1 UNIVERSITE DE YAOUNDE 1 THE UNIVERSITY OF YAOUNDE 1 Faculté des Arts, Lettres
1 UNIVERSITE DE YAOUNDE 1 THE UNIVERSITY OF YAOUNDE 1 Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines Faculty of Arts, Letters and Social Sciences Département de Géographie Department of Geography SUJETS ET CORRIGES A L’USAGE DES ETUDIANTS DU NIVEAU III Reproduction à des fins commerciales strictement interdite Chaque étudiant membre de la communauté peut imprimer le Pdf pour son usage personnel. Yaoundé, Janvier 2015 Tous droits réservés à l’UY1 – Geography Students Network Facebook Page 2 UY1 FALSH - GEO 311 : L’homme et les milieux tropicaux Pr NGOUFO S1 2010-2012 Sujet : Pour quelles raisons peut-on considérer le risque climatique comme problème sociétal ? Le risque fait coexister un aléa et un enjeu/une vulnérabilité 20pts L’étudiant doit dire qu’on doit considérer le risque climatique comme un problème sociétal parce que son appréciation/évaluation doit tenir compte des croyances, des perceptions, des prédispositions et des types d’organisation des différentes sociétés concernées. 20PTS La sensation de risque est un phénomène très subjectif, lié à la façon qu’a un individu de percevoir une situation dans son environnement, ce qui dépend pour une bonne part de la culture de l’individu et de ses intérêts. 10PTS La géographie es risques climatiques est dépendante de la manière dont on apprécie les forces de la nature selon les individus et les sociétés. Le risque climatique finalement est l’évaluation que fait la société face au climat. Individus et groupes d’individus, en fonction de leur culture, de leur vécu. 10 PTS - Ont leurs perceptions du climat - Ont leur perception du risque climatique - Conçoivent leur responsabilité par rapport au problème - Se prédisposent plus ou moins à en limiter l’ampleur 20PTS La perception du risque peut être entravée ou amplifiée par des subjectifs, propres à chaque être humain, et même par des facteurs culturels ou conjoncturels propres à des communautés humaines. On peut ainsi parler d’une vulnérabilité sociale face au climat, focalisée sur les déterminants politiques, socioéconomiques, culturels et institutionnels de la vulnérabilité. Elle se mesure avec des indicateurs sur l’éducation, les revenus, la pauvreté et autres données telles que le capital social, la diversification des moyens d’existence, les données foncières et… 20PTS 3 UY1 – FALSH : GEO 314 Campagnes tropicales Pr ELONG S1 2010-2011 1° Donnez les traits fondamentaux de l’agriculture des campagnes du monde tropical en insistant sur les points suivants : a) Population agricole active ; 10% Plus de 60% de la population active vit dans les campagnes et plus particulièrement en Afrique Noire et en Asie du sud-est où cette proportion atteint 80% de ruraux. Seule l’Amérique latine se distingue avec des valeurs souvent moindres que celles citées. b) Techniques utilisées ; 10% Le travail est essentiellement manuel, avec des outils rudimentaires. Sur de vastes espaces à cultiver, la traction animale et l’utilisations des fumures et engrais sont limités, voire absentes dans certaines régions. C’est donc une agriculture du milieu naturel et surtout des pluies. c) Destinations de la production ; 10% Quand la production est bonne, les excédents peuvent être vendus dans les marchés urbains, sinon pour l’essentiel la production est encore prioritairement destinée à la satisfaction des besoins des familles donc à l’autoconsommation. d) Contribution dans l’économie nationale. 10% Dans les campagnes tropicales, l’agriculture participe de manière appréciable dans le produit intérieur brut (PIB) de l’ordre de 15 à 25% 2°a) Etudiez la part des activités agricoles et non agricoles dans les campagnes tropicales. 15% Dans les campagnes tropicales, les activités agricoles sont majoritaires tendis que les activités non-agricoles restent très limitées, par exemple, en Asie du sud et du sud-est, l’artisanat et l’industrie n’occupent pas 25% de la population active, en Afrique subsaharienne, -10%.partout, l’artisanat est pratiqué à temps partiel parce que les artisans s’investissent aussi dans les activités agricoles lorsqu’arrive la saison des pluies. b) Quelle est la conclusion fondamentale que vous en rirez ? 15% Cette faible présence des activités non agricoles est liée au fait que les produits manufacturés en provenance des pays développés entrent en concurrence, depuis l’époque coloniale, avec ceux de l’artisanat dans les campagnes tropicales. 3° a) Décrivez les fronts pionniers comme une sorte de réponse au problème foncier des campagnes tropicales. 15% Les fronts pionniers sont initiés dans les campagnes tropicales pour permette aux zones densément peuplées de se vider d’une partie de leur population en occupant des terres vierges pour y pratiquer les activités agricoles. C’est aussi un moyen pour les gouvernements des pays tropicaux d’accroître la production agricole en étendant les superficies à cultiver dans les espaces reconnus vierges. Il existe deux types de fronts pionniers : les fronts pionniers planifiés et les fronts pionniers spontanés. b) Quel est selon vous, le type de front pionnier qui porte les résultats durables ? Pourquoi ? 15% Ce sont les fronts pionniers spontanés, car ils sont issus des initiatives individuelles. Contrairement aux fronts pionniers planifiés, les colons ne reçoivent aucune aide de l’Etat. Ils mènent une vie dure les premières années, mais avec le temps, ils maîtrisent leur contexte de production et s’y adaptent aisément, ce qui conduite à des résultats durables. 4 UY1 – FALSH GEO 314 : Villes tropicales (deux questions obligatoires) Prof. MOUGOUE S1 2010-2011 Sujet : « A travers des exemples précis tirés du continent africain, montrez que les armatures urbaines dans les pays tropicaux se caractérisent par une tendance à la « mégapolisation ». - Dans unes brève description de Brazzaville, montrez les éléments de la dualité urbaine relevant de la morphologie de cette ville. Des armatures urbaines à tendance mégalopolistique Les pays de notre planète sont constitués d’un semis de ville. Dès lors, une ville n’est jamais seule. Elle entretient des relations avec ses sœurs qui peuvent être proches ou lointaines. Les pays tropicaux n’ont pas tous le même passé urbain ni la même économie. Les différences qu’ils recèlent retentissent sur les formes d’armatures urbaines, mais partout la tendance est à la constitution de mégalopoles. Les mégalopoles peuvent être uniques dans les pays sans traditions urbaines, de faible économie et de petites tailles. On obtient alors un monocéphalisme remarquable qui domine l’ensemble du territoire national. En Afrique, c’est une structure courante, observée un peu partout. Des exemples sont légion. On peut citer Antananarivo à Madagascar, Dakar au Sénégal, Abidjan en Côte d’Ivoire, le Caire en Egypte, Kinshasa en République démocratique du Congo, etc. Ce type de villes à fort développement qui dominent ou commandent le reste de l’armature urbaine se retrouvent ailleurs dans d’autres pays et dans tous les continents sous les tropiques. On peut citer à titre d’exemple : Montevideo en Uruguay, le couple Santiago-Valparaiso au Chili, Mexico au Mexique, etc. lorsque les pays sont très étendus et d’économie plus variée, des dualismes peuvent apparaître avec des mégalopoles régionales. Des villes secondaires peuvent se développer, mais assez loin des mégalopoles. C’est ainsi que Buenos Aires en Argentine n’a pas empêché la croissance de Mendoza, Tucuman et Cordoba. En Colombie, Cali et Medellin se développent malgré l’existence de Bogota. Dans les régions asiatiques de vieille civilisation et de très forte densité de population, on retrouve des phénomènes du même genre. L’armature urbaine Indienne est caractérisée par l’existence de deux grandes métropoles : Bombay et Calcutta qui dépassent largement les 5 millions d’habitants, mais aussi d ‘un réseau assez serré de grandes villes capitales d’Etats ou de provinces : New Delhi, Madras, Hyderabad, Bangalore, Ahmadabad, etc. Au total, l’Union Indienne compte 25% de sa population dans les villes : 10 d’entre elles dépassent le million d’habitants. Autant se situent entre 500 000 et 1000 000. Ces différents exemples montrent à coup sûr que partout dans les pays tropicaux la magapolisation prend de l’ampleur. Brazzaville : Eléments de dualité urbaine relevant de la morphologie La ville de Brazzaville est bâtie sur un plateau élevée de 30 à 40 mètres au dessus du fleuve. Ce site est entaillé par quelques petits ravins qui s’étendent au Sud jusqu’à la berge. Au Nord, le bord du plateau s’éloigne, laissant la place à une alluviale humide parcourue par de petits cours d’eau bien canalisés. La structure urbaine de Brazzaville est caractérisée par la division en quartiers bien marquées socialement et par la grande anarchie du développement récent en tâche d’huile grignotant la savane arborée. La disposition de la partie centrale oppose, de manière classique, la Brazzaville 5 ‘blanche » construite par les Français et les Brazzaville « noires ». Celles-ci sont implantées dans deux sites principaux à savoir : - Bacongo, essentiellement occupé par les ^populations de l’ethnie du même nom - Les zones basses, humides surtout après chaque averse, occupées par les autres ethnies non dominantes. La ville moderne, d’inspiration européenne, est bâtie sur le plateau. Elle comporte les grands édifices administratifs et culturels. De façon typique, deux faits rapprochent ces deux grandes entités : on a d’une part, l’aspect verdoyant qui dérive des jardins des parties modernes et d’autre part, les petits enclos cultivés des parties traditionnelles. Brazzaville, malgré le grignotage des réserves d’espaces naturels, est verte. En outre, cette cille se caractérise par la géométrie des plans : physionomie uploads/Geographie/ sujets-corriges-niveau-3.pdf
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- Publié le Aoû 27, 2021
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