accession number PRESS MARK O O 1 ni n f\ A A A. A HISTOIRE DES SCIENCES LA CHI
accession number PRESS MARK O O 1 ni n f\ A A A. A HISTOIRE DES SCIENCES LA CHIMIE AU MOYEN AGE II OEtIVBRS DE M. BERTHEEOT. OlIVUAGES GÉJiÉRAUX. La Synthèse chimique, 6' édition, 1887, in-8°. Chez Félix Alcan. Essai de Mécanique chimique, 187g, 2 forts volumes in-8°. Chez Dunod. Sur la force des matières explosives d’après la Thermochimie , 3 ' édition, 1880, 2 volumes in-8“. Chez Gauthier- Villars. Traité élémentaire de Chimie organique, en commun avec M. .lungflelsch , 3 ' édition, 1886, 2 volumes in-8°. Chez Dunod. Science et Philosophie, 1886, in-8°. Chez Calmann-Lévy- Les Origines de l’Alchimie, i 885 , in-8°. Chez Steinheil. Collection des anciens Alchimistes grecs, texte et traduction, avec la collaboration de M. Ch.-Ém. Ruelle, 1887-1888, 3 volumes in-4 °- Chez Steinheil. Introduction à l’étude de la Chimie des anciens et du moyen âge, 188g, in- 4 °. Chez Steinheil. La Révolution chimique, Lavoisier, i8go, in-8°. Chez Félix Alcan. Traité pratique de Calorimétrie chimique, i 8 g 3 , in-18. Chez Gautliier -Villars et G. Masson. LEÇONS PROFESSÉES AU COLLÈGE DE FRANCE. Leçons sur les méthodes générales de Synthèse en Chimie organique , professées en 1864, in- 8 °. Chez Gauthier- Villars. Leçons sur la Thermochimie, professées en i 865 . Publiées dans la Revue des Cours scientifiques. Chez Germer-Baillière. Même sujet, en 1880. Revue scientifique. Chez Germer-Baillière. Leçons sur la Synthèse organique et la Thermochimie, professées en 1881-1882. Revue scientifique. Chez Germer-Baillière. OUVRAGES ÉPUISÉS. Chimie organique fondée sur la Synthèse, i8()0, 2 forts volumes in-S". Chez Mallet- Bachelier. Leçons sur les Principes sucrés, prolèssées devant la Société cliimique de Paris en 1862, in-8°. Chez Hachette. Leçons sur l’Isomérie, professées devant la Société chimique de Paris en i 863 , in-8°. Chez Hachette. HISTOIRE DES SCIENCES LA CHIMIE AU MOYEN AGE OUVRAGE PUBLIE SOUS LES AUSPICES DU MINISTÈRE DE L’INSTRUCTION PURLIQUE PAR M. RERTHELOT SÉNA'I EUR , SKCRKTAIRF, l'EliPÉTUEr, DE 1,’ACADÉiMIR DES SDIENGES TOME ir L’AIA.HIMIE SYRIAQUE COMPRENANT UNE INTRODUCTION ET PLUSIEURS TRAITÉS D’ALCHIMIE SYRIAQUES ET ARABES D’APRÈS LES MANUSCRITS DU BRITISII MUSEUM ET DE CAMBRIDGE TEXTE ET TRADUCTION AVEC NOTES, COMMENTAIRES, REPRODUC ITON DES SIGNES ET DES FIGURES D’ APPAREII.S , TAREE ANALYTIQUE ET INDEX AVEC I.A COEI.AROR \'l'10\ DE M. RUBENS DU VAL ME^IISnE DE l,A SOCIÉTÉ ASIATIQUE w PARIS IMPRIMERIE NATIONALE M ÜCCC \CIII fl , frfi ûi- HlSTOBlO*»- I MtCUCAV. / TABLE DES DIVISIONS. Introduction Notice sur les manuscrits Premier traité d’alchimie syriaque et arabe Traduction du texte syriaque Figures de l’alchimie syriaque Notices alchimiques tirées du lexique de Bar .Bahloul Traduction du texte arabe Autres traités d’alchimie syriaque, tirés du manuscrit de Cambridge. — Analyse et extraits Additions et corrections Table analytique Index alphabétique Pages . I \uv l I 1 07 I i I ilu io.") ddd 335 ^ - *.v . \ , , -.ou Kl- P Digitized by the Internet Archive in 2016 https://archive.org/details/b24877797_0002 INTRODUCTION. I La culture hellénique se répandit en Syrie et en Mésopo- tamie, à la suite des conquêtes d’Alexandre et de la fondation des grandes cités grecques, depuis la côte