froisieme Annee. — N ® 55 1 0 Avrii 1911. — P rix: 20 Cent. FUBUCATION BI-MENSU

froisieme Annee. — N ® 55 1 0 Avrii 1911. — P rix: 20 Cent. FUBUCATION BI-MENSUKLLE PAUAIS8ANT Jt.K iO KT I ,K £ 2 > 4 $?f REDACT10N-E1 ADMINISTRATION, 23, ru e N .- D . cfe fle c o iz w w ic e , Paris-2* HISTOIRES DE L’AUTRE MONDE ( D o s s i n t i c R t e i m e r l Lire page 99 VArticle d$ M . E \ ARISTE CARRANGE t AV\P{OSC £ . S ---- ---------------- ----- ------------- TTISr T R A I T E M E N T D S T ^T T X IR IE I. CXKAXJXI Le bain <Tair chaud supi'-rieur ail bain liquid^ est l’auxilairc precicux de la medecine preventive a la- qucllc on revient avee joie et en foule, on abandonnant la therapeu­ tic inedicamenteuse et Ics sp^cia- lit6s ruineuses pour l'cstomac et la bourse... Par Pair chaud, les millions do pores, qui debouchent a la surface de noire corps, s'ouvrent sous Pac­ tion bienfaisante de la chaleur et rejottent par la sudation toutos les toxincs et les imi- tifcrcs usagccs de notre corps qui sont les causes dc lant d’infinnites. Nonibreux sont les cas pouvant Irou- ver dans le traitement par Pair chaud des resultats merveilleux : la gouttc, le rliumatisme, la sciatique, le lumbago, Pobesite, Palbuminurie, la grippe, les rofroidissoments, les affections ncrveuscs, etc etc... Ses etfets sont dus esssentiellement A la stimulation unprimee k la circulation, il fait fonctionner la peau, suractive le fonctionnement des glandeset contribuc ainsi a favoriser Pelimination des d i- chets toxiques. L’air chaud a m e n * aisement la disparition des d o n . leurs nevralgiques rebelles atom les aulres moyens therapeutiques, enlin il excrcc une action b a c te ­ ricide. Sous une forme gracieuse M . V , Lelong vient de mettre au point uq apparcil pliant, legcr, “ LeSudq. to r '1 qui constituc ' un v e rita b le bain tore que Pon pout p re n d re chez soi dans sa chambrej>u dans Ic cabinet de toilette. Le malade va bien loin chercher dans les stations th er­ mal es ces effets bienfaisants qui coutent si chers. A v ecle “ Sudator 1 1 tous ces inconvenients sont evites. Pour renseignem ents, 6crire a M. Victor LELONG, 17, rueMoli&re, P aris Donnez moi Votre Estomac • ----- Un Million de P erso n n es emploient maintenant ce merveilleux remede stomachiqut. Chacun peut le prendre chez soi, au restau­ rant, au banquet, n’importe ou. Vous pouvez I'employer sans que personne e'en aperpoive. La rapidite avec laquelle ce simple remede arrete ct guerit les maux d’estomac est absolument merveilleuse. Cel a surprend et rejopit de voir qu’une preparation efficaoe ait enfin ete de- couverte contre ces terribles maux d’estomac. L’on a tant crie avec raison peut-etre, oontre les specifi- ques ! Mais le Lotus-Sanas n’ost pas un specifique du tout. Il guerit les manx d'estomac, parco qu’il redonne a 1 ’ estomac la force de digdrer, il remet en fonction tous les organee a ssim > lateurs et digestifs. Le Lotus-Sanas, apres avoir agi sur I’estomae, agit anssifltr les reins, puis sur le foie et sur les intestins.' Il met toot e n ordre, ct au bout de deux ou trois jours de ce traitement. < * se sept leger, ragaillardi, fort, bieufaisant. La digestion d e v ie n t normale. On est gai, et 1 ’on se sent revivre. M. l’abbe Guyot a ressenti ces magnifiques effets p r o d u its par 1 © Lotus-Sanas, le seul remede vraiment efficace; a u ssi il nous (lit: « Le Lotus-Sanas fait vraiment du bien, lui seoldoaM des forces, lui seul de tous les remedes que j’ai essajes, ren d l’estomac dans son etat normal. » Essayez le Lotus-Sanas; des le premier jour, dbs la premia heuro meme, vous ressentirez un merveilleux bien-$tre q u i w so dementira plus. Demandez renseignements gratuits b ut (* merveilleux rembde, vous serez surpris, etonnes et enchant^ tout a la fois. M. Perraud, bureau 15 A, rue Saint-Antoine, 4 ? ’ Paris, se fera un devoir et un plaisir de vous dire com m en t $ a lui-meme employe oe remede nouveau et comment ce r e m W ® lui a fait tant de bien ainsi qu’b sa famille. t98 — I LA VIE MYST^IRIEUSE. Publication bi-mensuelle paraissant Iel0etle25 IM ror*t<uir ; IM-ofosseur DONATO Prlncipaux collaborateurs : PAPUS. — Hector