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• Index Revue de presse Tribune libre Communiqués de presse Showbizz En bref Annuaire Horoscope « Le veritable départ écologique a eu lieu le 7 juin - L'usufruit comme alternative au manque de » Discours de Gaulle, Juin 1942 Par Eric de Roche le mercredi 10 juin 2009, 08:12 - Culture - Lien permanent Charles de Gaulle Discours de Gaulle 20 Juin 1942: Tobrouk tombe aux mains de Rommel. Le 25 mai 1943, commence l'épopée des Français à Bir-Hakeim. Attaqués farouchement par l'ennemi, ils y opposent une résistance héroïque, sous les ordres du Général Kœnig. Le 10 juin 1943, opérant une trouée dans les lignes ennemies, les Français Libres, sur l'ordre du Commandement allié, évacuent Bir- Hakeim, qu'ils avaient tenu seize jours. Discours prononcé à la BBC le 11 Juin 1942 Discours prononcé à l'Albert hall à l'occasion du second anniversaire du mouvement de la France libre le 18 juin 1942 Déclaration publiée en France dans les journaux clandestins le 23 juin 1942 Discours prononcé à Edimbourg en Ecosse le 23 juin 1942 11 Juin 1942 La nation a tressailli de fierté en apprenant ce qu'ont fait ses soldats à Bir-Hakeim. Braves et purs enfants de France qui viennent d'écrire, avec leur sang, une de ses plus belles pages de gloire! La nation, écrasée, trahie, souffletée, se rassemble dans la volonté de vaincre, comme s'unissent ses combattants des champs de bataille, ses combattants de Saint-Nazaire, ses combattants des groupes d'action intérieurs, comme se rejoignent les pensées suprêmes du soldat qui meurt en Libye, du marin coulé à bord du Surcouf de l'ouvrier qu'on fusille à Paris. Oui, c'est par le combat,dans le combat, que se refait l'unité française. L'ennemi s'est cru vainqueur de la France, parce qu'il avait pu, d'abord, rompre sous l'avalanche des moteurs notre armée préparée d'une manière absurde et commandée d'une manière indigne. L'ennemi connaîtra son erreur. Les cadavres allemands et italiens qui jonchent, en ce moment, les abords des positions de Kœnig peuvent lui faire présager de combien de larmes et de combien de sang la France lui fera payer ses outrages. Les traîtres se sont crus maîtres de la France, parce qu'en l'aveuglant de mensonges ils ont pu, d'abord, la forcer à la défaite et à l'humiliation. Les traîtres connaîtront leur erreur. Les signes multipliés de la fureur nationale peuvent leur faire pressentir de quelle façon se terminera l'aventure de leur infamie. En somme, l'ennemi dans son triomphe de Rethondes, les traîtres dans leur honte de Bordeaux, ont méconnu trois vérités. La première de ces vérités, c'est qu'une défaite militaire n'est jamais la défaite d'un peuple, quand ce peuple, fût-ce sous forme d'une poignée d'hommes, se refuse à l'accepter. L'ennemi, à ce sujet, aurait pu se souvenir de sa propre Histoire. A Iéna et à Auerstœdt, c'est dans l'espace d'un jour seulement que son armée s'était effondrée devant la nôtre. Pourtant, peu d'années après, les Prussiens vainqueurs défilaient à Paris. La seconde vérité, méconnue en juIn 1940 par l'ennemi et par les traîtres, c'est que la France n'est point du tout la nation décadente qu'ils voulaient imaginer. Certes, la France avait été plongée dans une crise de régime, où fleurissaient parmi ses dirigeants politiques et militaires la médiocrité, la routine et l'abus. Mais, sous cette écume Tribune Libre Rechercher Accueil - Archives Catégories Culture Décryptage Economie Entrevue Justice Politique Religion Santé Science Société Technologie Rubriques Les arnaques du web Bouche à oreilles Discours de Gaulle Laïcité Derniers commentaires Ahmadinejad ou Moussavi: bonnet vert et vert bonnet ! - possible Départ en retraite à 67 ans - Titus Après HADOPI voici LOPPSI - Roger Heurtebise Après HADOPI voici LOPPSI - zorg Les banques islamiques arrivent en France - Phonem En bref En bref | Le monde à l'envers En bref | Une simple attestation sur l'honneur pour échapper à l'Hadop En bref | Re: Eventuels vainqueurs et présumés vaincus En bref | 187 800 En bref | Re: Vol Af 447 Tags Laïcité Investissement Environnement Taxes ok http://www.mediaslibres.com/tribune/post/2009/06/10/Discours-de-Gaulle-Juin-1942 passagère, vivait toujours une grande nation que l'oppression, loin de l'abattre, ne pouvait que redresser. La troisième vérité, c'est qu'une pareille guerre ne devait pas se limiter. Il s'est créé, siècle après siècle, entre les peuples du monde, un idéal commun de liberté et de justice, qui devait nécessairement faire de la lutte une lutte mondiale. Dès lors, l'écrasement final de ceux qui croyaient imposer par la force leur domination matérielle et morale est certain. L'ennemi et les traîtres ont dû s'apercevoir que leurs calculs