Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Mémoire sur le système
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Mémoire sur le système primitif des voyelles dans les langues indo-européennes / par Ferdinand de Saussure Saussure, Ferdinand de (1857-1913). Mémoire sur le système primitif des voyelles dans les langues indo-européennes / par Ferdinand de Saussure. 1879. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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SYSTÈME PRIMITIF DES VOYELLES LANGES INDO-EUROPEENNES i FE DINAND DE SAUSSURE. i MEMOIRE SUR LE PANS LES PAR LEIP8ICK EN VENTE CHEZ B.Ct.TEUBNËR. 1879. @ N MtMMK UtMmMMN B. ft. TBCBtfM. t TABLE DES MATIÈRES. l'ftgM Revue des diSorentes opinions émises sur le système des 1 Chapitre I. Les liquides et nasales sonantes ({ §I.Liquidessonantes. <; §2.Nasalessonantes 18 § S. Complément aux paragraphes précédents 45 Chapitre IL Le phonème dans les langues européennes BU § 4. La voyellea des langues du nord a une double origine 50 § &. Equivalencede ra grec et de l'c italique M § 6. Le phonème dans les langues du nord 62 Chapitre lïï. Les deux o gréco-italiques 69 § 7. o;, gréco-italique. a~ indo-européen 70 §8.Secondogréco-italique. 96 Chapitre IV. § 9. Indices de la pluralitédes a dans la langue mère indoeuropéenne. 1M Chapitra V. Rôle grammatical des dinérentcs espèces d'« tas § 10. La racine & l'état normal 13B §11. Rôle grammatical des phonèmes et p. Système complet des voyelles primordiales 134 § 13. Aperçusynoptiquedes variations duvocalisme amenéespar la flexion 185 § 18. Aperçu synoptique des variations du vocalisme amenées par la formation desmots. 338 Chapitre VI. De dinerents phénomènes relatifs aux sonantes t, u, ~H~M :M9 § 14. Liquides et nasales sonantealongues 339 §15.Pbénomènesspécianx. 37& Additionsetcorrections 384 Registredesmotagrecs 389 Etudier les formes multiples sous lesquelles se manifeste ce qu'on appellel'a indo-européen,tel est l'objet immédiat de cet opuscule: le reste des voyelles ne sera pris en considération qu'autant que les phénomènes relatifs à l'a en fourniront l'occa- sion. Mais si, arrivés au bout du champ ainsi circonscrit, le tableau du vocalisme indo-européens'est modifié peu à peu sous nos yeux et que nous le v yions se grouper tout entier autour de Fa, prendre vis-à-vis de lui une attitudenouvelle, il est clair qu en fait c'est le systèr des voyelles dans son ensemble qui sera entré dans le rayor le notre observationet dont le nomdoit être inscrit à la premièî page. Aucune matière n'est plus controversée; les opinions sont divisées presqueà l'infini, et les différents auteurs ont rarement fait une application parfaitement rigoureuse de leurs idées. A cela s'ajoute que la question de l'a est en connexion avec une série u~ problèmes de phonétique et de morphologie dont les uns attendent encore leur solution, dont plusieurs n'ont même pas été posés. Aussi aurons-nous souvent, dans le cours de notre pérégrination, à traverser les régions les plus incultes de la linguistique indo-européenne. Si néanmoins nous nous y aven- turons, bien convaincud'avance que notre inexpérience s'égarera mainte fois dans le dédale, c'est que pour quiconque s'occupe de ces études, ~'attaquer a de telles questions n'est pas une témé- rité, comme on le dit souvent: c'est une nécessité, c'est la pre- mière école où il faut passer; car il s'agit ici,non de spéculations d'un ordre transcendant, mais de la recherche de données élé- mentaires, sans lesquelles tout flotte, tout est arbitraire et in- certitude. Je sois ohH~e de retirer plusieurs des opinions que j'ai émises dans un article des Mémoiresde la Sociétéde Linguistique de Paris intitulé: <Essai d'une distinction des din~rents o indo- européens En particuMerla ressemblance de avec les pho- nèmes sortis du m'avait conduit ù rejeter, fort a xontre-cœnr~ la théorie des liquides et nasales sonantes a laquelle je suis revenu après mure renexion. Bopp et ceux qui suivirent immédiatement l'illustre auteur de la G'tOMtMMt~e CoM~)~ ce se bornèrent à constater qu'en regard des trois voyelles a e o des langues européennes, l'arien montrait uniformémenta. L'e et l'o passèrent dès lors pour des affaiblisse- ments propres aux idiomes de l'Occident et relativement récents de l'a unique indo-européen. Le travail de M. Curtius dans les Sitzungsberichteder Kgl. SScIis. Ges. der Wissensch. (1864) enrichit la science d'un grand fait de plus: M. Curtius montrait que l'e apparaît à la même place dans toutes les langues d'Europe, qu'il ne peut par consé- quent s'être développé indépendamment dans chacune d'elles. Et partant de l'idée reçue que la langue-mère ne possédait que les trois voyelles o < «, il tira cette conclusion, que tous les peuples européens avaient dû traverser une période commune, où, par- lant encore une même langue, ils étaient déjà séparés de leurs frères d'Asie: que durant cette période une partie des a s'étaient sous une innuence inconnue affaiblis en e, tandis que le reste persistait comme a. Plus tard les différentes langues ont laissé s'accomplir, séparément les unes des autres, un second scindement de l'a qui a produit l'o. Au sud de l'Europe néan- moins, cette voyelle a dû prendre naissauce dès avant la fin de la période gréco-italique, vu la concordance de l'o des deux langues classiques, notamment dans la déclinaison des thèmes masculins en -<t (!)Mfog ==' e~Mûs). Nous croyons représenter exactement le système de M. Cur- tius par le tableau suivant': 1. Il y faut ajouter cependant la remarque suivante dea GrumdzCg~ (p. 64): cle dualisme (Zweiktang) primitif ~«M ~kt. ~<H <<-<Mt) et ~«M (akt. ïndo-europ. a « Européen <t; c « Mus tard ~;c e fi L'exposa de M.Fick (Spracheinheitder Indogermanen Euro- pas. p. t7(! seq.) reproduit en gros le système précèdent. L'an- cien a s est scindé dans la période européenne en ta et c. Lors- qu'un mot montre e dans toutes les langues, il faut supposer que le changement de son a en e remonte jusqu'à cette période; apparaît-il au contraire avec a ou o, ne fût-ce que dans une seule langue, il faut admettre q'u; l'a subsistait encore à l'époque de la communauté. L'ablaut du grec o~xo~ect o~opxe, mais surtout du germanique !<a <!<, est une admirable utilisation du scinde- ment de l'a. Sur ce dernier point chez M. Curtius cf. la note ci- dessous. Autre était le système de Schleicher. Admettant dans cha- que série vocalique deux degrés de renforcement produits par l'adjonction d'un ou de deux a, il posait pour la série de l'a les trois.termes: a aa <t0. Il retrouveces trois degrés en grec: a y est représenté ordi- nairement par < (ex. ~<a), puis par o (%o~cg) et par a (cMto~). a -{-<?, le premier renforcement, est représentépar o lorsqu'il se produit sur un <, ainsi ~yo~-cc, forme première: ~a-~aM-a; skr. ~o-~H-o, a côté de ~o~f.~ Ce même degré se traduit sous la forme de &, q, lorsqu'il a un a pour "base: ~ecxov, A~SxK. Le second renforcement est <a: ~ppo~c. Le gothique posséderait aussi les trois degrés; les autres langues auraient confondules deux renforcements. L'arbre généalogique des langues, tel que le construisait Schleicher, n'étant pas celui que la plupart des autres savants ont adopté et ne comportant pas de période européenne, il est <:parf. ~a-~M), M<H- uploads/Geographie/ memoire-ferdinand-de-saussure.pdf
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- Publié le Oct 02, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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