Préfaces 01. IL Y A CENT ANS, LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE 11 INTRODUCTION 12 La

Préfaces 01. IL Y A CENT ANS, LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE 11 INTRODUCTION 12 La Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale 16 02. Les cinq temps forts de 2014 21 22-28 juin 2014 22 14 juillet 2014 23 1er-3 AOUT 2014 24 12 septembre 2014 25 8-11 novembre 2014 26 03. Le centenaire et les médias 29 UN ENGAGEMENT INÉDIT DANS L’HISTOIRE DE FRANCE TÉLÉVISIONS 30 DES CLÉS POUR COMPRENDRE LA GUERRE AVEC LE MONDE 32 LE CENTENAIRE sur les ondes : 50 stations au service de l’histoire 34 04. Le centenaire de tous les français 39 RACONTER LA GUERRE 40 PENSER LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE 78 Transmettre aux jeunes générations 84 Faire le voyage du front 92 VIVRE LE Centenaire sur TOUS LES terrainS 100 REVIVRE LA GRANDE GUERRE SUR LES ÉCRANS 102 Commémorer le centenaire dans le monde entier 110 05. Le centenaire des territoires 119 Le centenaire dans le monde 123 le centenaire en france 141 06. Les partenaires du centenaire 327 BDIC Bibliothèque, musée, centre d’archives 328 La RATP 330 La SNCF 331 Aéroports de Paris 332 La Presse Quotidienne Régionale et Départementale 333 Le comité des mécènes 335 Ministère des affaires étrangères Ministère de l’éducation nationale Ministère de l’intérieur Ministère de la défense Ministère de la culture et de la communication Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche Ministère de l’artisanat du commerce et du tourisme SOMMAIRE La Première Guerre mondiale fut une épreuve partagée par toute la Nation, une épreuve qui n’épargna aucune famille, ni aucun territoire, en métropole comme outre-mer. Pour la survie même de la patrie, dans des conditions souvent inhumaines, nos soldats se sont battus, au-delà de leurs propres limites. Les femmes, les mères, les enfants ont accompagné les combats, en faisant vivre, jusqu’à la victoire, nos villes et nos villages. La blessure de la guerre de 1914 est à jamais inscrite dans notre récit national : en sortant de cet embrasement qui jeta le monde entier sur les champs de bataille terrestres, maritimes et aériens, la France a perdu 1,4 million d’hommes. Par cette perte irréparable, toute une génération de Français a été sacrifiée. Alors que les derniers témoins se sont tus, la société française toute entière s’est emparée du souvenir de la Grande Guerre. Les familles, les associations, les entreprises, les communes, les départements, les régions s’y sont engagés avec passion. Les enseignants sont mobilisés pour en transmettre la signification et l’héritage à nos jeunes générations. L’Etat sera aux côtés de chacun, afin d’accompagner l’exceptionnelle dynamique de mémoire qui est à l’œuvre dans notre pays. Ce temps est dédié à l’unité de la Nation. Au nom de ce que la France a subi, des épreuves traversées, des victoires remportées, des défaites surmontées, tous les Français sauront se rassembler, autour de ce qui les réunit, de la conscience de leur histoire et de leur destin commun. Ce temps est enfin dédié à la paix. Pendant quatre ans, alliés et ennemis d’hier – désormais réconciliés - viendront des cinq continents pour se souvenir ensemble et avec nous, de leurs morts et de leurs disparus. La France a le devoir de les accueillir dignement, afin de rappeler à tous que l’Europe unie et l’espoir d’une paix internationale sont nés, aussi, sur les champs de bataille de la Grande Guerre. J’invite tous les Français et tous nos partenaires étrangers à faire de ce grand moment de mémoire une promesse universelle d’avenir. François Hollande Président de la République Le document exceptionnel qui vous est présenté témoigne de la mobilisation des Français pour commémorer le centenaire de la Grande Guerre. Il compte plus de 1000 projets répertoriés. Ce programme témoigne aussi du fort investissement de l’Etat qui a souhaité conduire une politique mémorielle rénovée et centrée sur la transmission de la mémoire, en particulier en direction de la jeunesse, dont le Président de la République a souhaité faire une priorité. A l’heure où tous les combattants de 1914-1918 ont disparu, cet enjeu de la transmission est essentiel. Je me félicite que ces commémorations suscitent partout en France des projets culturels, scientifiques et pédagogiques. J’ai pu mesurer l’intérêt des Français et des acteurs locaux pour cette page de notre Histoire à travers mes déplacements et notamment à l’occasion de la mise en place des Comités départementaux du Centenaire. Cette guerre a touché chaque Français dans son âme ou dans sa chair. Sa commémoration concerne donc tous les Français. Nous veillerons à ce que personne ne soit oublié dans ce Centenaire qui sera un moment de rassemblement de nos concitoyens, ni les soldats venus de métropole, d’outre-mer ou des anciennes colonies, ni tous ceux qui ont vu leur vie profondément bouleversée. Au-delà de cette mobilisation nationale, la France, champ de bataille du monde pendant plus de quatre ans, a une responsabilité particulière vis-à-vis de ce Centenaire. C’est pourquoi elle accueillera, cent ans après, et dans un esprit de réconciliation et de paix, les représentants des pays venus combattre sur son sol. La Grande Guerre mérite d’être commémorée avec lucidité, dans un souci de vérité historique et d’hommage à ses victimes. Elle est aussi une occasion unique d’inviter les Françaises et les Français à réfléchir à ce qui fait leur unité en tant que Nation et de leur rappeler qu’ils peuvent être fiers de leur Histoire. Elle doit enfin nous permettre, avec nos amis et alliés du monde entier, de dire, comme jadis Jean Jaurès, que « la paix est le plus grand des combats ». Kader Arif Ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants Président de la Mission interministérielle des anniversaires des deux Guerres mondiales La commémoration de 1914-1918 s’annonce d’une rare ampleur, ce volume l’atteste. Elle est nationale : toute la France va commémorer. Les départements qui ont le plus souffert sont très actifs, mais tous vont commémorer, y compris ceux d’outre-mer. Et la commémoration concerne toute la société. Elle s’enracine dans d’innombrables mémoires familiales et elle est portée par une multitude d’acteurs. Venue d’en bas, elle n’évoque pas les questions de politique nationale ou internationale qu’aborderont les pouvoirs publics. C’est avant tout la mémoire de la plus grande épreuve que la France ait traversée. Certes étrangers et coloniaux sont présents ; plusieurs municipalités partagent avec leur ville jumelle allemande leur commémoration. Mais le cœur en est la vie des hommes et des femmes pendant la guerre. On retrace par exemple l’histoire des morts du monument local. Les lettres des poilus animent expositions et spectacles, comme dans ce projet d’école : « Notre vie en attendant vos lettres ». Une piété émouvante restitue à chaque mort son histoire singulière. La mort redevient le drame humain redouté des familles et qui bouleverse leur destin. Ainsi le Centenaire va-t-il commémorer la Grande Guerre plutôt que la victoire, dans le registre du recueillement et de l’hommage. Antoine Prost Président du conseil scientifique de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale Le millier d’événements présentés dans ce livre rassemblera tous ceux qui auront à cœur de se souvenir de ce long tunnel de cinquante-deux mois de souffrances. Il ne s’agit pas de rouvrir de vieilles blessures mais de raviver notre mémoire, nous qui avons la chance de vivre préservés dans un monde pourtant bien instable. Ce grand rendez-vous centennal sera donc avant tout un moment privilégié de réflexion historique et de pédagogie civique qui proposera à tous des clés de compréhension d’une sanglante tragédie manifestement constitutive de notre mémoire collective. Depuis la disparition des derniers poilus, il n’y a plus que les récits de ceux qui les ont connus, les écrits, les photographies, les films, la pierre et la terre pour témoigner de ce qu’ils vécurent, nous aider à comprendre pourquoi et comment des hommes en sont arrivés à un tel déchaînement de violence industrialisée et nous inciter à honorer tous ces soldats, souvent venus de très loin, que leurs convictions ont poussé au même sacrifice et qui se ressemblent tant dans la mort. « Vous étiez là mes camarades... Et vous voyez : votre pays se souvient avec vous. Il sait qu’il faut vous respecter, vous remercier, vous entourer et vous croire. L’Histoire de France a besoin de vous. » Ces mots de Maurice Genevoix, prononcés à la butte Chalmont en 1968, résonnent encore avec la même force dans un pays qui n’a pas oublié que se souvenir, c’est aussi préparer l’avenir. Général d’armée (2S) Elrick Irastorza Président du conseil d’administration de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale Il y a cent ans la Première Guerre mondiale • 11 01 il y a cent ans la Première guerre Mondiale Grande Guerre. Cette triple dimension sociale, mondiale et patrimoniale caractérise fortement le Centenaire à venir. Le Centenaire : rayonnement mondial et développement local Durant plus de quatre années, la France aura la responsabilité d’accueillir les représentants de nombreux pays belligérants de la Grande Guerre ainsi que les familles des soldats et des travailleurs engagés sur notre sol, il y a un siècle. Enjeu international de premier rang, uploads/Histoire/ centenaire-bible-web-double.pdf

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  • Publié le Mar 16, 2022
  • Catégorie History / Histoire
  • Langue French
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