jusqu’à la région du Tigre. Mais elle demeura liée à la langue grecque elle-même, jusqu’au moment où la propagation du christianisme rendit nécessaire au jieuple syrien la connaissance de l’Ancien et du Nouveau Testament dans sa langue native : ainsi fut faite, vers la fin du II® siècle de notre ère, la version Peshito, l’iin des ]ilus vieux monuments de la littérature syriaque. Bientôt les ou- vrages des Pères grecs, les décrets et canons des conciles furent également traduits, et leur étude poursuivie dans des académies, où la connaissance des sciences profanes se mêlait avec celle de l’Ecriture sainte. Edesse devint le siège de la plus ancienne de ces académies et de sa bibliothèque. Au milieu du v® siècle, (iumas et Probus y traduisirent du grec en syriaque les œuvres d’Aristote et divers livres relatifs aux arts libéraux : grammaire, rhétorique, dialectique, arithmétique, géométrie, astronomie, médecine. Mais les dissensions religieuses, issues de l’hérésie de Nestorius, amenèrent la ruine de cette première académie. Dès 432 , l’évêque d’Edesse, Rahula, en expulsa les docteurs. Rétablis par Hiba, son successeur, ils furent délinitivemenl ALCHIMIE. I. A IMPTUlItnit NATIüXAt.E. Il INTRODUCTION. exilés comme Nestoriens sous l’évêque Cyrus, jDar l’ordre de l’empereur Zénon, qui détruisit l’académie en 489. Justinien ])ersécuta également les philosophes, héritiers de la culture ] 3aïenne, et ferma l’Ecole d’Alexandrie. Les fugitifs se réfugièrent en Perse, et, sous la protection des Sassanides, souverains de ce pays, les Syriens donnèrent une nouvelle vie à l’Ecole déjà existante de Nisihe et fondèrent celle de Gandisapora, dite Ecole luppocraticiue, fort en faveur au temps des Chosroès. Si Ton ajoute à cette liste fEcole de Harran, siège des Sa- iDéens, adorateurs des astres et derniers héritiers de la culture Ijahylonienne, on aura une idée du centre scientifique qui s’était formé en Mésopotamie, vers le v® siècle de notre ère, et qui subsista jusqu’au xU siècle, époque à laquelle il fut dé- truit par le fanatisme musulman. Mais, auparavant, il avait eu le temps d’exercer sur les conquérants arabes une influence profonde. Les écoles syriaques, en particulier, étaient consacrées à l’étude d’Aristote, des sciences et de la médecine; elles exé- cutèrent de nouvelles traductions du grec et perfectionnèrent les anciennes. Dans le cours de ces péripéties, qui montrent au milieu de quelles aventures se poursuivait alors la culture scientifique, les Jacohites ou Monophysites, autre secte chré- tienne, rivale des Nestoriens, cultivaient les mêmes études dans leurs écoles de Piesaïn, en Mésopotamie, et de Kinnesrin, en Syrie. Parmi eux on compte Sergius, évêque-médecin, qui vivait au VU siècle il s’adonna aussi à la traduction des philosophes et des médecins, et composa des commentaires sur la dialectique, dédiés à Théodore. Nous rencontrons le nom de Sergius cité Assemani, Bibl. orientale, t. III, lions syriaques, arabes, etc., des auteurs p. SaS et passim; c’est la source priiici- grecs. Leipzig, 1842; — Renan, De philo- pale. Voir aussi Wenricli, sur les traduc- sophia peripaletica apad Syros, i 852 . INTRODUCTION. 111 dans les traités alchimiques grecs qui portent le nom du Chré- tien*’', traités offrant également le caractère de commentaires, plutôt que celui d’œuvres originales. L’alchimie, aussi bien que l’astrologie, appartenait aux sciences de l’époque, au même titre que la médecine et les mathématiques, et elles étaient cid- tivées par les mêmes personnes. C’est sans doute aux travaux ])ratiques de ces alchimistes c[ue l’on peut rapporter l’inven- tion du feu grégeois, employé en 678 par Callinique, d’Hélio- polis en Syrie. Les savants syriens jouaient déjà un rôle fort impoi'tant comme intermédiaires entre les souverains persans et les em- pereurs de Constantinople : ils furent plus d’une fois envoyés |)ar les premiers comme ambassadeurs. Mais leur autorité de- vint plus grande encore, lorsque les Arabes eurent conquis la Perse et la Syrie. Ils furent surtout en faveur auprès des cailles Abhassides, héritiers de la tradition et de la civilisation per- sane. Les califes recherchaient les savants syriens, à cause de leur habileté médicale; leur rôle était multiple, car ils hgurenl comme médecins, ingénieurs civils et militaires, astrologues, trésoriers, gouverneurs de ville, etc. On trouve à cet égard des détails circonstanciés dans la Bibliothèque orientale d’Asse- mani. Mais je n’ai pas à entrer ici dans le dévelop])ement de cette histoire, si ce n’est pour rappeler combien le rôle de ces ])ersonnages fut favorable au développement de la culture scientifique. Or toute leur science venait des Grecs, et c’est par leur intermédiaire que la doctrine grecque a passé aux Arabes. Les califes se procurèrent, soit par achat à Constantinople, en Egypte, en Arménie, soit par conquête, lors de la prise des vi Iles telles que Ancyre, Amorium, etc., un grand nond)re d’œuvres Coll, des Alcli. grecs, trad., j). i lo, i 1 1, 296. Le nom de Tliéodoi’e y l'ifjiire aussi, p. 208, et, dans la dédicace de cette collection, p. 4- IV INTRODUCTION. i^recques et ils les firent traduire d’abord en syriaque et plus lard directement en arabe. Ainsi procédèrent successivement, depuis le milieu du viiR siècle jusque vers la fin du siècle suivant, les califes Al- Mansour, Al-Mahdi, Al-Hadi, Haroun-al-Raschid, Al-Amin, Al-Mamoun, Al-Moutasim, Al-Wathik, Al-Moutawakkil, que leur tolérance et leur goût pour les sciences profanes firent ])lus d’une fois accuser d’hérésie par les croyants rigides. Ils londèrent à Bagdad des académies ou écoles et ils y appelèrent les savants. Honein ben Ishak (809-877), en particulier devint le médecin favori de Al-Moutawakkil, après avoir été mis en prison par lui pendant un an, parce qu’il avait refusé de composer un poison. Il fut nommé en meme temps président de la Commission chargée de traduire les ouvrages scienti- fiques des Grecs, traductions faites du grec en syriaque et en arabe, parfois dans les deux langues. Les unes de ces traduc lions étaient nouvelles, les autres exécutées en remaniant et perfectionnant les traductions antérieures, notamment celles de Sergius. Telles furent les versions d’Euclide, Archimède, Apollonius fAstronome (?), Ptolémée, dans l’ordre mathéma- lique; celles de Hippocrate, Dioscoride, Galien, Aristote, Théo- phraste, Oribase, Paul d’Egine, Alexandre d’Aphrodisie, dans uploads/Histoire/ berthelot-chimie-su-monyen-age.pdf
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- Publié le Nov 09, 2022
- Catégorie History / Histoire
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