1 News Mili Semaine . 12 / 39 Recherches et mise en page par Je ne juge pas… je

1 News Mili Semaine . 12 / 39 Recherches et mise en page par Je ne juge pas… je livre, sommairement triés, les media tels qu’ils sont… à chacun de faire son opinion. *=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=* Planification des Thèmes & Sujets 1– Lois & Décrets b)– Mer 2– Nécrologies & Mémoires c)– Aviation 3– Décorations & Commémorations d)- Gendarmerie 4 – Autorités & Etats-Majors e) – Service de Santé 5 – Opex & Zones de conflits 8 – France : Armements & Industries 6 – Défense de par le Monde 9 – Le Monde : Modernisations & Equipements 7 – Nos Armées 10 – Rubriques divers (Sports, Conférences, etc a) – Terre 11 – Livres & Publications 1 – Lois & Décrets */ * / * / * / * 2 – Nécrologies & Mémoires Décès de Louis Magnat, Compagnon de la Libération et ancien de la 2ème DB Zone Militaire, 27 septembre 2012 – 12:16 La chancellerie de l’Ordre de la Libération a annoncé, il y a deux jours, le décès de Louis Magnat, à l’âge de 97 ans, survenu à Barcelone, le 29 août dernier. La nouvelle n’a été communiqué par la famille qu’au début de cette semaine. Ingénieur des Arts et Métiers et sous-lieutenant de réserve, Louis Magnat s’était expatrié en Argentine pour travailler dans le secteur pétrolier à l’issue de son service militaire, accompli au 94ème Régiment d’Artillerie de Montagne, alors implanté à Nice. Ce lyonnais d’origine avait été mobilisé le 6 mai 1940 alors qu’il se trouvait en Patagonie, avec l’ordre de rallier Buenos Aires afin d’embarquer vers la France. Arrivé à Dakar en juin, il fut finalement affecté à 31ème batterie du 6ème Régiment d’Artillerie Coloniale, 2 commandée par le capitaine Laurent-Champrosey. Refusant la défaite, ce dernier proposa à ses hommes de continuer le combat. Les volontaires, dont Louis Magnat, s’engagèrent ainsi au sein des Forces Françaises Libres. De septembre 1940 à décembre 1942, promu lieutenant, Louis Magnat fut affecté à la batterie de Côte de Manoka, au Cameroun, avant de prendre le commandement d’une unité de 2 canons appartenant à la Section d’artillerie n°11. C’est ainsi qu’il participa aux campagnes du Fezzan et de Tripolitaine, au cours dequelles il obtint une citation à l’ordre de la Division pour son “plus parfait mépris du danger”. En septembre 1943, promu capitaine, Louis Magnat est affecté à la 3ème batterie du 1/3ème RAC, lequel fera partie de la 2ème Division Blindée du général Leclerc. Avec cette dernière, il débarqua en Normandie le 2 août 1944 et participa ainsi aux combats de la Libération (Paris, Vosges, Alsace, réduction de la poche de Royan). Après la guerre, qu’il termina en Allemagne, Louis Magnat fut nommé chef d’escadron honoraire et reprit ses activités d’ingénieur en Argentine, avant de devenur gérant de la Société de prospection de pétrole Servicios Tecnicos Atlas. Compagnon de la Libération, Louis Magnat était aussi officier de la Légion d’Honneur et titulaire de la Médaille de la Résistance, de la Croix de guerre 39/45 avec trois citations ainsi que de la Presidential Unit Citation (USA). Une cérémonie au mémorial des Casques bleus de Mouzillon (44), le 28 septembre Ligne de Défense, 24.09.2012 Le seul mémorial des Casques bleus de France est au cimetière communal de Mouzillon. Une cérémonie du souvenir y est organisée vendredi 28 septembre, à 11 h, par Alain Chailloux, président régional de la fédération nationale des missions extérieures. « Il s'agit de rendre un hommage aux 3 500 soldats tombés en mission depuis 1948, aux gendarmes et civils qui oeuvrent aussi en opération de paix sous l'égide des Nations-Unies », précise Alain Chailloux, ancien Casque bleu au Liban. C'est la journée, également du 5e anniversaire de ce mémorial. « Elle est dédiée notamment au caporal-chef Giovanni, soldat nantais décédé au Liban en 1994 », explique Alain Chailloux. Des marques d'amitié seront adressées à tous ceux qui sont sur le terrain en Afghanistan. Des délégations d'anciens combattants sont invitées ainsi que des représentants d'ambassades. Un repas est prévu. Réservations : tél. 06 24 03 67 44. Un square “Général Bigeard” fait polémique Zone Militaire, 21 septembre 2012 – 10:41 3 Le 23 juin dernier, à la suite d’une décision de son conseil municipal votée quelques semaines plus tôt, la ville d’Aix-les-Bains inaugurait un square portant le nom “Marcel Bigeard”. Soldat devenu général de corps d’armée, puis secrétaire d’Etat à la Défense nationale lors de la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, héros de la Résistance et de la guerre d’Indochine, et plus particulièrement de Dien Bien Phu, où il souhaitait