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 suite page 2 Belgique, Luxembourg : 3,75 e Canada : . . . . . . . . 6,52 $ CAN Suisse : . . . . . . . . . . . . 5,80 FS Port. Cont. : . . . . . . . . . . 4,00 e DOM avion. : . . . . . . . . 4,00 e TOM avion. : . . . . . . . 480 XPF Afrique avion : . . . . . 2500 CFA RIVAROL. RIVA R O L “Quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir” N° 2891 6/2/2009 HEBDOMADAIRE DE L’OPPOSITION NATIONALE ET EUROPÉENNE N° 2891 du 6 FÉVRIER 2009 www.rivarol.com par lesquels arrivaient à l’origine essentiellement de la nourriture, de l’essence et des médicaments ? Israël, responsable du blocus de Gaza. C OMMENT expliquer le black-out généralement observé sur le nou- vel accroc aux sacro-saints Droits de l’homme commis par Israël dont la Cour suprême s’était déjà illustrée en autorisant un usage “modéré” de la torture à l’encontre des Palestiniens ? Sans doute politiciens, media et “maîtres-penseurs” avaient-ils alors mieux à faire, occupés qu’ils étaient à clouer au pilori Benoît XVI pour la levée de l’excommunication des quatre évêques de la Fraternité sacer- dotale Saint-Pie X, dont le “négation- niste” Williamson, coupable d’avoir contesté l’existence des chambres à gaz homicides — voir éditorial du 29 janvier. Selon le Washington Post (du 31 janvier), « cinquante membres catholiques du Congrès américain » ont ainsi écrit à Benoît XVI pour exi- ger la « totale répudiation des thèses de lʼévêque »britannique et une nou- velle excommunication de ce dernier. Chez nous La Vie ex- catholique a lancé une pétition « Pas de négationnistes dans lʼEglise » et un certain Mat- thieu Grimpret, « professeur dʼhis toire, chercheur en théo- logie politique », clamait de son côté dans Le Monde du 28 janvier : « Jʼai honte dʼêtre catholique », en exposant son incompréhension devant le « sort réservé à Mgr William- son, négationniste affiché quʼon vient de rétablir dans la com- munion de lʼEglise, et celui des paroissiens de base (…) qui sont divorcés, remariés, et ne peuvent pas, eux, communier au corps et au sang du Christ ». Le singulier théologien auteur de cet amalgame (absurde puisque, en minimisant l’am- pleur des persécutions anti- juives, Mgr Williamson n’a pas, que l’on sache, violé un sacre- ment), peut être rassuré. Le même jour, Benoît XVI s’adressait aux juifs pour « renouveler avec affection lʼexpression de [s]a pleine et indiscutable solidarité avec nos frères destinataires de la Première Alliance » et condamnait une fois de plus la Shoah, « meurtre féroce de millions de juifs, victimes innocentes dʼune haine raciale, aveugle et religieuse ». La veille, d’ailleurs, Mgr Bernard Fellay, supé- rieur général de la FSSPX, avait demandé « pardon au Souverain Pon- tife, et à tous les hommes de bonne volonté, pour les conséquences dra- matiques » (communiqué du 27 jan- vier) des propos sacrilèges. En outre, bien que Mgr Richard Williamson eût officiellement présenté ses « regrets sincères », Mgr Fellay précisait dans le même communiqué l’avoir sanc- tionné pour cette “transgression” et lui avoir « interdit, jusquʼà nouvel ordre, toute prise de position publique sur des questions politiques ou histo- riques », la seule mission de la Fra- ternité étant « de prêcher la doctrine catholique et de dispenser les sacre- Alimentation, énergie : l’Europe est mal partie Politique étrangère : Obama clone de Clinton Régions : l’implosion des groupes FN De la “suprématie” d’un génocide A LORS que le Tribunal pénal international de La Haye entend toujours obtenir de Belgrade l’extradi- tion des criminels de guerre serbes et que Bruxelles, si arrangeante envers la Turquie éradicatrice des Arméniens (voir page 7), conditionne à cette livraison les négociations d’adhésion de la Serbie à l’Union européenne, qui a ouï parler de l’ahurissante pro- messe du Premier ministre israélien à ses forces armées ? En riposte au secrétaire général de l’ONU Ban Ki moon qui, horrifié par ce qu’il avait découvert à Gaza après le cessez-le-feu, souhaitait l’ou- verture de poursuites judi- ciaires contre l’Etat sioniste, Ehoud Olmert a en effet déclaré le 25 janvier : « Les officiers et soldats envoyés à Gaza doivent savoir, quʼils sont à lʼabri de divers tribu- naux et quʼIsraël les aidera et les défendra sur ce front, tout comme ils nous ont protégés avec leurs corps durant lʼopé- ration de Gaza. » Et le ministre de la Défense Ehoud Barak de surenchérir avec l’annonce