Economie S2 II. Méthode de raisonnement de la micro-économie 2.1. L’individuali

Economie S2 II. Méthode de raisonnement de la micro-économie 2.1. L’individualisme méthodologique On va ramener l’infinité de décisions économiques à deux comportements types : - Le comportement du consommateur : On va admettre que tous les consommateurs peuvent être rapportés à un comportement type. - Le comportement du producteur : On admettra que tous les producteurs ont le même comportement. 2.2. Le comportement d’optimisation On suppose que le consommateur à la capacité d’avoir une utilité (au sens de la satisfaction) infinie. Mais en face de lui, il y a le revenu qui est limité. Le consommateur va donc chercher à maximiser son utilité sous contrainte de son revenu. Pour le producteur, on va dire qu’il cherche à avoir un niveau de profit infini, mais ce producteur va être limité par ses coûts de production et par la quantité de facteurs disponibles dans l’économie. On va également considérer que tout producteur va maximiser son profit sous contrainte des couts de production ou de la quantité de facteurs. 2.3. L’hypothèse de rationalité On fait l’hypothèse que tout agent économique est en capacité de faire le meilleur choix pour lui. On est apte à faire en permanence un calcul entre les coûts et les avantages d’une situation. (Coût d’opportunité = coût de renonciation à la situation alternative) On doit admettre que la rationalité est subjective. Il y a des éléments qui viennent contredire la rationalité  peur de prendre l’avion à cause des accidents alors qu’il y a plus d’accidents de voiture. 2.4. L’indépendance des comportements On va construire la théorie du consommateur, on va la construire indépendamment de celle du producteur. On considèrera que le consommateur fait ses choix indépendamment du producteur et inversement. 2.5. L’analyse marginale Quand ont fait une évaluation en niveau, on regarde le nombre d’unités de compte. (100€ = 100 unités de compte) On peut faire une variation absolue, dans ce cas on fait la différence entre la valeur finale et la valeur initiale. Dans le cas d’une variation relative, on raisonne en pourcentage. L’analyse marginale va consister à raisonner en variation absolue. Quand on augmente la quantité, on augmente l’utilité. Lorsqu’on augmente le facteur travail, on augmente la production. 2.6. La divisibilité des biens et des facteurs de production Cette méthode n’est que mathématique : quand on va calculer l’utilité marginale, on va utiliser les dérivés. De même, pour la calculer la productivité marginale. Pour pouvoir dériver une fonction, il Economie S2 faut que la variable soit continue. Je peux augmenter la quantité de biens ou la quantité de facteurs d’une quantité infiniment petite. (Quand on passe de 5 à 6, je peux savoir ce qu’il s’est passé entre 5 et 5.0001) Cette méthode ne correspond pas à ce qu’il se passe dans la réalité sauf pour les actions et les obligations qui sont, elles divisibles. 2.7. Le raisonnement : toutes choses égales par ailleurs Une variable expliquée est la variable que je cherche à expliquer. (Ex : l’utilité individuelle) Une variable explicative est la variable qui va expliquer un phénomène. (Ex : pour l’utilité d’une production, je peux expliquer le nombre de biens) Il faut qu’on puisse expliquer comment évolue la production. Il y a 3 variables explicatives : - Travail - Capital - Goût des consommateurs Sur 3 variables explicatives on laisse évoluer une seule et on suppose que les autres sont constantes. Exemple pour le travail : on mesurera l’impact du travail sur la production. 2.8. L’équilibre de Pareto Un équilibre est une situation dans laquelle où plus rien n’a intérêt à évoluer. On va supposer que quand que deux variables peuvent augmenter simultanément et que cela améliore la situation, alors nous ne sommes pas en situation optimale. On est soit en sous-équilibre selon paréo, soit en situation sous-optimale. Quand on augmente une variable et que l’autre se dégrade automatiquement, on considère qu’on est en situation d’équilibre selon Pareto. Exemple : un consommateur à un budget de 50€, il a sa disposition une place de cinéma à 10€ et un repas à 15€. S’il augmente le nombre de places et de repas simultanément de 1, rien ne s’est dégradé. En revanche, s’il augmente de 2 les repas, il doit dégrader le nombre de places de cinéma. Il sera alors en situation d’équilibre. L’équilibre au sens de Pareto ne veut pas dire qu’il y a équité. On n’a pas de convergence entre équilibre et équitable. CHAPITRE 3 La théorie du produit Indépendance des