Cours du 21/10 examen en janvier sur 2h (même horaire que le cours, en ligne vi

Cours du 21/10 examen en janvier sur 2h (même horaire que le cours, en ligne via moodle). Plusieurs questions, sûrement une carte (éléments à placer) et mini-dissertation sur une question de cours. Babylone était alors la métropole (plusieurs centaines de milliers d’habitants) le phare culturel du Proche-Orient. Même après la chute de leur « empire », les Mèdes conserveront un rôle important à l’époque perse car leur autorité politique s’étendait sur un vaste territoire à l’est (Afghanistan et Asie centrale ? => peu de sources) et à l’ouest (Turquie). La troisième puissance régionale, moins importante, est la Lydie du roi Crésus, en Turquie. Bcp de richesses minières (or, argent, électrum). Avait déjà sous sa tutelle les cités grecques du littoral d’Asie mineure comme Éphèse ou Millet. Villes marchandes et maritime mais faible importance politique donc rapidement englobées sous la coupe du royaume de Lydie. +l’Égypte. Vers -550, les Perses sont dans le sud de l’Iran. On a peu de documentations, à part Hérodote. Il rapporte qu’ils étaient sous la suzeraineté des Mèdes. Autonomie interne mais versement d’un tribut. Installés dans le sud de l’Iran, ils côtoient la population élamite => fondation du royaume d’Anshan qui montre leur volonté de se fondre dans les cadres historiques et politiques traditionnels de ce peuple. Les deux peuples sont englobés sous l’autorité générale des Mèdes. En - 550 le roi perse de ce royaume décide de se révolter contre son suzerain et grand-père, Astyage. Bataille, Cyrus renverse son grand-père. C’est l’acte fondateur de l’empire perse. Cyrus ne cherche pas uniquement à retrouver son indépendance mais aussi à récupérer pour son propre compte l’autorité mède sur les populations iraniennes. Renversement mais la structure subsiste, sous l’autorité des Perses. Deviennent la population dominante dans la région. Cyrus mène suite à cette victoire fondatrice une série de conquêtes qui l’amènent à vaincre les autres grandes puissances régionales. D’abord la Lydie, dont il prend la capitale (Sardes). Cyrus entre alors en contact avec les Grecs et récupère la domination sur les cités grecques d’Ionie (Asie mineure). Phéniciens : peuple sémitique occupé par l’empire néo-babylonien sur la côte du Levant (Liban actuel). Marins, organisés en cités-États qui sont toutes des ports stratégiques : Sidon, Tyr, mais aussi Byblos. Comme les Grecs, envoient beaucoup de colons en Méditerranée pour fonder des colonies affiliés et dont la plus célèbre est Carthage (fondée en -814), en Tunisie actuelle. La civilisation phénicienne a donc des ramifications sur tout le pourtour méditerranéen. Politiquement leur importance est faible mais pour le commerce et le contrôle militaire des routes maritimes ce sont des cités stratégiques. Assez rapidement, en -539 Cyrus prépare la conquête de l’empire NB. Lance une campagne armée, descend des montagnes du Zagros directement vers Babylone pour prendre la ville et mettre fin à la dynastie règnante. La date a été utilisée par le chah comme date symbolique de fondation de l’empire perse (célébration des 2 500 ans en 1971). Bataille aux portes de la ville, les Babyloniens sont défaits et Cyrus assiège la ville qui se livre très rapidement. Il suffit donc d’une bataille pour que tout le reste des territoires tombent sous l’autorité des Perses. Cyrus intègre donc a son empire tout les anciens territoires de cet empire : Mésopotamie (Babylonie et Assyrie), Levant et une partie du nord de l’Arabie. La frontière s’établit alors avec l’Égypte. À l’est, il récupère aussi une autorité sur ces régions sans que l’on sache vraiment comment, jusqu’à l’Asie centrale. À la fin de sa vie, Cyrus trouve la mort en combattant des populations nomades (les Massagètes) en Asie centrale en - 530. Marque l’arrêt de l’expansion perse vers l’Asie centrale. Ces populations iraniennes nomades des steppes sont collectivement désignées par les Grecs sous le nom de Scythes alors que les sources iraniennes parlent de Saka. Territoire extrêmement difficile à contrôler (car pas de villes). La frontière perse n’ira donc jamais au-delà de l’Asie centrale sédentaire. Cyrus est enterré en Perse (région du Fars actuel) sur le site de Pasargades. Site essentiellement palatial, on cherche encore la ville qui devait se développer autour. Inscrit au patrimoine de l’humanité de l’UNESCO. Cylindre de Cyrus retrouvé dans les fondations d’un temple à Babylone. Texte de fondation : prières, invocations et manière de montrer aux générations futures la piété du roi qui a fait restaurer / construire tel ou tel temple. Ici texte rédigé en écriture cunéiforme sous l’ordre de Cyrus et qui décrit les évènements ayant mené à la conquête de Babylone, ce qui en fait un document historique majeur. Cyrus