EXPOSE EN HISTOIRE THEME : L’UNION AFRICAINE LES MEMBRES DU GROUPE 1- EDAH KOKO

EXPOSE EN HISTOIRE THEME : L’UNION AFRICAINE LES MEMBRES DU GROUPE 1- EDAH KOKOU (CHEF DU GROUPE) 2- ABDOULAYE SANGARE 3- Ténè SYLLA 4- ABDOULAYE SOUMAH CHARGER DU COURS : Mr. SAVANE PLAN DE TRAVAIL 1-INTRODUCTION 2-HISTORIQUE 3-DEFINITION 4-LE PASSAGE DE L’OUA A L’UA 5-LES OBJECTIFS DE L’UA 6-LES PRINCIPES DE L’UA 7-LES STRUCTURES DE L’UA 8-LES PAYS MENBRES DE L’UA 9-LES INSTITUTIONS ET ORGANES DE L’UA 1O-CONCLUSION RÉSUMÉ 1- Introduction 1. L’histoire montre que le développement en Afrique après l’indépendance est particulièrement marqué par la succession d’efforts communs visant à transformer progressivement les richesses économiques, politiques et sociales des populations et des pays du continent pour le mieux. La recherche de la transformation développementiste de l’Afrique est ancrée dans l’histoire. En effet, selon les travaux rédigés par les historiens et les ethnologues, cette histoire trouve ses origines dans l’antiquité.1 Elle est également inhérente à la lutte pour l’indépendance après la Deuxième Guerre Mondiale de la même manière qu’elle a été une caractéristique des décisions politiques prises après l’indépendance aux niveaux national, sous-régional et régional.2 En outre, cela s’est révélé dans les relations internationales post-coloniales de la région. 2. Il existe une rare unanimité parmi les Africains du continent et ceux de la diaspora sur le fait que la transformation rapide du continent est un objectif aussi impeccable qu’urgent qui doit être atteint sans plus attendre. Sans nul doute, les efforts qui ont été fournis au fi l des années pour transformer les pays du continent avec le temps ont certainement connu des moments significatifs et des exemples de succès – l’Afrique a vécu et vit encore des changements majeurs dans tous les secteurs. Ces cinq dernières années, les changements qui sont survenus ont été soutenus et encouragés par un taux annuel de croissance économique d’environ 6%.3 Cependant, il est également reconnu qu’en raison des contraintes internes et externes, de nombreux projets restent inachevés sur le continent et il y a encore beaucoup à faire 1 Des historiens comme Cheikh Anta Diop, Walter Rodney et Basil Davidson, pour ne citer que ceux-là ont consacré la majeure partie de leur carrière professionnelle à la rédaction de travaux relatifs au développement de l’Afrique depuis l’antiquité jusqu’à nos jours. 2 Partout en Afrique et quel que soit le type de régime en place, les gouvernements ont eu le même refrain, celui de la détermination à accélérer la transformation socio- économique. Les règles coloniales ont été mises en échec en partie car cela était considéré comme un système qui faisait obstacle au développement africain tout en étant une atteinte à la dignité de l’Afrique. 3 Ce taux de croissance vient après deux décennies de stagnation due à la forte déflation de la politique macro-économique défendue par les institutions de Bretton Woods pour des besoins d’ajustement structurel même s’il n’est pas le niveau optimal nécessaire à une transformation plus radicale et plus rapide, représente une rupture avec les performances des années antérieures. 10 Rapport du Groupe de Travail afin que l’Afrique puisse enfin réclamer sa place dans le concert des nations. C’est pour cette raison que les dirigeants et les décideurs africains sont restés imperturbables face au nombreux défi s auxquels ils sont confrontés quand bien même ils continuent à examiner et à chercher des solutions pour offrir un développement durable aux populations du continent. 3. Les preuves de l’étendue des programmes inachevés affectant les dirigeants africains et les populations sont nombreuses. Avec une population qui s’approche très vite du million, l’Afrique abrite les 33 pays sur les 48 qui sont considérés comme les pays les moins développés du monde. Le revenu moyen par habitant aurait augmenté de manière générale au fi l des années d’environ 2000 dollars. Mais ce chiffre est classé parmi les plus bas au niveau mondial.4 Les quelques 70% des personnes vivant avec le VIH/SIDA dans le monde se trouvent en Afrique. 1,3 million de personnes en moyenne par an meurent du SIDA à travers le continent et représentent 73% des décès enregistrés au niveau mondial. Le paludisme tue 800.000 personnes environ chaque année tandis que le taux de mortalité infantile, qui est de 900 pour 100.000 naissances, reste le plus élevé dans le monde. La part du continent dans le commerce international stagne à environ 3% depuis des années. Ce commerce est composé en grande partie de matières premières brutes pour lesquelles les prix sont instables et les termes de l’échange défavorables. 