comportements, hypothèse que les marchés des B&S d’une part et les facteurs de production d’autre part sont en concurrence pure et parfaite. (Atomicité des acteurs et considérer que les prix sont donnés par le marché) Le promoteur va maximiser sa production, son profit, et minimiser ses coûts. I. Fonction de production, productivité moyenne et productivité marginale I.1. La fonction de production L’idée est de relier la quantité produite (X) avec les quantités de capital (K) et de travail (L) : X= f (K, L) En première approximation on peut supposer que cette fonction est croissante. Economie S2 I.2. La productivité moyenne et productivité marginale Productivité moyenne = Production/quantité de facteurs Productivité moyenne PM , quand il s’agit du capital PM(K) = X/K Exemple : si on produit X=100, la PM = 50 ce qui veut dire qu’une machine produit 50 unités. La productivité marginale = Pm(K) -> variation de production / variation du facteur capital (DX/DK) Exemple : on suppose que K= 3 si X= 120 (120-100)/ (3-2)=20 unités I.3. Les 4 phases de production - Phase 1 : phase ou les productivités moyenne et marginale sont croissantes à un rythme croissant. Dans cette partie on est dans une partie sous-optimale au sens de Pareto, il n’y aura donc pas d’optimum. - Phase 2 : phase ou les deux productivités commencent à ralentir. La productivité marginale devient décroissante mais elle reste supérieure à la productivité moyenne. Dans ce cas on n’est pas non plus dans une partie d’optimum. - Phase 3 : les productivités deviennent décroissantes. On sait qu’on aura la zone optimale. - Phase 4 : la productivité marginale seule devient négative. Cette zone n’est pas rationnelle. Derrière ces 4 phases il y a la loi des rendements décroissants. II. La situation optimale en courte période La courte période c’est la période où un seul facteur varie. Dans ce cas on cherchera la quantité optimale de facteurs qui maximise la production de celui-ci. La longue période c’est la période où les deux facteurs varient. On va donc déterminer la combinaison optimale de travail et capital qui maximise la production. On note « W » le taux de salaire. La condition optimale : W= Pm(L) -> Productivité marginale du travail On va trouver la quantité optimale de travail qui permet de maximiser la production. III. L’optimum du producteur en longue période On va chercher la combinaison optimale de 2 facteurs qui permettent de maximiser la production. III.1. Les isoquantes Ce sont des courbes qui vont générer les mêmes niveaux de production quelles que soit la quantité de travail et de capital. Elle déterminera 1 niveau de production. - 1ère caractéristique : elles sont décroissantes - 2ème caractéristique : elles sont forcément parallèles entre elles, elles ne peuvent pas se couper les unes avec les autres Economie S2 - 3ème caractéristique : elles sont convexes par rapport à l’origine des axes III.2. La contrainte de coût On parle aussi d’isocoût, c’est une courbe qui va donner quelle que soit la quantité de K et de L, le même niveau de coût de production. On note « R » le taux d’intérêt. Coût total « CT » =(R*K) + (W*L) WL = CT - RK/W L= (CT/W) – (RK/W) L et K varient. On reconnait une équation de droite avec –R/W comme coefficient directeur. La droite est décroissante. III.3. L’optimum du producteur III.3.1. La situation optimale 2 conditions pour être à l’optimum : - Etre sur l’isoquante la plus élevée car on veut être sur un niveau de production le plus élevé - Il faut respecter la contrainte du coût Graphiquement l’optimum du producteur se fait au point de tangence entre l’isoquante la plus élevée et l’isocoût. PMK/R =PML/W 3.3.2. Les effets de la variation du prix d’un facteur sur l’optimum On prend l’hypothèse que R augmente et que W reste constant. Premièrement, on va regarder le point d’intersection entre l’isocoût et les axes des ordonnées : - Ordonné-isocoût : le point d’intersection reste le même - Abscisse-isocoût : le point d’intersection se décale à gauche Raisonnement de toutes choses égales : - production constante donc même isoquantes. - + de travail, – de capital Deuxième effet c’est l’effet de coût. On raisonne à coût constant donc on garde le même isocoût. Pour cela il faut baisser le coût de production en baissant K et L. Effet global : on voit que K baisse mais on voit qu’il y a une indétermination pour le travail car la quantité a augmenté pour l’effet de substitution alors que pour l’effet de coût elle a diminué. CHAPITRE uploads/Industriel/ economie-s2-ma.pdf

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