d’une loi adoptée en urgence pour procurer « un soutien moral et légal aux offi- ciers de lʼarmée et aux soldats à la suite de lʼopération Plomb durci », le ministre de la Justice Daniel Fried- man présidant pour sa part une com- mission interministérielle chargée d’« accorder une défense légale à tous ceux qui ont pris part à cette opération ». « Le ministre de la Jus- tice formulera les questions et les réponses à propos des opérations de lʼarmée pour répondre aux belles âmes qui ont lʼhabitude de porter plainte contre les officiers et les sol- dats », a précisé à ce sujet le chef du même gouvernement qui, deux semaines plus tôt, avait osé repro- cher à un tribunal allemand son refus d’embastiller, vu l’âge et l’état de santé du prévenu, un ancien Waffen- SS de 87 ans accusé d’avoir abattu trois résistants en 1944. Acte de guerre admis par les conventions de Genève au contraire de la récente vitrification à Gaza de centaines de demeures particulières, d’écoles et d’hôpitaux — où des familles entières de civils ont été exterminées —, sous prétexte qu’ils pouvaient abriter des insurgés ou étaient proches des fameux tunnels joignant la ville égyp- tienne de Rafah à Gaza et que l’Etat hébreu s’est juré de détruire jusqu’au dernier puisqu’ils serviraient à l’ache- minement d’armes. Mais qui a favo- risé le creusement de ces tunnels, (Dessin de CHARD.) Imprimé en France/Printed in France N° 2891 — 6 FÉVRIER 2009 — RIVAROL 2 aussi disparaître, je ne parle même pas du Premier d’entre eux. Le Pot des Amis de RIVAROL m’a permis de revoir bien des visages, de reprendre contact avec de vieux amis de combat dans une ambiance franchement sympathique et bon enfant. ●De Gérard DOUAY : LE GREDIN PHILANTHROPE Les hauts dirigeants de banques euro- péennes passent pour des virtuoses de la ges- tion financière. Ils sont sortis des grandes écoles et jonglent avec brio dans les alcôves les plus complexes des produits financiers. Ils ne tolèrent pas vingt euros de découvert sur les comptes des manants, mais viennent d’être grugés comme des puceaux par un escroc dont personne ne savait à quelles mys- térieuses machinations il se livrait. Dieu merci, le personnage en question était au moins resté fidèle à la solidarité ethnique puisqu’il versa des sommes colossales à l’uni- versité juive de New-York. Soyons sûrs qu’il n’y aura pas de Six-Février à Paris comme à l’époque de Stavisky et que Madoff ne finira pas comme le « Monsieur Alexandre » que Pierre Vial évoquait si bien le 26 décembre dernier. ●De Louis DANIEL : L’AFRIQUE “LIBERTÉ” Je ne vois pas pourquoi il faut toujours se porter au secours des pays africains qui ont obtenu leur indépendance voilà des décen- nies et qui, depuis ce temps, auraient dû se structurer et développer leur économie. Au lieu de cela, le Zimbabwe, pays qui n’est absolument pas raciste, a massacré des cen- taines de fermiers blancs qui participaient activement à son économie, en faisant croire à ses citoyens noirs qu’ils deviendraient riches. Résultat, le dictateur de ce pays entraîne ses habitants en enfer. Nos journa- listes sont très discrets à ce sujet. En Côte d’Ivoire, si nos troupes n’étaient pas là pour séparer les belligérants haute- ment démocratiques, ce pays sombrerait dans le chaos. Pourtant, de nombreux rési- dents blancs ont été spoliés de leurs biens, de leurs maisons, et ont dû quitter le pays ! Dans les pays africains, il y a aussi le pro- blème de l’esclavage qui revient au galop (Darfour, entre autres) et des excisions sur des millions de victimes innocentes, mais il convient de ne pas froisser ces messieurs en esquissant la moindre critique. C’est curieux, je croyais naïvement que l’esclavage avait été aboli par les « sales colo- nialistes » en 1848. Alors, messieurs les Afri- cains, soyez un peu cohérents ! C’est tout ? Non, au Burundi, en Tanzanie, au Kenya (eh oui !) les albinos sont souvent épouvantablement massacrés. Pour quoi faire ? On récupère les os de ces malheureux pour les broyer et en faire des potions aphro- disiaques ! Comment peut-on qualifier ces pratiques ? ●De Michel MAÇON : PICASSO ET JULES ROMAINS Je tiens à exprimer ma sympathie et mon plein accord à M. Pasquier à propos de son excellente communication sur Picasso (RIV. du 9 janv.) Nous vivons actuellement, et sur tous les plans, en plein scénario des Habits du Grand Duc et il est uploads/Geographie/ rivarol-2891.pdf

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