DURVILLE. — Gaston BOURGEAT. — J ean BOUVIER. — Le Oomte Leonce DE LARMANOIE. — FABIUS DE CHAM PVILLE, — J ules LERMINA. — ' A. M ARTEZE. — MARC MARIO. — Dr Ely STAR. — Rene SCHW AEBLE. — Ernest BOSC. — Edouard GANCHE. — Nonce CASANOVA, — Nicolas H U TTER . — Sylvafn OEGLANTINE. — Henri MAGER. — Rene d’ANJOU. — F. GIROD. — Evariste CARRANCE. — C. NAUDIN. — W ILFRID. — STELLATA. — M»* DONATO. — DE MAGUELONE. — DE LIEUSAIN T. — M"« ANDREE DARVIN, etc. P o u r le t A b o n n r r a e n is ja P u b litile ,i'a * lrm trH Ji.rA PlIIX IST R A T tL K ddaC V itJlytlfrieuie, 2 3 , r u e N o t r e - D a m e d e R c f o u v r a n c f P a rii'2 o T ill re qsi coBtem la Redaction doit etre adreue a le Profnienr DOVATO, 23, roe Notre-Danu de Rewavranee, Pari»-2e. CONDITIONS d ’ABO NNEM ENT | F ra n c e ; U n a n . 5 fra n c s ( E tr a n g e r : U n a n . 6 fra n c s Encoyer mandat-potted Af. I'Administrateur de la* Vie Afysttrieuse* 23, rue Sotre-Dame de Recoucrance, Pari$-2 Sommairc du Xum fro. — HlBtoirei de l’Autre Monde, EVARISTE CAEEANCE. — M arqul par Ip Destin, MARC MARIO. — Theories et ProcddlB du Magn£tism<*, HECTOR D'URVILLE. — Nob Collabora­ t o r s intimes, DONATO. — Nos Echos, MERCURE. — Les Arts ae la Divination, CH. Y&RAX. — Revue des Livrea, LE LlSEUR. — Courricr du professeur Donato. — Courrters de la M arraine. — Courriers astrologique et graphologique. H iStoireS de I ’ ^utre /v^ onde Par EVARISTE CARRANGE Je vous assure que je ne ris pas le moins du nionde eu vous racontant des histoires extraordinaires qui provien- nent de 1 ’au-delA. J’ai le respect des choses que je ne comprends pas encore tr6s bien, et me contente de penser que depuis des millions. d’ann6es que les humaniUs rampent sur le globe, elles ne sont guere que sur le^euil de l’antichambre scientifique ! Spirites, Mages, Fakirs, petits hommes, petits miracles ! II reste des poign6es de secrets a d6couvrir, d’ 6tonnantes v£rit£s a signaler, d’incroyables forces insoupgonn&s a meftre en action... Aujourd’hui, je veux vous dire rhistoire impressionnante de la « Poss6d6e » de Bab-el-Oued qui m’arrivait en droite iigne, il y a neuf mois, d’Alger-Ia-Mauresque. Bab-el-Oued est u a des faubourgs les plus populeux d’ Alger. Dans ce faubourg, il y a une place nomm6e « Leli&vre » et sur cette place une maison habitde par la familXe Sell6s. Le p&re, employs aux tramways, la mfere, huit enfants. L'heroi'ne de notre histoire, 1 ’ainde des enfants, Th^rfcse, Selims, est &g6e de quatorze ans et trois mois. Elle est grande, forte, bien constitute, la figure expres­ sive et fort agr^able. ThMae, dont 1 ’oeil se perd parfois dans le vague et qui n’a regu qu’une instruction trfcs rudimentaire, poss&de un I6ger d^faut de langue ou plutdt une g6ne dans la pro- nonciation. 1 1 y a trois ans environ (1), M. Gaspard- Sellfes, pour all6ger des charges un peu lourdes, r^solut de placer Th6- rese comme domestique et la confia k M. Todeschini, fer- blantier a CMragas, village peu Aloignd d'AIger. Huit jours s’Staient k peine 6coul6s depuis l’entr^e de la jeune Ther^se chez M. Todeschini, qu’on remarquait les choses les plus bizarres, les plus Stonnantes, les plus in- croyables. Les objets les plus disparates se promenaient dans les appartements au grand ebahissement de tous. Un verre plac6 sur une table tombait A terre, sans se briser, et revenait se poser sur la table, & sa place primitive. Des fruits : pommes* oranges, quittaient tout seuls le compotier et allaient se « ballader » de-ci, de-l&; une lampe, 1 (1) Ceci so passait en mai 11)08. prise dhumeur vagabonde, montait les escaliers, visitait les chainbrcs et revenait a son poste d^finitif. Les couvertures, les oreille.rs» les draps, s’eparpillaient dans les chambres et allaient, quelques instants apr&s, se replacer d’ eux-memes sur le lit, A la cuisine, les casseroles dansaient une sarabande infernale. Cuill&res, fourchettes, couteaux, s’envolaient, puis reve- naient A leur place ordinaire, dans un tiroir de buffet qui s’ouvrait tout seul pour les recevoir. uploads/Geographie/la-vie-mysterieuse-n55-apr-10-1911.pdf

  • 71
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager