24/10/2021 16:23 Škoda Auto — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Škoda_Aut
24/10/2021 16:23 Škoda Auto — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Škoda_Auto 1/7 Škoda Logo du constructeur automobile en 2011 Création 1895, sous le nom de Laurin & Klement Dates clés 1925 : rachat de Laurin & Klement par Škoda 1991 : rachat de Škoda par Volkswagen Fondateurs Emil Škoda Forme juridique Société par actions de droit tchèque (en) Slogan Simply Clever, Simplement évident Siège social Mladá Boleslav République tchèque Direction Thomas Schäfer (PDG) Actionnaires Volkswagen Finance Luxemburg (d) (1 ) Activité Fabrication et vente de véhicules Produits Automobiles Société mère Groupe Volkswagen Effectif 37.825 personnes (32.738 en République tchèque) (2018) TVA européenne CZ00177041 (Https://wikidat a-externalid-url.toolforge.or g/?p=3608&url_prefix=http:// ec.europa.eu/taxation_custo ms/vies/vatResponse.html? memberStateCode=&id=CZ 00177041) Site web www.skoda.fr (http://www.sk oda.fr/) Chiffre d'affaires 19,8 milliards d'euros, (2019) Résultat net 15 175 000 000 de couronne tchèque (2020) Škoda Auto Škoda Auto, usuellement nommé Škoda (prononcé /ˈʃkoda/ en tchèque) est un constructeur automobile tchèque créé en 1895 sous le nom de Laurin & Klement et appartenant depuis 1991 au groupe allemand Volkswagen AG . Si le groupe industriel Škoda existe depuis 1869, la division automobile n’apparaît que 50 ans plus tard. Il faudra attendre 1926 pour voir le nom de la marque sur une voiture de série . Histoire L’ambitieux Emil Škoda Les premières automobiles Škoda L’occupation, la guerre et la nationalisation Les années florissantes (1945-1960) Une gamme jeune et dynamique (1960-1975) Des voitures obsolètes (1975-1990) La révolutionnaire Favorit et le rachat par Volkswagen (1990-2000) Succès grandissant et créativité retrouvée Chiffres de vente Identité visuelle Modèles Modèles produits en série Modèles d’avant-guerre Modèles d’après-guerre Modèles de l’ère Volkswagen Prototypes Gamme actuelle Concept cars Orientations au niveau environnemental Škoda à l’étranger Škoda et le sport automobile Partenariats Références Voir aussi Sources Bibliographie Articles connexes Né en 1839 en Bohême, Emil Škoda se destine à faire des études d’ingénieur qu'il effectue dans la Confédération germanique. À son retour, il trouve un emploi dans une petite usine de machines dans sa ville natale de Plzeň. Il a alors 26 ans. Trois ans plus tard, l’ambitieux ingénieur décide de racheter l'entreprise et d’élargir considérablement ses secteurs de production (armement, etc.). Il dirige les 4 000 employés de l’usine jusqu’à sa mort en août 1900 . Pendant la Première Guerre mondiale, l’entreprise vit de la production de matériel militaire, puis de machines-outils, de locomotives et de moteurs d’avions. La division automobile voit le jour en 1919. Pendant sept ans, elle survit grâce à la production de camions. À la fin de l’année 1924, l’entreprise rachète au constructeur français Hispano-Suiza la licence de son torpédo H6B, sorti en 1919. Quelques dizaines d’exemplaires seront construits entre 1926 et 1930. En 1925, Škoda rachète Laurin & Klement, l’un des trois grands constructeurs locaux de l’époque, fondé en 1895. L’usine de ce dernier, située dans la petite ville de Mladá Boleslav, servira donc de siège social à Škoda Auto. Après un déclin causé par la grande dépression, Škoda présente une nouvelle gamme de voitures dans les années 1930 qui différait sensiblement de ses réalisations précédentes. Un nouveau dessin de châssis central avec des suspensions indépendantes à quatre roues est développé sous la supervision de l'ingénieur en chef Vladimír Matouš. Il est modélisé suivant un système créé par Hans Ledwinka pour Tatra. D'abord présenté sur la Škoda 420 Standard en 1933, il aide à résoudre le problème de manque de rigidité à la torsion du châssis traditionnel . 1, 2 1 3 4 5 6 7 Sommaire Histoire L’ambitieux Emil Škoda 8 Les premières automobiles Škoda 9 24/10/2021 16:23 Škoda Auto — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Škoda_Auto 2/7 Portrait d’Emil Škoda Škoda 1102 Cabriolet Škoda 100 Grâce à l’expérience de Laurin & Klement, la gamme Škoda se développe vite. En 1936, le constructeur devance désormais Tatra et Praga sur le marché tchèque. Avant la deuxième guerre mondiale, Škoda compte quatre modèles à son catalogue : la Popular (995 cm3 et 1 089 cm3), la Rapid (1 564 cm3 et 2 199 cm3), la Favorit (1 802 cm3 et 2 091 cm3) et la limousine Superb (2 916 cm3, 3 137 cm3 et 3 991 cm3 pour le modèle à six cylindres). En 1939, l’armée allemande envahit la Bohême. Škoda se voit obligé de fabriquer du matériel militaire pour l’occupant, en plus de quelques voitures (un peu plus de 5 000 unités seront assemblées entre 1940 et 1944). Le 9 mai 1945, l’usine est bombardée par