SOMMAIRE RECHERCHES REGIONALES Michel Derlange par Ralph Schor p. 1 --- Naissan

SOMMAIRE RECHERCHES REGIONALES Michel Derlange par Ralph Schor p. 1 --- Naissance et affirmation du consulat de Nice (vers 1144 – vers 1195) p. 5 Alpes-Maritimes par Alain Venturini et La dot en Corse aux XVIIe et XVIIIe siècles : frein économique ou instrument de promotion Contrées limitrophes sociale ? par Antoine-Laurent Serpentini p. 21 Les origines de la noblesse de la --- sénéchaussée de Grasse par Valérie Piétri p. 33 48e année L’idée de nation chez les peuples balkaniques à la fin du XVIIIe siècle par Georges Castellan p. 45 janvier-mars 2007 Flandres-Italie (1420-1570). Dévotion moderne et renaissances des arts N° 185 par Christian Loubet p. 51 « L’Assomption » de Ludovic-Abraham Van Loo pour les pénitents blancs : sources et influences par Luc Thevenon p. 59 La difficile mise en place du système métrique dans le département du Rhône par Jean-Pierre Gutton p. 71 A propos du retrait de Nice des troupes piémontaises en septembre 1792 par Alain Ruggiero p. 77 De « l’itinéraire de Buonaparte » à la « Route Napoléon » : mémoire écrite et monuments commémoratifs par Régis Bertrand p. 83 L’image des Allemands dans la France de l’entre-deux-guerres par Ralph Schor p. 91 Vence dans la tourmente (1939-1945) par Jean-Louis Panicacci p. 103 Prélude au conseil de l’Europe : la déclaration de Georges Bidault à la Haye (19 juillet 1948) par Jean-Rémy Bézias p. 115 D’une nécessaire interaction entre écriture et création, création et interprétation par Alain Fourchotte p. 127 1 Michel DERLANGE Michel Derlange, né à Nancy en 1929, s’établit à Nice avec sa famille dès l’âge de huit ans et effectue ses études secondaires au lycée du Parc Impérial, puis à l’Institut d’études littéraires de Nice, ancêtre de la Faculté des Lettres, Arts et sciences humaines. Titulaire de la licence en 1950, il obtient le diplôme d’études supérieures en 1951 sous la direction de Pierre Guiral. Ayant préparé seul le CAPES d’histoire et géographie, l’Institut de Nice n’assurant pas cette tâche, Michel Derlange est reçu premier en 1953. Il effectue ensuite son service militaire, de 1954 à 1957, et quitte l’armée avec le grade de lieutenant. Affecté au lycée d’Alès en 1958, il réussit l’agrégation d’histoire la même année. Il est maintenu à Alès, puis il rejoint Cannes en 1959 et le lycée Masséna de Nice en 1960. Michel Derlange est recruté à la Faculté des Lettres de Nice comme assistant en 1969 et soutient en 1970, sous la direction de Maurice Bordes, une thèse de 3e cycle consacrée à des « Recherches sur les institutions communales de Provence sous l’Ancien Régime ». Il devient maître-assistant en 1971 et, toujours sous la direction de Maurice Bordes, soutient en 1979 une thèse d’Etat sur « Les communautés d’habitants en Provence au dernier siècle de l’Ancien Régime ». Michel Derlange est élu professeur d’histoire moderne en 1983 et prend sa retraite en 1996. Michel Derlange s’investit très activement dans les charges collectives. Au sein du département d’histoire, dirigé pendant des lustres par le professeur Bordes, il seconde son maître, puis lui succède de 1975 à 1985. De 1985 à 1989, il est premier assesseur du doyen Raymondis, puis, celui-ci ayant pris un congé de longue durée, Michel Derlange est nommé administrateur provisoire faisant fonction de doyen en 1989-1990. Dans ces fonctions, l’administrateur est amené à régler avec rigueur et doigté de délicats problèmes affectant la Faculté des Lettres. Michel Derlange ne sollicite pas la prolongation de son mandat et est alors chargé de diverses missions par la présidence de l’Université : la pédagogie, la présidence du conseil de discipline, la culture. A ce titre, il fonde à la Faculté des Lettres le département des Arts et dirige celui-ci de 1989 à 1996. Toujours dévoué et soucieux de maintenir la recherche en histoire moderne, Michel Derlange assure plusieurs années après son départ à la retraite un enseignement bénévole au sien du DEA. Ses nombreuses activités pédagogiques et administratives ne détournent par Michel Derlange de la recherche qu’il poursuit dans le cadre du Centre de la Méditerranée moderne et contemporaine. Il travaille d’abord sur les communautés puis il élargit son investigation à toute la société et aux rapports de celle-ci avec le pouvoir, l’économique et le religieux. Par ses livres, ses articles et communications de colloques, il compte parmi les meilleurs connaisseurs de la Provence et du comté de Nice du XVIIIe siècle à la chute du Premier Empire. Tous ceux qui ont approché Michel Derlange ont été sensibles à ses rares qualités humaines. Très modeste, il ne s’est jamais mis en avant et n’a pas recherché les honneurs. Mais, fonctionnaire modèle ayant un sens aigu du service public, il a toujours pris ses responsabilités au moment opportun, notamment en acceptant de lourdes fonctions