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TENERIFFE CONCORDE FLIXBOROUGH BHOPAL FEYZIN AZF POLLUTION LES RISQUES INDUSTRI

TENERIFFE CONCORDE FLIXBOROUGH BHOPAL FEYZIN AZF POLLUTION LES RISQUES INDUSTRIELS RISQUE ZERO OU ZERO RISQUE ? Pierre PERILHON Ingénieur ENSAM WTC TEMPETE 1 1 - - INTRODUCTION avec quelques définitions INTRODUCTION avec quelques définitions DES ACCIDENTS et leurs enseignements DES ACCIDENTS et leurs enseignements QUEST QUEST- -CE QUE LA MAITRISE DES RISQUES CE QUE LA MAITRISE DES RISQUES INDUSTRIELS ? Un domaine complexe INDUSTRIELS ? Un domaine complexe 2 2 - - COMMENT APPREHENDER LA COMPLEXITE : COMMENT APPREHENDER LA COMPLEXITE : brève incursion dans la brève incursion dans la SYSTEMIQUE SYSTEMIQUE et application à quelques ELEMENTS D’UNE SCIENCE et application à quelques ELEMENTS D’UNE SCIENCE DU DANGER DU DANGER et à la maîtrise des risques industriels et à la maîtrise des risques industriels DES MOTS Etude de sites Malveillance interne Ergonomie Sécurité des biens Génie sanitaire Sécurité du travail Sécurité des installations Hygiène et santé publique Sûreté de fonctionnement Ecologie appliquée Risques naturels Conditions de travail Hygiène & Sécurité environnement Fiabilité humaine Radioprotection Les techniques du danger ?? Sociologue du travail Sûreté Infirmière du travail H.S.E. Sécurité des installations Sécurité incendie Sécurité industrielle Médecin du travail Gestion des déchets Conditions de travail Hygiéniste industriel Risk Manager Protection de l ’Environnement Psychologue du travail Ergonome ?? Les métiers Etude de danger Etude d ’Impact Eco Bilan Etudes des déchets Evaluation des risques des substances chimiques Evaluation des risques en milieu de travail ? Les obligations ET DES DEFINITIONS Même étymologie Même étymologie Même sens Un état Un état Même sens mais des cultures industrielles qui ont perverti le sens : mais des cultures industrielles qui ont perverti le sens : SECURITE SECURITE objectif global abstrait transformé en objectifs particuliers objectif global abstrait transformé en objectifs particuliers concrets : sécurité industrielle, sécurité du travail… concrets : sécurité industrielle, sécurité du travail…… … SURETE SURETE même chose : sûreté nationale, épingle de sûreté… même chose : sûreté nationale, épingle de sûreté… mais des sens aussi très spécifiques : pour les assureurs, la sû mais des sens aussi très spécifiques : pour les assureurs, la sûreté industrielle concerne la protection des biens reté industrielle concerne la protection des biens alors que pour le nucléaire, la sûreté nucléaire est tout autre alors que pour le nucléaire, la sûreté nucléaire est tout autre chose. chose. UNE DEFINITION ASSEZ LARGEMENT ACCEPTÉE AUJOURD’HUI UNE DEFINITION ASSEZ LARGEMENT ACCEPTÉE AUJOURD’HUI SECURITE : état caractérisé par aucune menace ressentie SECURITE : état caractérisé par aucune menace ressentie SURETE : ensemble des moyens nécessaires pour assurer la sécurit SURETE : ensemble des moyens nécessaires pour assurer la sécurité : é : moyens techniques moyens techniques moyens organisationnels moyens organisationnels moyens législatifs…….. moyens législatifs…….. CE QUI MENACE L’HOMME DANS SA NICHE ECOLOGIQUE CE QUI MENACE L’HOMME DANS SA NICHE ECOLOGIQUE (les relations avec son environnement naturel et artificiel) (les relations avec son environnement naturel et artificiel) UNE MESURE DU DANGER UNE MESURE DU DANGER LE DANGER ASSOCIE A SA PROBABILITE OU SA FREQUENCE, LE DANGER ASSOCIE A SA PROBABILITE OU SA FREQUENCE, A SES EFFETS OU DOMMAGES ET A LA PROBABILITE DE A SES EFFETS OU DOMMAGES ET A LA PROBABILITE DE L’IMPORTANCE DE SES EFFETS L’IMPORTANCE DE SES EFFETS COMMENT LE DANGER EST PERÇU PAR UN COMMENT LE DANGER EST PERÇU PAR UN INDIVIDU OU UNE COLLECTIVITE, FONCTION DE LA INDIVIDU OU UNE COLLECTIVITE, FONCTION DE LA MANIERE DONT SONT RESSENTIS SA NATURE, SA MANIERE DONT SONT RESSENTIS SA NATURE, SA PROBABILITE ET SES CONSEQUENCES ET DE LA PROBABILITE ET SES CONSEQUENCES ET DE LA MANIERE DONT EST ESTIMEE SA MAITRISE MANIERE DONT EST ESTIMEE SA MAITRISE LA MAITRISE DES RISQUES S’INTERESSE: à des objets techniques : c’est le domaine de la sûreté de fonctionnement à l’industrie : c’est le domaine des risques industriels, souvent majeurs au travail : c’est le domaine de la sécurité du travail aux loisirs : c’est le domaine de la sécurité des loisirs à la vie domestique : c’est le domaine de la sécurité domestique à la nature : c’est le domaine des risques naturels, souvent majeurs à la finance, c’est le domaine de la sécurité financière à l’économie, c’est le domaine de la sécurité économique à l’information, c’est le domaine de la sécurité de l’information au patrimoine, c’est le domaine de la sécurité des biens LA VIE PROCEDE DU RISQUE IL N’Y A PAS DE VIE SANS RISQUE ZERO RISQUE = TUER LA VIE FEYZIN JANVIER 1966 FEYZIN Janvier 1966 RUPTURE DE LA SPHERE BLEVE D’UNE SPHERE DE PROPANE ECHAUFFEMENT DE LA SPHERE FLAMME CHALUMEAU SUR LA VANNE NAPPE DERIVANTE ACTION DES POMPIERS INEFFICACE MANQUE DE PRESSION D’EAU PAS DE FORMATION ADEQUATE CIRCUITS MAL DIMENSIONNES PAS DE MUR D’ISOLEMENT DU STOCKAGE VOITURE CIRCULANT A PROXIMITE VANNE DEBITANT BLOQUEE OUVERTE ERREUR DE PROCEDURE PRELEVEMENT POUR CONTRÔLE QUALITE ARBRE DES FAITS DE L’ACCIDENT DE FEYZIN 1 CHAUFFAGE DU CONTENU DE LA SPHERE GIVRAGE VANNE PAR DETENTE PROPANE M DILATATION DU LIQUIDE DE LA SPHERE TROP PLEINE MONTEE EN PRESSION AFFAIBLISSEMENT PAR ECHAUFFEMENT DES CARACTERISTIQUES MECANIQUES DE L’ENVELOPPE IMPOSSIBILITE DE VIDANGER LA SPHERE PAS DE SPHERE DE SECURITE VIDE DEPASSEMENT DE LA LIMITE DE RESISTANCE MECANIQUE 1 FEYZIN FEYZIN Cadre oxygène Canalisations flexibles d’alimentation du chalumeau C1 C2 Traces de projection sur le mur Echelle amovible découpe Cloison interne Trou d’homme Ancienne galerie technique Accès niveau 0 Cuve C en cours de démantèlement Cuve démantelée découpe 2ème équipe Zone d’incendie intense méthane trappes Echelle (accès à partir du niveau 0 extérieur CONTEXTE DE L’ACCIDENT VU EN PLAN Plafond Tuyaux déconnectés Huile en surface 1,8m 0 m Cuve C1 Etat visuel extérieur de la cuve C1 couvercle Traces de projections de découpe (mortier éclaté) huile égouttage Partie fortement oxydée Cuve C2 eau ,6 Partie moins oxydée (plus sombre) Sol LES CAUSES DE LA NAISSANCE DE L’INCENDIE Personne trouvée morte dans cuve C Pas de possibilité d’intervention 2ème équipe Opérateur prisonnier de la cuve C et inanimé Les secours ignorent la présence d’un opérateur dans la cuve C Feu intense extérieur à la cuve C interdisant toute intervention Alimentation du feu en oxygène pur et en méthane Blessure par chute en arrière dans la cuve Constat de feu par l’opérateur et tentative de sortie de la cuve Pénétration seul de l’opérateur dans la cuve (double infraction aux consignes) Découpage cuve C seul et par l’intérieur pas d’échelle à l’intérieur de la cuve C Destruction des tuyaux oxygène et méthane par le feu Présence de matières combustibles (huile, câbles) autour de C1 Présence d’huile en C1 venant d’un tuyau déconnecté Feu dans Cuve C1 Pas de tuyau d’eau de refroidissement à proximité de la cuve C Propagation du feu Projection de métal en fusion Chauffage intense de la cuve C l’aide n’est pas présent l’aide est parti à la recherche d’un tuyau ARBRE DES FAITS DE L’ACCIDENT ECRASEMENT D’UN AVION CONCORDE A ROISSY 2000 ECRASEMENT D’UN AVION CONCORDE A ROISSY 2000 ECRASEMENT DE L’AVION DECROCHAGE aérodynamique L’AVION SE RETOURNE VITESSE INSUFFISANTE L’AVION N’EST PLUS manoeuvrable POUSSEE REDUITE A CELLE DE DEUX MOTEURS LE PREMIER MOTEUR GAUCHE EST ARRETE PAR LE PILOTE LE DEUXIEME MOTEUR GAUCHE S’ARRETE DEFAUT d’alimentation DES MOTEURS LES MOTEURS ONT AVALE DES DEBRIS LA TOUR DE CONTRÔLE SIGNALE AU PILOTE UN FEU SOUS L’AILE GAUCHE DESTRUCTION DES CIRCUITS AIR APPAUVRI EN OXYGENE PAR LES GAZ DE L’INCENDIE ARBRE DES FAITS DE LA CATASTROPHE DU CONCORDE ARBRE DES FAITS DE LA CATASTROPHE DU CONCORDE (SUITE) INCENDIE IMPORTANT SUR FUITE DE CARBURANT FUITE IMPORTANTE DE CARBURANT SOUS L’AILE GAUCHE FLAMME DE POSTCOMBUSTION DES MOTEURS ECLATEMENT DES RESERVOIRS PAR ONDE DE CHOC DE L’IMPACT PROJECTION DE DEBRIS A GRANDE VITESSE (DEBRIS PNEUS ET ELEMENTS METALLIQUES) Le train d’atterrissage est près des moteurs et il n’y a pas de protection pare-éclats ECLATEMENT PNEUS DU TRAIN D’ATTERRISSAGE GAUCHE PRESENCE D’UNE PIECE METALLIQUE SUR LA PISTE AU MOMENT DU DECOLLAGE EN PLEINE VITESSE FUITE IMPORTANTE DE CARBURANT SOUS L’AILE GAUCHE ECLATEMENT DES RESERVOIRS PAR ONDE DE CHOC DE L’IMPACT PROJECTION DE DEBRIS A GRANDE VITESSE (DEBRIS PNEUS ET ELEMENTS METALLIQUES) DESTRUCTION DE CIRCUITS DEFAUT d’alimentation DE CIRCUITS UN MOTEUR A AVALE DES DEBRIS UN MOTEUR GAUCHE EST ARRETE ECLATEMENT PNEUS DU TRAIN D’ATTERRISSAGE GAUCHE PRESENCE D’UNE PIECE METALLIQUE SUR LA PISTE AU MOMENT DU DECOLLAGE EN PLEINE VITESSE FLAMME DE POSTCOMBUSTION DES MOTEURS Le train d’atterrissage est près des moteurs et il n’y a pas de protection pare-éclats Il n’y a pas d’inflammation L’AVION ARRIVE A FAIRE DEMI-TOUR ET A ATTERRIR ARBRE DES FAITS INCIDENT DU CONCORDE Du 14 juin 1979 à Washington CATASTROPHE DU CONCORDE UN ACCIDENT EXEMPLAIRE L’ANALYSE TECHNIQUE LES RESPONSABILITES LE SOCIAL LA MEDIATISATION On n’a pas tenu compte de divers incidents et surtout d’un scénario très proche mais qui ne s’est pas terminé en catastrophe en 1979 Exploitation de l’émotion Exploitation du spectaculaire et du sensationnel Peu d’explications rationnelles Prestige de l’avion Il y a eu 118 morts sur les routes de France pendant le pont du 15 août Le scénario plausible CATASTROPHE DU CONCORDE UN ACCIDENT EXEMPLAIRE L’ANALYSE TECHNIQUE LES RESPONSABILITES LE SOCIAL LA MEDIATISATION Connaissances psycho-sociales Connaissances uploads/Industriel/ les-risques-industriels.pdf