parle à la première personne, raconte que le dernier roi de Babylone Nabonide était un impie s’étant détourné du dieu principal Mardouk => a choisi Cyrus pour conquérir Babylone en punition divine. Justification religieuse de la conquête. On trouve souvent ce poncif dans la littérature royale. Le roi favorisait le dieu de la Lune (Sin) au détriment de Mardouk. On comprend donc qu’il avait aussi réduit la puissance politique et économique du clergé de Mardouk, qui disposait d’un sanctuaire (ziggourat) extrêmement important, qui était la construction la plus haute de la région. Cyrus utilise donc cette situation pour s’allier au clergé de Mardouk et asseoir sa puissance politique sur la population locale. S’insère dans le cadre culturel religieux et politique des Babyloniens, comme les Perses l’avaient fait avec les Élamites. Reconnaît les rites locaux et la hiérarchie des divinités locaux pour contenter la puissance politique et économique qu’était le sanctuaire de Mardouk. Il a très certainement après la première bataille tenté de négocier la reddition de la ville en donnant des gages aux élites locales, notamment religieuses, ce qui explique que Babylone ait ouvert ses portes. Cyrus met en avant dans ce texte cet aspect des choses, en montrant qu’il est un roi bon et pieux, choisi par Mardouk et qui rétablit son culte. De plus ce texte nous donne aussi la généalogie de Cyrus, ce qui permet de rétablir la dynastie des rois dont il est issu. Donne également le titre qu’il se donne, roi d’Anshan (titulature élamite). Enfin ce texte est devenu très célèbre car après la conquête, Cyrus a pris la décision d’autoriser une partie des populations déportées par les rois babyloniens à rentrer chez elles (politique des empires assyrien et babylonien). Un exemple de ces populations sont les Judéens, après la prise de Jérusalem en -587 par Nabuchodonosor (ne sont pas spécifiquement nommés dans le cylindre, qui mentionne seulement que le retour des populations a été autorisé par Cyrus). Cyrus lui-même est mentionné dans la Bible, présenté comme un personnage bénéfique pour avoir autorisé la reconstruction du Temple de Jérusalem. Néanmoins, l’interprétation fréquente comme quoi les Perses étaient des rois tolérants est erronée. On présentait ce texte comme une première « déclaration des droits de l’homme » de l’histoire, car il montrait la clémence et la tolérance de Cyrus, qui accorde liberté religieuse et autonomie politique. Tolérance mais à nuancer. Le dernier chah d’Iran avait néanmoins offert deux copies de cet objet aux Nations unies en symbole. Mode de pensée générale polythéiste qui implique la reconnaissance des dieux des autres peuples, ce qui est vu de manière moderne comme de la « tolérance ». La nouveauté est que les Perses essaient de construire une adhésion des populations soumises à leur domination. Territoire beaucoup plus vaste que les empires précédents, il est donc nécessaire de construire de construire une idéologie impériale fondée sur l’adhésion des populations et la mise en avant des bienfaits de l’empire. Les souverains perses veulent donner une image bienfaisante de leur empire (mise en ordre du cosmos, arrière-pensée religieuse), à la fois bénéfique pour les Perses et les populations soumises dont l’autonomie culturelle, religieuse et linguistique est reconnue. Politique nouvelle de s’associer aux élites locales pour faire accepter la domination des Perses. Texte rédigé en akkadien, langue de Babylone, qui indique qu’il a probablement été rédigé par un Babylonien, membre du clergé de Mardouk. Désigné à être enfoui sous le temple. Montre que Cyrus ne cherche pas à imposer sa langue mais plutôt à faire traduire ces déclarations dans les langues locales pour s’inscrire dans leurs traditions culturelles politiques et religieuses. Se présente comme un successeur légitime des dynasties babyloniennes. L’idéologie impériale perse met donc en avant l’intégration des populations et le respect des identités locales ou régionales. Cambyse, l’Égypte et les troubles dans l’empire Cambyse est le fils de Cyrus. Règne de -530 à -522, donc assez court. Période sur laquelle on est peu renseignés. Néanmoins, on sait que le fait majeur de son règne est la conquête de l’Égypte, dernière grande puissance régionale. Civilisation plurimillénaire, dont la royauté s’est mise en place 2 500 ans avant le règne de Cambyse. Fascine les populations venues de l’est. Région isolée, extrêmement riche d’un point de vue culturel mais surtout agricole et minier (sur le territoire ou via le Nil, en Nubie). Néanmoins sa puissance est alors sur le déclin, les Perses parviennent relativement facilement à conquérir la région en mettant en fuite le dernier pharaon. Font de Memphis la capitale uploads/Geographie/ iran-history-class-french.pdf

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