4. De même, la part de l’Afrique dans les investissements étrangers est très faible, soit 5,2% du total mondial dont la majorité est consacrée aux activités minières dans quelques pays. Les quelques 380 millions d’Africains qui vivent en dessous du seuil de pauvreté représentent près de la moitié de la population actuelle du continent. La plupart des pays considérés comme ne pouvant atteindre la plupart des OMD d’ici à 2015 sont des pays Africains. En pensant à l’avenir, les décideurs sont préoccupés par le désir de s’assurer que la démographie du continent, ses vastes terres arables, ses forêts, ses ressources naturelles et la rivière souterraine qu’elle possède ne deviennent un fardeau, qu’elles soient plutôt transformées de manière durable en richesses 4 Le revenu moyen recensé par habitant pour Hong Kong, Singapour, la Malaisie et la Corée du Sud en 2007/2008 est d’environ 27.500 dollars. Le revenu global par habitant pour la même période était estimé à 10.604 dollars. Tous les chiffres cités dans ce paragraphe ont été tirés des différents rapports de la Banque Mondiale et de l’Organisation Mondiale de la Santé et correspondent aux chiffres des années 2007 et 2008. Vers un Conseil Africain de la Recherche 11 permettant d’améliorer les conditions de vie partout sur le continent et qu’elles renforcent le développement à long terme. 5. A travers des efforts individuels et collectifs, les pays africains se sont montrés prêts à examiner les diverses opportunités pour développer la production économique interne et la productivité nationale, particulièrement dans les secteurs agricole et industriel ; à augmenter la valeur ajoutée locale dans la production des matières premières et des ressources naturelles ; à accroître et à maintenir la croissance sur le long terme ; à améliorer l’épargne et les investissements intérieurs ; à attirer plus d’investissements directs étrangers à long terme ; à accélérer le niveau de développement technologique intérieur ; à consolider le programme de construction de la nation et de l’État, la liberté des citoyens et les droits de l’homme ; à instaurer une culture de paix, de sécurité et de stabilité ; à réaliser une meilleure compétitivité internationale ; à combattre la pauvreté ; à améliorer le bien-être des citoyens ; à accroître les compétences et l’aptitude des populations ; à promouvoir une coopération et une intégration régionales approfondies et à améliorer le niveau, l’étendue et la qualité de la participation de l’Afrique dans le système économique international. L’engagement dont les pays africains ont fait preuve dans l’accomplissement de ces tâches ainsi que dans l’atteinte des objectifs y afférents s’est manifesté dans la pléthore des pactes sous-régionaux, régionaux et internationaux qu’ils n’ont pas hésité à signer régulièrement depuis les années 60. Si les diverses politiques qui ont été menées n’ont pas toujours produit le résultat optimal souhaité, la politique et les engagements politiques qui les sous-tendent constituent une base importante sur laquelle il faut concentrer les efforts pour aller au bout des programmes inachevés de développement et de transformation du continent. 6. Les programmes inachevés auxquels les pays africains doivent faire face, dans le contexte international moderne et compte tenu des circonstances actuelles du continent, peuvent être rapprochés des vastes défi s politiques suivants : la sécurité alimentaire ; l’éradication de la pauvreté ; la gestion de l’eau ; l’amélioration dans tous les domaines de la santé et du bien-être des populations ; la gestion des ressources naturelles ; la création d’emplois ; l’égalité des genres ; l’amélioration de la compétitivité économique ; la gestion de l’énergie ; le développement industriel et les infrastructures ; l’amélioration du transport et les télécommunications ; la gestion de l’urbanisation rapide ; l’adaptation aux changements climatiques et la réduction de leur impact ; 12 Rapport du Groupe de Travail la paix, la sécurité et la stabilité ; la dignité humaine, la liberté et les droits de l’homme ; la coopération régionale et l’intégration économique continentale. Ces défis sont au centre de la quête pour la renaissance africaine. A bien des égards, ce sont là les défis actuels et futurs. Il est fort probable que pour faire face à ces défis et atteindre les objectifs en matière de transformation socio- économique, l’Afrique devra, entre autres, élaborer des politiques de développement cohérentes et holistiques qui tiennent compte des leçons tirées des différentes phases de son développement dans le passé. En outre et cependant, il est de plus en plus certain que l’Afrique devra prêter une attention particulière à la recherche et au développement (R&D), à la promotion de l’innovation et à la consolidation d’une interface systématique entre la recherche et la politique publique d’une part et la recherche et l’industrie d’autre uploads/Geographie/expose-en-histoire.pdf

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