G. IlENOOZ ^1S L'ÈRE DE VÉRITÉ HISTOIRE DE LA PENSEE HUMAINE X|^i.éTIQJN^ORALE
G. IlENOOZ ^1S L'ÈRE DE VÉRITÉ HISTOIRE DE LA PENSEE HUMAINE X|^i.éTIQJN^ORALE DE L'HUMANITÉ A TRAVERS LES AG£S / N- *'<'," I--I-/Mil-"»-I-^N un i rfi Hnini rrt I C I"---' î, ET CHEZ TOUS LES PEUPLES \ 'Kl.: '" / U^B^Ë^i-v, fciï^ôiiaé- G ue Celtes et Latins Les Hyperboréens.— Les Atlantes.—-Les grandesDéesses celtiques— — La scienceimmortellequ'elles ont créée. —-ALCS : ChampsElysées, appelésMédiomatrices,centre de la civilisation mondialejusqu'à la Gaule romaine.—- Ram, le grandperturba- teur. — Les cités lacustres, refuge des persécutées.— La véritableoriginede Rome.,—,La Mythologiegrecque,caricature-, de l'histoirede la Celtide..— Les noms des femmessupprimés. — La Déesse Hémoera, devientHomère. l'A IUS (Y") ANCIENNEMENT M. GIARUET E. HlilÈliE MARCEL GIARD, SUCCESSEUR MRRAlttE-KDITKUll l6 HliKSOUFI'I.OT, ET ta. HUIÎ TOCI.1.IKK I92O L'ERE DE VERITE LIVRE IV INTRODUCTION CELTES ET LATINS Il existe actuellement deux courants dans l'opinion des in- tellectuels : l'un qui prétend que la civilisation est venue des Latins ; l'autre qui affirme qu'elle est venue des Celtes. Les Latins appuient leur opinion sur le droit romain qui a ins- tauré la puissance paternelle - et proclamé la déchéance de la Femme, et sur la littérature latine qui a sanctionné cet état de choses. Les Celtiques appuient la leur sur le droit naturel, le règne de la raison représenté dans sa plus haute manifestation par la Femme, la Déesse-Mère, qui régnait dans les Républiques Cel- tiques. Dons, le conflit représente la lutte de sexes, et la résume. Contrairement à ce que croient les Latins, la primitive civili- sation prit naissance dans le pays qui fut le berceau des Celtes, et qui est compris entre la Manche et le Rhin. C'est là que s'est constitué le fond de la race celtique ; « Fixés sur leur base séculaire, dit M. Cailleux, ils occupent aujourd'hui les mêmes positions où l'histoire les a trouvés, la science ne peut sonder leur origine ni prévoir leur décadence. » La race celtique a affirmé la supériorité de sa nature par son empire sur le monde entier où elle a porté la civilisation dont elle possède en elle les éléments, c'est-à-dire la supériorité de l'esprit, la bonté et l'audace. Il existe en elle un principe de vie, G. RENOOZ.— L'Ère de Vérité. IV. 1 2 L ERE DE VEBITE une action secrète et puissante qui l'anime en tous ses mouve- ments et lui donne un empire qui n'appartient qu'à elle. Ce sont ces caractères qui lui ont donné une si grande puis- sance de développement. Elle n'a pas reçu la civilisation comme les Grecs et les Romains, elle l'a créée. La race celtique fut vaincue parles Romains, qui semèrent partout le désordre et l'impuissance. Leur séjour dans la Gaule fut une éclipse dans la vieille civilisation ; il laissa comme trace de son passage les luttes féodales, basées sur l'ambition et le des- potisme de l'homme qui ne reconnaît plus aucune loi morale, puis les dissensions autour du principe de la monarchie dynas- tique, imitation de l'empire romain, qui firent régner pendant quinze siècles la barbarie latine sur le sol où s'étaient dévelop- pées jadis, dans le calme et la sécurité, les Républiques Cel- tiques. Sur quoi prétend-on appuyer la culture latine ? • Sur la philosophie grecque qui avait' renversé l'Ecole Pytha- goricienne, dernier foyer de haute culture scientifique, auquel on substitua une série de sophismes qui aboutirent aux erreurs modernes. Les Romains, héritiers et continuateurs des'Grecs, allèrent plus loin encore, et de tout ce fatras incohérent firent le dogme sur- naturel et superstitieux qui a envahi le monde. Les principes de l'empire romain furent le despotisme de la puissance impériale, appuyé sur la force et sur le code romain qui donne à l'homme le droit de vie et de mort sur l'esclave, sur la femme et sur 1''enfant. Ce sont ces principes-là que l'impérialisme laïque ou religieux représente aujourd'hui ; c'est lui qui continue Rome, ce n'est pas la France républicaine qui est restée celtique au fond. Il ne lui manque plus que de rendre à la Femme la place que ses aïeux lui donnaient pour être revenue à la civilisation des an- ciens Celtes. C'est contre ce que Rome nous a légué de despotisme et d'er- reurs que les civilisés actuels doivent se liguer, ce n'est pas pour LIVRE IV. — LE MONDE CELTIQUE à faire renaître la culture latine qui n'a été qu'une forme de la -décadence morale. C'est sur les ruines définitives du droit romain que s'élèvera le monde nouveau, basé sur le droit naturel. Si nous jetons les yeux autour de nous, nous voyons que, actuel- lement, les révolutionnaires de la pensée qui veulent plus de vérité et plus de justice sont presque toujours ceux qui n'ont pas fait leurs humanités, c'est-à-dire ceux qui n'ont pas reçu l'empreinte fatale de la culture latine qui atrophie l'esprit et développe l'or- gueil de l'homme; ceux-là sont les continuateurs des Celtes- Gaulois, ils cherchent en avant un progrès qui n'est qu'un retour vers la civilisation détruite par les Romains. Pendant que les Latins brûlaient les Livres sibyllins, les Drui- .dessés qui enseignaient dans leurs collèges formaient l'âme gau- loise. Rome, c'est le passé, c'est la barbarie basée sur l'erreur, la superstition, le mensonge. Il nous faut un régime de vérité, un idéal nouveau que la Femme seule peut faire renaître. LE MONDE CELTIQUE CHAPITRE PREMIER LES CELTES L'histoire du pays sur lequel nous vivons et qui s'appelle actuellement la France, la Belgique, et la Grande-Bretagne, a eu quatre périodes très distinctes les unes des autres : 1° La première époque fut la période celtique ou préceltique ; l'âge divin (féminin). 2° La seconde fut la période gauloise, que les historiens appellent l'âge du fer. C'est le millénaire qui précéda notre ère ; l'âge héroïque (masculin). 3° La période gallo-romaine. 4° La période franque. Notre pays a accompli, à travers ces périodes diverses, tout le •cycle de l'évolution humaine. Dans Je premier âge, l'âge heureux de la jeunesse humaine, une civilisation grandiose régna;ce fut l'âge d'or, résultant par- tout de la première organisation sociale basée sur la Gynécocratie, la Théogonie, le Matriarcat. Ce fut l'époque celtique et précel- tique. Dans l'âge suivant se produisit la première révolte de l'homme contre le régime féminin. Chez les Celtes, c'est l'âge du fer qui commence. L'homme dispute à la femme sa suprématie ; c'est .la révolte des Gaulois (masculinistes), combattant les Celtes et leur disputant le pouvoir. Vient ensuite l'âge de la décadence qui livre la Gaule à la puissance romaine. 6 L'ÈRE DE VÉRITÉ Et cela se termine dans la quatrième période, l'âge de la cor- , ruption qui résulte partout du règne de la Force triomphante. Les deux sources de Vhistoire Il y a deux manières de faire revivre le passé : l'une consiste à le remettre sous nos yeux en y réintégrant les deux sexes qui en ont été les auteurs; ]'autre expose sommairement ce que les hommes de l'époque étudiée on dit ou fait, en se gardant de rien , ajouter au témoignage de ceux qui se justifiaient de crimes, de ! délits, de fautes commises; ceux-là multiplient les références parce qu'ils savent que les gens sincères peuvent leur reprocher leur partialité, puisqu'ils suppriment le rôle joué par la femme à l'époque qu'ils étudient. Ceci prouve qu'il y a toujours eu, dans le monde, deux ' partis bien tranchés représentant les deux sexes : - • Des féministes affirmant leurs droits naturels et cherchant la justice dans le présent et dans le passé. Des masculinistes donnant les droits féminins aux hommes et défendant leur usurpation par des ruses, des hypocrisies, des mensonges. L'histoire écrite par les auteurs masculins s'occupe exclusive- ment de ce que font les hommes : la guerre d'abord, la conquête, le commandement, puis l'industrie et quelques notions concer- nant la vie privée, les moeurs, et ce qu'ils entendent par le mot religion. Tout cela dans le but d'affirmer les droits donnés aux hommes par les codes masculins. Quant à la vie morale et spirituelle des femmes, il n'en est jamais question; non seulement on néglige ce chapitre, mais on l'amoindrit en le désignant dédaigneusement sous le nom de jables ou de Mythologie. C'est cependant cette partie de l'histoire qui explique toutes les origines, en même temps que toute la vie intellectuelle des peuples. Ainsi, ce qui distingue les Celtes féministes des Latins mascu- linistes et annonce une divergence entre eux, ce sont les condi- tions de leur civilisation, leurs pratiques religieuses, leur éduca- tion, leur science, leur morale, leurs notions ethnographiques, leur gouvernement, c'est-à-dire tout leur programme de vie. En un mot, les Celtes sont féministes, tandis que les Latins et LIVRE IV. — LE MONDE CELTIQUE 7 les Grecs sont masculinistes, et ces derniers sont si avancés dans la dégénérescence qu'ils ne cherchent de différence entre les peuples que dans les choses matérielles, concrètes ; le reste leur échappe, et ils traitent les pins « intellectuels », c'est-à-dire «spiri- tuels », comme des ennemis. Donc, quelle valeur donner aux documents latins ? « Les qualités et les défauts des Celtes n'ont été rapportés uploads/Histoire/ celine-renooz-l-x27-ere-de-verite-4-le-monde-celtique.pdf
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- Publié le Fev 24, 2021
- Catégorie History / Histoire
- Langue French
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