de juin 1940, quant à l'asservissement total de la France et de son Empire, à l'effondrement de l'Empire britannique, à la neutralité russe, à l'isolement de l'Amérique, n'étaient qu'absurdes et colossales erreurs. Mais, au terme de la guerre des peuples, ce sont les peuples eux-mêmes qui feront payer ces erreurs. Le temps n'est plus où l'intérêt commun des trônes ou des privilégiés permettait de régler les comptes par traités entre chancelleries. L'ennemi et les traîtres auront beau, quelque jour, chercher à fuir le châtiment en reniant leurs propres crimes. L'ennemi et les traîtres paieront. Cliquez 2 fois pour haut de page 18 Juin 1942 Chamfort disait : « Les raisonnables ont duré. Les passionnés ont vécu! » Voici deux ans que la France, livrée et trahie à Bordeaux, continue cependant la guerre, par les armes, les territoires, l'esprit de la France Combattante. Pendant ces deux années, nous avons beaucoup vécu, car nous sommes des passionnés. Mais aussi, nous avons duré. Ah! que nous sommes raisonnables ! Je dis que nous sommes des passionnés. Mais, en fait de passion, nous n'en avons qu'une: la France! Les milliers d'entre nous qui, depuis le soi-disant Armistice, sont morts pour elle sur tant de champs de bataille d'Afrique et d'Orient, ou sur toutes les mers du globe, ou dans les ciels d'Angleterre, d'Erythrée, de Libye, ou pendant les nuits des combats de Saint-Nazaire ou aux matins des exécutions, ont mêlé le nom de la France à leur dernier soupir. Les millions d'entre nous qui restent debout, ou bien sur la terre nationale préparant les coups de la vengeance, ou bien frappant l'ennemi de leurs armes, ou bien maintenant, dans l'Empire libéré, à leurs postes d'administrateurs, de magistrats, de médecins, de professeurs, de colons, de missionnaires, sa souveraineté sacrée et sa bienfaisante influence, ou bien travaillant à l'étranger afin de lui garder ses amitiés et son rayonnement, ne veulent rien que servir la France, ne rêvent que lui être fidèles. Et, parce que rien de grand ne se fait sans la passion, la grande œuvre à laquelle le devoir nous a voués exige la passion de la France. Je dis que nous sommes. raisonnables. En effet, nous avons choisi la voie la plus dure, mais aussi la plus habile : la voie droite. Depuis que nous avons commencé notre tâche de libération nationale et de salut public, pas un de nos actes, pas un de nos mots, n'a jamais dévié de la ligne que nous avions adoptée. Nous voici le 18 juin 1942. Je suis, pour ma part, tout prêt à reprendre, sans rien y changer, tout ce que nous avons fait et tout ce que nous avons dit depuis le 18 juin 1940. Je ne sais pas si, dans le monde, beaucoup d'attitudes et beaucoup de déclarations seraient, ,après deux ans, intégralement réaffichées par leurs auteurs. Mais je sais que notre entreprise, à nous, peut être, depuis la première heure, contresignée, telle quelle, tous les jours. Les événements ont prouvé que cette rectitude était et demeure la meilleure politique possible. Sans nul doute, un certain fléchissement dans nos devoirs, certains accommodements avec nos responsabilités auraient pu nous faire paraître momentanément plus commodes. On aurait dit moins souvent : « Ah ! comme ils sont difficiles ! » 2 Mais, du même coup, nous aurions perdu cela même qui est notre flamme et notre raison d'être : l'intransigeance dans l'honneur pour le service du pays. Car, dans l'extrémité où la France se trouve réduite, il n'y a ni compromissions, ni transactions concevables. Que serait devenue la patrie si Jeanne d'Arc, Danton, Clemenceau, avaient voulu transige r? Du désastre à la victoire, la ligne droite est le plus court mais aussi le plus sûr chemin. Ce but immuable, ce but raisonnable, vers lequel nous avançons, pas à pas, depuis deux années, nous le définissons tous les jours, non seulement par des paroles, mais par des actes, dont le monde a compris la valeur et la signi-fication. Mais, puisque la date d'aujourd'hui est un anniversaire, nous userons de l'occasion pour définir ce but, une fois de plus. Nous n'avons jamais admis que la France fût sortie de la guerre. Pour nous, la défaite dans la bataille de 1940, le soi-disant Armistice, la prétendue neutralisation de nos forces et de nos territoires, l'abdication dans la panique et sous la menace, au profit d'un pouvoir Immobilier Arnaque Canada Crise economique Religion Politique Soins Discours de Gaulle Charles de Gaulle Crise immobiliere Propagande CPAM Islamisation Automobile Fil rouge AWI Tous les tags RSS uploads/Histoire/ de-gaulle-discours-du-18-juin-1942.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Sep 04, 2021
- Catégorie History / Histoire
- Langue French
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