Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Les ennemis de l'Art d

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Les ennemis de l'Art d'écrire : réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de [...] Albalat, Antoine (1856-1935). Les ennemis de l'Art d'écrire : réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc. / Antoine Albalat. 1905. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr. Début d'une série de docinnenis en couleur ANTOINE ALBALAT • -1 Les Ennemis de L'Art d'Écrire > A, Nouvei i.e Édition V RÉPONSE AUX OBJECTIONS DE MM. F. BRUNETiÈRE, ÉMILE FAGUET, ADOLPHE BRISSON, RÉMY DE 60URM0NT, ERNEST CHARLES, 6. LANSON, 6. PÉLISSIER, OCTAVE UZANNE, LÉON BLUM H. MAZEL, E. VERGNIOL, etc. • LIBRAIRIE UNIVERSELLE 33, RUE DE PROVENCE. 33, PARIS Fin d'une seïio de documents en couleui LES ENNEMIS + <* DE L'ART D'ÉCRIRE Ç> OUVRAGES DU MÊME \UTEUR L'Art d'écrire enseigné en vingt leçons. La Formation du style par l'assimilation. des auteurs. Le ïravaiï du style enseigné par les cor- rections manuscritesdes grandsécrivains, (ouvrage couronné par l'Académie Française). Marie, Premier amour, roman. L'Impossible Pardon, roman contemporain. Ouvriers et procédés. Le Mal d'écrire et le Romancontemporain. Une Fleurd.estombes. L'Amour chez Alphonse Daudet, critique. ANTOINE ALBALAT <~ Les Ennemis de l'Art d'écrire RÉPONSE AUX OBJECTIONS DE MM. F. Brunetlère, Emile Fagaet, Adolphe Brisson, Résiy de Gourmont, Ernest Charles, 0. Lanson, 0. Pélissîer, Octave Uzanne, Léon Blum, H. Aiazel, C. VergnloI, etc. Q LIBRAIRIE UNIVERSELLE Q G* 33, RUE DE PROVENCE, 33, PARIS #0 Droits de traduction et de reproduction réservés pour tous pays, y compris la Suède, la Nprwfcge,la Hollande ç}. te JJajiçiparfr. Published the »5 octobre 1905. Privilège of copy- right In the United States restrved under the Acl approved march, 3, 1905 by AntoineAlbatal. A M. Etienne DE NALÈCIIE Directeurdu Journal des Débats, EN TÉMOIGNA' DE PROFONDERECONNAISSANCE fidèle et dévoué collaborateur A. A. LES ENNEMIS DE L'ART D'ÉCRIRE RÉPONSE AUX OBJECTIONS 1 Apprend-on à écrire? – Les objections contre l'art d'écrire, Le but de notre enseignement. Ceux qui l'ont compris. Le titre En vingt leçons. Ce que nous enseignons. Plaisan- teries et prétentions.– Significationde ce titre. -Une objection de M. Adolphe Brisson. Un monsieurgrincheux. Une objection person- nelle. Respectueux des droits de la critique, je m'étais,jusqu'à ce jour, interdit de ré- pondre aux articles publiés contre mes livres. Mais on m'a fait remarquer que ce silence pouvait, à la longue, être mal interprété qu'il était de mon devoir de ne point laisser ébranler la conviction que nous avions pris la peine de donner à nos lecteurs, et qu'une réponse aux objectionspouvait encore faire partie de notre enseignement. J'ai donc essayé de classer ces objections et d'en présenter une réfutation sommaire qui fût une der- nière et définitive leçon sur l'art d'é- crire. Qu'on ne s'attendedonc point ici à une apologie personnelle: l'auteur de ces lignes tâchera de se dissimuler le plus qu'il pourra et n'a pas d'autre but que de formuler une conclusion de doc- trine. La valeur des idées est la seule chose qui importe. Le reste est néqli gcable et les noms surtout sont indiffé- rents. L'essentielest qu'aucun doute ne puisse subsister sur la valeur et la por- tée de notre enseignement. Je ne puis assez m'étonner de l'émoi que mes livres ont paru causer dans un certain monde, Quelques-uns de mes confrères n'en reviennent pas. On croi- rait, à les entendre, que nous .sommes les premiers à avoir enseigné l'art d'é- crire, Il existe pourtant une