que ces cendres fussent dispersées pour rejoindre celles de ces compagnons d’armes qui y étaient tombés, précurseur des premières opérations héliportées en Algérie où il a été notamment un des acteurs de bataille d’Alger, l’on ne présente plus le général Marcel Bigeard, dit “Bruno”, décédé le 18 juin 2010 à Toul. Mais pour certains, le général Bigeard ne mérite pas les hommages qui lui sont rendus. A cause des guerres coloniales auxquelles il a participé, pourtant décidée par le pouvoir politique de l’époque. “Le guerrier ne fait que porter l’épée pour le compte des autres…” Ainsi, à Aix-les-Bains, l’initiative du député-maire, Dominique Dord (UMP) de donner le nom du général Bigeard à un square de la ville ne fait pas l’unanimité. Déjà, l’opposition municipale avait voté contre ce projet quand il avait été soumis au débat, estimant que “la réputation de cet ancien combattant était entachée de zones d’ombre lors des combats en Algérie”. Et cette dernière ne désarme pas, à l’image de la section locale du Parti communiste qui compte organiser une cérémonie, le 22 septembre, pour rebaptiser symboliquement le lieu en question “square de la Paix et de la Solidarité entre les Peuples”. Et son secrétaire, Yann Del Rio, de s’en expliquer dans les colonnes du Dauphiné Libéré : “La municipalité d’Aix a fait une sorte de réécriture de l’histoire et a gommé les exactions du général Bigeard, aussi bien en Indochine qu’en Algérie. Son passé de résistant durant la Seconde guerre mondiale ne peut racheter son comportement de tortionnaire.” Seulement, le général Bigeard n’a jamais été condamné pour des faits de torture, mais s’il a été accusé d’en avoir commis par ses ennemis. A ce sujet, “Bruno” avait déclaré que c’était “un mal nécessaire”. “Nous avons fait face à une situation impossible” avait-il dit au sujet des opérations en Algérie. Pour mémoire, le gouvernement de Guy Mollet, y avait obtenu, grâce aux voix communistes à l’Assemblée nationale, “les pouvoirs les plus étendus pour prendre toutes les mesures exceptionnelles commandées par les circonstances, en vue du rétablissement de l’ordre, de la protection des personnes et des biens et de la sauvegarde du territoire”, le 12 mars 1956. Par ailleurs, il peut être toujours utile de rappeler comment ont été traités, en Indochine, les soldats français faits prisonniers par le Viet-Minh, soutenu par certains milieux politiques en France au point que les blessés du Corps expéditionnaire en Extrême-Orient étaient débarqués en catimini pour éviter les manifestations hostiles à leur égard. Et l’on passe sur les munitions trafiquées (voir à ce sujet le livre de Paul Bonnecarrère, “Par le sang versé : La Légion étrangère en Indochine“). “La vraie douleur, la seule chose que je ne pardonne pas aux Viets, ce sont les huit mille morts pendant ces quatre mois de captivité. Cruauté inutile, inhumanité. Giáp était un grand général, mais sa doctrine, le marxisme, était inhumaine. L’ancien capitaine vietminh m’a dit : ‘Nous n’avons tué aucun prisonnier.’ C’est vrai, ils les ont laissés crever, alors qu’il aurait été si facile de sauver tout le monde. Je l’ai dit : une banane par jour, et on ramenait les gars vivants. Je ne pourrai jamais l’oublier” écrira le général Bigeard, dans son livre “Ma vie pour la France” En matière de “paix et de solidarité entre les peuples”, certains n’ont vraiment aucune leçon à donner. 4 Les devises dans l’armée de Terre Mise à jour : 27/09/2012 17:14 Formules patriotiques, exclamations guerrières, références historiques ou jeux de mots humoristiques, on trouve de tout dans les multiples devises de l’armée de Terre. Patrimoine des unités, c’est en partie autour d’elles que se construit l’esprit de corps. Ancien Régime « On ne relève pas Picardie » Plus ancienne unité de l’armée française, le 1er régiment d’infanterie (1erRI) de Sarrebourg est l’héritier des bandes de Picardie, créées en 1479. Sa devise date de la bataille de Parme en Italie, en 1734, quand on proposa à Charles de Rohan- Rochefort, prince de Montauban, de relever son régiment qui était sur la ligne de feu depuis un long moment. La réponse du prince ne se fit pas attendre : « Monsieur, vous saurez qu’on ne relève pas Picardie ! » Terre-à-terre « Et roule Albert ! », devise de la 7e compagnie du 2e bataillon du 2e régiment d’infanterie coloniale (aujourd’hui 2e régiment d’infanterie de marine – 2e RIMa d’Auvours), en Algérie. Elle faisait référence au chien, mascotte de la compagnie, embarqué en fraude depuis la Bretagne, et qui accompagnait ses maîtres sur uploads/Geographie/ news-mili-12-39.pdf

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