elle est la cible de peu de prédateurs de types nuisibles et pousse bien dans la plupart des climats, y compris les zones de sècheresse, grâce à son système racinaire adapté qui lui permet de puiser facilement ses ressources en profondeur. Le rendement de culture peut atteindre 30 quintaux/ha, ce qui correspond au rendement moyen 4 observé pour les graines de tournesol ou de colza en France en 2013. De plus, 500 grammes de graines suffisent pour ensemencer 1 ha. Pour obtenir un bon rendement, le sol doit être maintenu humide pendant le stade jeune plantule. Lors de l’ensemencement de l’amarante, ses graines sont en général mélangées au sable et déposées le long de sillons très peu profonds. Elles sont ensuite recouvertes d'environ un centimètre de terre. Au stade 5-6 feuilles, un éclaircissage de 10 à 15 centimètres entre pied permet de réduire les effets de compétition entre les plants. A un stade plus avancé, les plantes d'amarante dominent le terrain et empêchent les mauvaises herbes de pousser. L'amarante peut atteindre de 1 à 2 mètres de hauteur. Une étude sur la mise en culture de l’amarante a été réalisée au Canada à l’université de McGill. Selon cette étude, les rangs doivent être espacés de 76 cm (en général entre 50 et 80cm), les taux de semis sont de 2kg ha-1, la profondeur des semis est de 2,5 cm et la période idéale pour le semis varie de mi-mai à début juin. La récolte se déroule 4 à 5 mois après l’ensemencement, voire un peu plus tard dans les régions froides. Quand l’amarante est prête à être récoltée, ses graines commencent à tomber par terre. La récolte se fait dans certains cas 7 à 10 jours après le premier gel automnal mortel, car la plante meurt et se dessèche pendant cette période. Les extrémités de la plante sont ensuite coupées et déposées sur une bâche pour sécher au soleil ou dans un endroit sec. Quelques jours plus tard, les inflorescences sont secouées pour séparer les graines de la tige. Ensuite, un léger battage et le fanage permettent de séparer les graines des enveloppes. La uploads/Ingenierie_Lourd/ barre-nutritive-amaranthe.pdf
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- Publié le Oct 01, 2021
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