Министерство науки и высшего образования Российской Федерации Федеральное госуд
Министерство науки и высшего образования Российской Федерации Федеральное государственное бюджетное образовательное учреждение высшего образования «ОРЛОВСКИЙ ГОСУДАРСТВЕННЫЙ УНИВЕРСИТЕТ имени И. С. ТУРГЕНЕВА» Институт иностранных языков Кафедра романской филологии Лацис Яна Эдгаровна LA DIFFÉRENCIATION TERRITORIALE DU FRANÇAIS / ТЕРРИТОРИАЛЬНАЯ ВАРИАТИВНОСТЬ ФРАНЦУЗСКОГО ЯЗЫКА Курсовой проект по дисциплине «Основы теории первого иностранного языка» Группа: 73ЛНГ Направление подготовки (специальность): 45.03.02 Лингвистика Направленность (профиль): Перевод и переводоведение Руководитель: д.ф.н., доцент Ретинская Т.И._________________ Оценка____________________________________ Орел – 2020 L’introduction Le mémoire de fin d’année en lexicologie est consacré à l'examen de la différenciation territorial du français. La différenciation territoriale de la langue française est un enjeu important à étudier. La communauté de la langue est un trait inhérent à la nation. La langue n'est guère la création de quelque groupe social, mais le résultat des efforts de toute la société en entier. Les membres d'une société formant nation doivent nécessairement avoir à leur disposition une langue générale. Donc, la communauté de la langue est un des indices essentiels de la nation. Le français a des particularités locales. Les dialectes et les parlers locaux sont au serivce de toutes les classes d'une population habitant un territoire déterminé et servent sans distinction toutes les classes du territoire où ils sont parlés, mais ils peuvent avoir des différenciations lexicales, phoniques et grammaticales. Dans mon travail, je distingue les langues régionales, les dialectes, les patois. Le choix du sujet s’explique par le fait que l'étude de la différenciation territorial du français est intéressant pour un futur linguiste car il permet d’étudier en détail la langue française moderne. L’objet de l'étude est la différenciation territorial du lexique français. Les objectifs principaux de mon travail sont : - Donner une définition des mots: langue, dialecte, patois - Décrire leurs caractéristiques essentielles -Distinguer la différence entre une langue nationale et une langue régionale 1. LE FONDS USUEL DU VOCABULAIRE DU FRANÇAIS MODERNE Le fonds essentiel (usuel) français comprend tous les mots d'un usage courant dans la langue qui se caractérise par sa stabilité, par son empreinte nationale fort prononcée. Il comprend tous les mots du fonds héréditaire auxquels viennent s'ajouter les formations nouvelles, purement françaises (mots formés par la dérivation propre ou «impropre» (conversion), composés, abrégés, locutions phraséologiques). Le fonds usuel du lexique français, y compris les éléments grecs, celtiques et germaniques, est constitué par des mots — racines de formation populaire tels que terre, ciel, lune, homme, femme; des dérivés et des composés à usage général: chanter, crier, travailler, parler, aller, faire, ouvrier, enfant, écolier, étudiant, pomme de terre. Le fonds usuel du lexique français se caractérise par la stabilité et sa vitalité et ses éléments essentiels restent dans la langue durant de longs siècles depuis l'époque de la romanisation de la Gaule. Mais le fonds usuel du français d'aujourd'hui est considérablement plus riche que celui de l'ancien français. En dehors du fonds usuel demeurent les mots dialectaux d'une extension restreinte, employés de préférence dans une région déterminée. 2. LES ORIGINES DU FRANÇAIS: QUELQUES POINTS DE REPÈRE Mon objectif est de donner quelques points de repère destinés à situer et à comprendre l’émergence du français en tant que langue nationale et à bien le distinguer des dialectes et des patois. Deux dates sont généralement citées pour dater la naissance du français : -en 813, le concile de Tours décide que le clergé peut prêcher en langue courante (et non plus en latin) là où le besoin s’en fait sentir. Cette décision qui rencontre de vives oppositions, sert à la diffusion de la langue. -987 marque l’avènement d’Hugues Capet, premier roi à ne pas savoir parler le germanique. Le français devient donc le fer de lance du pouvoir politique et connaît une forte expansion au cours des siècles suivants ; c’est ainsi que, grâce à la victoire à Hastings, en 1066, de Guillaume le Bastard, le français devient la langue officielle de la cour d’Angleterre, des tribunaux et du Parlement (son influence ira décroissant à partir du XIVème siècle). C’est François Ier qui assoit définitivement la victoire du français sur les autres dialectes et les patois. Il fonde le Collège des Trois Langues où des cours sont dispensés en français ce qui était révolutionnaire pour l’époque. Mais surtout, il signe en 1539, l’ordonnance de Villers-Cotterêts qui stipule que toutes les pièces judiciaires du royaume doivent être désormais rédigées en français et qui impose l’usage de cette langue à tous les sujets du roi de France. De par cette décision politique, le français qui était au départ un dialecte parmi d’autres accède au statut de langue officielle et va étendre son influence dans les régions contrôlées par le roi. La décision de François Ier était surtout destinée à lutter contre le latin que les puristes présentaient comme la langue noble par opposition à la vulgarité du dialecte francien. 