collectives, et il a servi la communauté universitaire sans compter son temps et ses efforts. Attentif à autrui et délicat, il n’a cependant pas hésité à trancher dans le vif et à prendre les décisions qui s’imposaient. Ainsi, nommé administrateur provisoire d’une Faculté des Lettres en crise à la fin des années 1980, il sut, par son énergie et sa probité, effectuer les réformes nécessaires, apaiser les passions et redonner à l’établissement sa sérénité et son lustre. Souriant, disponible, proche des étudiants, pédagogue et chercheur infatigable, Michel Derlange est, c’est sans doute le compliment qu’il appréciera le plus, un grand professeur. Ralph Schor 2 BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE DE MICHEL DERLANGE Ouvrages Les Communautés d’habitants en Provence au dernier siècle de l’Ancien Régime, Toulouse-Le Mirail, 1987 Les Niçois dans l’histoire (dir.), Privat, Toulouse, 1988 Les Vençois dans l’Ancien Régime, Nice, 2001 en collaboration : Histoire de Nice et du Pays niçois (M. Bordes) ; Le Consulat et l’Empire, Privat, Toulouse, 1976 Nouvelle histoire de Nice (A. Ruggiero), Privat, Toulouse, 2006 Histoire de Vence (G. Castellan) ; Les Temps modernes, Edisud, Aix-en-Provence, 1992 Draguignan et sa région (Y. Rinaudo) ; Approche socio-économique, 1982 introductions : Les cahiers de doléances de la sénéchaussée de Grasse, numéro spécial de Recherches régionales Parmentier et le Mémoire sur les avantages que la province du Languedoc peut retirer de ses grains, Phénix Editions, Paris, 2002 participations : Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice (R. Schor), Serre, Nice, 2002 Mélanges M. Péronnet : Relance catholique et permanence de la foi dans l’ancien comté de Nice sous le Premier Empire, Montpellier, 2005 Mélanges Bordes, Nouschi, Sainte-Marie Le Patrimoine des communes de France. Les Alpes-Maritimes : le canton de Vence-Tourrette-sur- Loup, Flohic éditions, 2000 Histoire de Roquebrune-sur-Argens : pouvoir et société sous l’Ancien régime Villeneuve-Loubet de l’Antiquité à l’an 2000 : la population de Villeneuve à la fin de l’Ancien Régime Actes de colloques : Internationaux : Flaran, 1982, Communautés villageoises en Europe occidentale ; 1991, Le clergé rural dans l’Europe médiévale et moderne Turin, 1990, Al’ombra dell’aquila imperiale Nice, 1991, Le comté de Nice, terre de rencontre du notariat Fréjus, 2003, le cardinal de Fleury, évêque de Fréjus Régionaux : Congrès de la Fédération historique de Provence Antibes, 1972, Communautés de Provence orientale Grasse, 1980, L’olivier et l’huile Grasse, 2001, Cités provençales Université de Nice 1996, Destins niçois 1999, Paysages urbains (CMMC) 3 Articles de revues Bulletin d’histoire économique et sociale de la Révolution, 1971 Annales du Midi, 1974, 1980 Provence Historique, 1974, 1982 Nice Historique, 1990 : Bicentenaire de la création du corps préfectoral (Dubouchage) ; 1992 : Le comté de Nice et la Révolution (l’émigration) Annales de la Faculté des Lettres et sciences humaines, 1975, 1979, 1984 Cahiers de la Méditerranée (8) Recherches Régionales (3) Journées d’histoire locale de Mouans-Sartoux (6) Annales historiques du Pays de Saint-Paul (2) NAISSANCE ET AFFIRMATION DU CONSULAT DE NICE (vers 1144 – vers 1195) Alain VENTURINI 6 Pour rendre hommage à un spécialiste reconnu de l’histoire des communautés provençales des temps modernes, un médiéviste pouvait bien sûr envisager de traiter du même objet à son époque et dans sa zone de recherches de prédilection. Mais, pour la Provence orientale des médiévistes - qui ne coïncide pas avec celle des modernistes puisqu’elle englobe les terres passées sous la domination savoyarde en 1388 - le sujet avait déjà été largement abordé, en ce qui concerne les communautés rurales, soit par l’auteur de ces lignes en collaboration avec Jean-Paul Boyer1, soit par ce dernier seul2. Par chance, je n’avais encore exposé jusqu’à ce jour que le résultat de mes recherches sur l’histoire de Nice après sa soumission par Raimond-Bérenger V en 1229-12303. Je pouvais donc envisager de remonter plus haut dans le temps. Dans les limites matérielles imposées, il n’était cependant pas question d’englober toute l’histoire du consulat de Nice. C’est donc assez logiquement que j’ai choisi de m’intéresser à ses débuts. • Avant le consulat : des « vicomtes » à la seigneurie des évêques (972 – 1152). Quand, à la fin de l’année 972, une expédition commandée par les comtes de Provence Guillaume et Roubaud, aidés d’Ardouin comte de Turin, permit la destruction de la base sarrasine du Freinet, le pays de Nice, à l’instar de l’ensemble de la Provence orientale, apparaissait comme uploads/Histoire/ les-origines-de-la-noblesse-de-la-senech-pdf.pdf

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  • Publié le Jul 14, 2021
  • Catégorie History / Histoire
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