Jupiter, recherches sur ce dieu, sur son culte et sur les monumens qui le repré

Jupiter, recherches sur ce dieu, sur son culte et sur les monumens qui le représentent ; ouvrage précédé d'un Essai sur [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque de l'INHA Émeric-David, Toussaint-Bernard (1755-1839). Jupiter, recherches sur ce dieu, sur son culte et sur les monumens qui le représentent ; ouvrage précédé d'un Essai sur l'esprit de la religion grecque / par T. B. Émeric-David,.... 1833. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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DEBURE, frères, libraires de la Bibliothèque royale, rue Serpente, n° 1. Chez MM. FIRMIN DIDOT, frères, rue Jacob, n° 24. Chez M. JULES RENOUARD, rue de Tournon, n° 6. Chez MM. TREUTTEL et WBRTZ, rue de Lille, n° 17. A .STRASBOURG: , Chez MM TREUTTEÈ. et WURTZ , Grande-Rue. A LONDRES: Chez les mêmes, 30, Soho Square. AVIS AU RELIEUR. La planche du frontispice doit être mise au-devant de l'Intro- duction ; les deux autres se placent à la fin du tome H. C/uilcedoin& JUPITER, DTKU TRÈS HAUT, DIEU SUl'RKMK rniun',,1, .d...,',)ï)h,..(,;,/,,. JUPITER. RECHERCHES SUR CE DIEU, SUR SON CULTE, ET SUR LES MONUMENS QUI LE REPRESENTENT. OUVRAGE PRECEDE D'UN ESSAI SUR L'ESPRIT DE LA RELIGION GRECQUE. PAR T. B. ÉMÉRIG-DAVID, MEMBRE DE l/lNSTITUT ROYAL DE FRANCE ( (ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES) CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR. TOME I. PARIS. IMPRIME PAR AUTORISATION DU ROI A L'IMPRIMERIE ROYALE. M DCCC XXXIII. TABLE DES PARAGRAPHES DE L'INTRODUCTION. Exposition. — Nécessité de connoître les croyances religieu- ses du paganisme, pour parvenir à l'explication des mo- . numens de l'art des anciens.. pag. 1 § I. Questions sur la nature des . dieux, agitées dans les premiers siècles du christianisme.. 10 § II. Variations de l'opinion sur la nature des dieux, de- • puis le-milieu du quinzième siècle jusqu'aujourd'hui.... 32 § III. Caractère^énigmatique des fables et des productions des arts qui ïès représentent. — Les énigmes religieuses , sont des allégories Il § IV. Signification dès mots Fable, Enigme, Allégorie, Symbole, Emblème, Mythe, Mythologie, dans le lan- gage de l'antiquité. — Réalité du caractère énigmatique et symbolique des fables , prouvée par le témoignage des auteurs anciens. — Distinction entre les dieux réels et les dieux symboliques 80 § V. Les dieux réels étoient-ils des fétiches, des hommes, dés génies, des attributs d'une Intelligence pure, des fa- cultés propres aux corps organisés, des portions d'un dieu Tout? '.-.] ;;;.,. .\ ...... 100 S VI. Bases de la religion. — Dieux réels. — Leur essence. — Antiquité et pérennité de leur culte.............. 131 § VII. Nécessité du symbolisme dans le culte des élémens . et des astres.—r Dieux symboliques. — Chacun de ces dieux représente un dieu réel.. ;, 169 S VIII. Discordance apparente entre les dieux symboliques et les dieux réels. — Concordance effective. — Nouvelle preuve de la simultanéité de ces deux cultes 204 § IX. Principaux dogmes de îa religion hellénique 220 § X. Récapitulation. — Application des doctrines religieu- ses à l'explication dés monumens de Fart 270 INTRODUCTION A L'ÉTUDE DE LA MYTHOLOGIE, ou ESSAI» SUR L'ESPRIT DE LA RELIGION GRECQUE. Ratio physica non inelegans inclusa ' est in împias fabulas. ClCElt. De Nat. Deor. iib.II, app. XXIV. LA religion de la Grèce a été celle de la moi- tié du monde connu des anciens. L'Egypte, l'Arabie, la Syrie, la Phénicie, la Chaïdée., l'Asie mineure, la Thrace, l'Italie, la Germa- nie , les Gaules , les Espagnes, partagèrent, du moins à de certaines époques, les croyances des provinces helléniques, quelles