la Luftwaffe (ou les alliés selon les sources), causant la perte de la quasi- totalité des archives . Cinq mois plus tard, alors que les soviétiques occupent le pays, le gouvernement décide de nationaliser les entreprises de plus de 500 salariés, supprimant au passage toute concurrence. Škoda, comme Tatra et Aero, est évidemment concerné. C’est le début de 45 ans de production dictée par l’État. La production reprend à partir de 1946. Škoda ne propose d’abord que les anciennes Popular et Rapid (sans compter les 162 Superb produites jusqu’en 1949, uniquement destinées aux administrations). Mais l’usine réagit et présente la nouvelle 1101 à l’été 1946. Si sa face avant est redessinée dans le style de l’époque, cette voiture est en réalité une Popular OHV de 1944 dont le moteur atteint 32 ch (contre 30 auparavant). Des variantes break, ambulance et cabriolet seront également disponibles. Deux ans plus tard, une 1102 modernisée est exposée au Salon de Paris. Sa version cabriolet sera essayée par André Costa en 1950, et s’en tirera avec les honneurs. Entre-temps, les ingénieurs Škoda sont chargés de concevoir une limousine d’apparat, remplaçant la Superb. Cette VOS (initiales de vládní osobní speciál, « voiture spéciale pour le gouvernement » en tchèque), sera construite à 107 exemplaires par le carrossier Sodomka, entre 1950 et 1952. Équipée d’un six cylindres 5.2 de 120 ch issu d’un camion Praga, cette limousine blindée de 4,5 tonnes atteignait 80 km/h. De 1951 à 1952 l’usine de Mladá Boleslav construit près de 2 100 Tatra T600, le constructeur de Koprivnice agrandit son usine pour fabriquer davantage de camions. En mars 1952, la vieille 1102 cède sa place à la 1200, une berline moyenne tout en rondeurs, développant 36 ch. Disponible en version break et fourgonnette, elle sera remplacée fin 1955 par une 1201 proche esthétiquement, mais d'une puissance de 45 ch. La berline disparaîtra du catalogue en 1958, les autres carrosseries lui survivront pendant trois ans. L'impact du communisme se fait néanmoins ressentir lorsque, en 1953, les usines Škoda sont rebaptisées Staline jusqu'aux manifestations ouvrières de cette même année. Les ouvriers de Škoda détruisent, dans un mouvement iconoclaste, des portraits de Staline et du président de la République Klement Gottwald¹. Afin d’offrir une voiture accessible à une plus large part de la population, Škoda lance en 1955 la 440 qui tire son nom de son moteur quatre cylindres de 40 ch. Claude Vogel, essayeur du journal l’Automobile, mesure une vitesse de pointe de 122 km/h et une consommation de 7,5 L aux 100 km lorsqu’il l’essaye en février 1958. Il la qualifie même de « sympathique et enthousiaste ». Sa production limitée, la priorité donnée à l’exportation et son prix toujours trop élevé par rapport au niveau du pouvoir d'achat de la population ne permet pas à tous les Tchécoslovaques de s’en offrir une. En 1957, la version 445 gagne 5 ch. On note l’apparition du sympathique cabriolet 450. En mars 1959, Škoda dévoile à Genève la nouvelle Octavia, qui, une fois déclinée en cabriolet Felicia, remplace la 440. Restylée plusieurs fois, l’Octavia, assemblée à Anvers, remportera un succès à l’exportation aux côtés de la Volvo Amazon. La production de la berline cesse en 1964 avec l’arrivée de la nouvelle Škoda 1000 MB, mais le break Kombi perdure jusqu’en 1971. En tout, Škoda aura produit près d’un demi-million de 440 et Octavia depuis 1955. La 1000 MB (pour 1 000 cm3 et Mladá Boleslav) sort en septembre 1964 et se distingue de l’Octavia par sa technique de fabrication : utilisant des matériaux plus modernes, elle pèse 200 kg de moins que cette dernière. Nouvelle, cette voiture marque un tournant dans l’histoire de Škoda. Développant initialement 42 ch, son moteur, positionné à l'arrière' en gagnera six en 1968. La 1000 MB est également la première Škoda à bénéficier de la nouvelle usine qui a nécessité l’intervention de 134 fournisseurs étrangers originaires de plus de 15 pays (dont Renault qui a fourni les machines-outils). La gamme 1000 MB comptera dans ses rangs la MBX (un petit coupé de 52 ch), la MBG (une berline équipée de ce même moteur), et la MBT qui se veut d'un prix plus abordable. En 1969, le visiteur du Salon de Belgrade découvrira même une version Rallye de 65 ch. Enfin, la 1100 MB de 1967 apportera un nouveau moteur 1 100 cm3 de 52 ch. Les nouvelles 100 (moteur 1 000 cm3 de 48 ch) et 110 (1 100 cm3 de 52, puis 53 ch) sont dévoilées à la foire de Brno, en septembre 1969. Si le dessin change, la base technique n’évolue presque pas, le moteur restant à l’arrière. D’ailleurs, l’usine fête la sortie de la 500 000e uploads/Industriel/ skoda-auto-wikipedia.pdf
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- Publié le Dec 28, 2022
- Catégorie Industry / Industr...
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