3. LA LANGUE NATIONALE ET LES DIALECTES LOCAUX. Généralités La nation est une catégorie historique. Le processus de la liquidation du féodalisme au cours du développement du capitalisme est en même temps le processus de l'organisation des hommes en nations. La formation des langues nationales, qui accompagne la constitution des nations, s'effectue à l'époque de l'apparition et de la consolidation du capitalisme. Tout comme la langue nationale le dialecte local est au service de toutes les couches d'un peuple habitantun territoire déterminé. Le dialecte local possède des traits particuliers quant au système grammatical, au vocabulaire et à la prononciation qui le distinguent de la langue nationale. Le rôle des dialectes locaux est surtout considérable du fait que l'un d'entre eux peut élargir la sphère de son emploi et donner naissance à la langue commune de toute une nation, il peut se développer en une langue nationale. La formation de la langue nationale française et de ses dialectes locaux La formation de la nation et de la langue nationale remonte aux XIe et XIIe siècles, précisément à l'époque de l'apparition de nombreuses villes dans le pays. La lutte des habitants de ces villes et bourgs, des « bourgeois », pour leurs droits civils marque le début de la collision du capitalisme et du féodalisme. La langue nationale française s'est développée du dialecte de l'Ile-de-France. Le rôle prédominant du dialecte de l'Ile-de-France, du francien, date de la fin du XIIe siècle. Pourtant le français n'a pas été d'un coup parlé par tous les habitants du pays. Les dialectes et les patois locaux étaient surtout nombreux à l'époque du féodalisme. La France de ce temps-là était partagée en domaines féodaux isolés vivant chacun de leur vie économique particulière où chaque fief constituait une unité sociale et économique isolée. Ce démembrement économique du pays avait pour résultat le morcellement de la langue. Les dialectes français étaient des rejetons du latin parlé en Gaule à la fin de l'Empire romain. Ils se laissaient répartir en trois groupes essentiels. Ces derniers s'esquissent dès le IXe siècle et apparaissent nettement au Xe siècle : 1) la « langue d'oïl » répandue au Nord et à l'Ouest. L’étymologie de ce terme peut être éxpliqué par l'ensemble des parlers pour lesquels «oui» se prononsait comme «oïl». 2) la « langue d'oc » dans le Midi et sur le Plateau Central (d'après la manière d'exprimer l'affirmation : oïl- au Nord, oc -dans le Midi), 3) les dialectes franco-provençaux répandus dans les provinces situées aux confins de la Suisse. Les dialectes du Midi(de la langue d'oc) avaient subi plus profondément l'influence romane ; les dialectes du Nord (de la langue d'oïl) avaient conservé un plus grand nombre d'éléments gaulois et on y retrouvait les traces de l'influence germanique. Les dialectes franco-provençaux avaient un caractère double : ils possédaient le vocalisme de la langue d'oc, le consonantisme et la palatalisation de la langue d'oïl. Chacun de ces grands groupes comptait plusieurs dialectes. Ainsi la langue d'oïl comprenait le dialecte de l'Ile-de-France ou le francien, le picard, le normand, le wallon, le lorrain, le champenois, le bourguignon et quelques autres. À la langue d'oc appartenaient les parlers provençaux, le languedocien, l'auvergnois, le limousin, le gascon. Les dialectes du Nord et ceux du Midi se distinguaient par certaines formes grammaticales. Les tendances analytiques étaient plus fortes dans les dialectes du Nord. Leur système de déclinaison a été détruit plus tôt. La destruction de l'ancien système de conjugaison était accompagnée du développement et de l'augmentation en nombre des mots-outils. Au contraire, dans les dialectes méridionaux les terminaisons verbales se conservaient mieux. 4. LA SITUATION LIGIUSTIQUE EN FRANCE DE NOS JOURS: LANGUES RÉGIONALES, DIALECTES, PATOIS. La France est un pays qui possède un nombre important de langues régionales et de dialectes, même si le français reste la seule et unique langue officielle. L’article 2 de la Constitution de 1958 est clair sur ce point : « La langue de la République est le français ». Mais cela ne signifie pas que la France d’aujourd’hui rejette les idiomes locaux car la Constitution stipule aussi que « les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France. » Le choix est grand entre langue nationale, langue officielle, langue véhiculaire, vernaculaire, ou encore dialecte, patois... C’est à propos uploads/Geographie/ la-differenciation-territoriale-du-francais.pdf
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- Publié le Oct 04, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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