que fussent, dans ces divers pays, la différence des noms et les modifications des fables relatives à quelques di- vinités. ij INTRODUCTION Les peuples de l'antiquité, en général, avoient établi l'édifice de la société sur la base immuable de la religion. C'étaient les dieux, ou les fils des dieux, qui étoient honorés des Grecs comme les fondateurs ou les gardiens de tous les grands éta- blissemens politiques. Athènes veilloit par des lois sévères au maintien de ses dogmes religieux et à l'accomplissement du culte public. Les états et les particuliers considéraient les hom- mages qu'ils rendoient aux dieux comme leur affaire principale. H n'étoi.t, pour ainsi dire, pas un acte de la vie publique ou privée des Grecs qui n'eût la religion pour motif, ou ne fût ac- compli sous ses auspices. Elle intervenoit dans toutes les négociations, dans les mariages, dans les réunions des familles, dans les festins, jusque dans les plaisirs des hommes les plus dissolus, jusque dans les banquets licencieux des courti- sanes. • Les poètes, les historiens,'parlent sans cesse des dieux, placent à chaque instant leurs noms dans la bouche des personnages qu'ils mettent en scène. H existoit donc dans le fond de cette religion quelque chose de vénérable, d'auguste, de tou- chant , sous des apparences peut-être trop sen- suelles ; elle enseignoit donc la vertu, en multi- pliant les fêtes et les plaisirs ; elle s'occupoit du À L'ÉTUDE DE LA MYTHOLOGIE. iif bonheur futur de l'homme, en même temps que de ses jouissances dans Cette vie passagère ; elle veilloit à l'union, à la sécurité des familles, et assuroit, autant qu'il se pouvoit, le maintien des lois, le repos et l'intégrité des états. Les croyances religieuses et les récits fabu- leux qui en formoient l'enveloppe se repro- duisoient partout sous les yeux des citoyens, ac- compagnés de riantes allégories. Aussi les re- trouvons-nous encore aujourd'hui représentés sous mille" formes,. dans presque tous les mo- numens des arts que la Grèce nous a légués. Lés temples, les statues, les autels, les vases, les lampes, les médailles, les pierres gravées, les simples bijoux, les ustensiles même les plus communs dont nous admirons lJ|pl'ëë et l'élé- gance, étoient consacrés aux dieux, en offroient les images, ou en faisoient honorer les symboles. Les accessoires mêmes qui accompagnent les productions des arts, et qu'on pourroit croire imaginés par le caprice seul des artistes, ces sphinx, ces griphons, ces sèrpehs, ces lyres, ces thyrses , que nous prodiguons indifférem- ment et presque au hasard sur nos édifices et sur nos meubles, expression d'un langage sym- bolique, partaient des dieux, rappeloieiit leur puissance, faisoient chérir leur bonté. Il netoit aucune de ces figures qui n'eût une signification iv INTRODUCTION déterminée, un eftipïoi, pour ainsi dire, obligé. Attrayantes par la beauté de leurs formes, elles intéressoient bien plus encore par leur conve- nance avec l'objet qu'elles enrichissoient. Rien de faux, rien d'inutile ; chaque chose avoit son esprit et son but. La religion et le goût, d'ac- cord ensemble, avoient réglé le choix de ces or- nemens ; les yeux et la raison en apprécioient simultanément l'harmonie. La connaissance de cette religion est par conséquent le premier élément nécessaire, non- seulement pour la peinture des moeurs des an- ciens, et pour l'explication d'une foule de pas- sages des auteurs classiques, mais plus particu- lièrement encore pour l'intelligence des monu- mens antiqi^pde tous les genres. Toute recher- che archéologique qui n'est pas guidée par cette étude indispensable ne sauroit conduire à uploads/Geographie/ jupiter.pdf

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