trentaine de Manuels qui n'ont pas d'autre but. On les donne aux élèves, les professeurs s'en servent personne n'en parle. Nos livres paraissent aussitôt grand scan- dale Et les gens de s'écrier: Voyez la hardiesse Un n'enseigne pas à écrire Mais, bonnes gens, si l'on ne l'avait pas enseigné très mal avant nous, nous n'aurionspas songé à l'enseigner un peu mieux à notre tour. C'est l'indignation de voir cet enseignement piétiner dans sa routine qui nous a mis la plume à la m£in ce sont les mauvaises métho- des qui nous ont donné l'idée d'en pro- poserunequi fût meilleure, ou du moins qui fût profitable. Non seulement nous ne sommes pas les premiers à y avoir songé mais le genre de notre dé- monstration, qui nous a valu tar.t d'atta- ques, n'a même pas le mérite d'êtrenou- veau. Notre doctrine n'est que le déve- loppement des théories professées par les grands écrivains dans leurs préfaces et correspondances, et scrupuleusement mises en pratique dans leurs œuvres, comme notre derniervolume le prouve e sans réplique. Nous n'avons peut-être pas avancéune assertionqu'on ne puisse retrouver en germe, et parfois très nette- ment, dans les lettres de Flaubert, par exemple. Comment, d'ailleurs, peut-on suspecter des théories qui ont permis d'écrire de purs chefs-d'œuvre? C'est un pointqu'onn'a pas encore éclairci « On n'enseigne pas l'art d'écrire! » Ceux qui crient cela ne sont pas dupes. Ce sont des sournois qui exploitent une équivoque. Eh !oui, sans doute, on n'en- seigne pas à écrire, si l'on veut dire par là qu'il n'existe pas de méthode pour faire un grand écrivain. Mais qu'il n'y ait pas, dans l'art d'écrire, des procédés, des démonstrations, des conseils, une façon de s'y prendre qu'un puisse ensei- gner, c'est une autre question. Dans ce jeu sublime qui, au fond, incontestable- ment, est un don, il y a une partie qui peuts'indiquer, s'analyser,se démontrer, cela estsûr,c'estrévidence. Lejeuconnu, reste à savoir si vous saurez jouer ceci ne nous regarde plus. Notre rôle s'ar- rête là. Pourquoi, d'ailleurs, limiter à l'art d'écrire cette impossibilité d'enseigne- ment dont nos adversaires ml'iient si grand bruit? Soyez logique, dites qu'on n'enseigne pas l'art, quel qu'il soit, pein- ture, ticulpture, architecture or mu- sique. Qu'on ferme l'Ecole des beaux- arts et qu'on licencie les professeurs. A la bonne heure! « Si on apprend à écrire ? dit ironique- ment M. de Gounnont. C'est demander si M. Zola, avec de l'application,aurait pu devenirChateaubriand, ousi M. Oues- nay de l3eaurepaire, avec des soins, au- rait pu devenir Rabelais. » Pas du tout. On embrouilie à plaisir la question. Ap- prendre à écrire ne signifie pas qu'on veuille enseigner à écrire aussi bien que tel ou tel grand écrivain: cela signifie qu'on peut enseigner à quelqu'un à écrire mieux qu'il n'écrivait, à écrire selon le maximum de talent qu'il peut donner, (i'cst l'art, en un mot de dégager laborieusement, efficacement, sa pro- pre originalité. « J'apprends ions les jours à écrire,disait Bufîon, qui savait bien ce qu'il disait. On verra plus loin comment Taine raconte lui-même avoir appris le style descriptif. Parmi les nombreux critiques dont nous men'ionneronsplus loin les appré- ciations et lescncouragements,quelques- uns, du moins, ont clairement compris notre but « Comment il faut s'y prendre prati- quement, dit ]\Î.G.Co!!m,pourser' ndre maître du métier d'écrire, c'est à l'étude de cette question que M. Albaiat a con- sacré trois volumes, qui sont le résultat à la uploads/Geographie/ les-ennemis-de-l-x27-art-d-x27-ecrire-albalat-antoine.pdf

  • 36
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager