Histoire du Canada et du Québec Avant de partir pour votre voyage au Canada, il

Histoire du Canada et du Québec Avant de partir pour votre voyage au Canada, il peut être intéressant d'en savoir un peu plus sur l'histoire du Québec et du Canada. 1534 JACQUES CARTIER PREND POSSESSION DU CANADA Partie le 20 avril de Saint-Malo, en direction des côtes du Labrador, l'expédition de Jacques Cartier atteint le golfe du Saint-Laurent et débarque à Gaspé. Le navigateur français prend possession de la nouvelle terre devant une assemblée d'Indiens en y plantant une immense croix, au nom du roi de France, François Ier. Toutefois, les premiers colons ne s'installeront dans la baie qu'un siècle plus tard. Jacques Cartier entreprendra ensuite d'autres voyages, où il découvrira le village d'Hochelaga, non loin duquel sera érigée, plus tard, la ville de Montréal. 1608 FONDATION DE LA VILLE DE QUÉBEC L'explorateur français Samuel de Champlain fonde la ville de Québec au Canada. Le bourg ne compte qu'une poignée de maisons entourées de jardins et destinées à loger les 28 hommes qui l'accompagnent. 20 d'entre eux périront au cours de l'hiver. Depuis des années, les Français cherchent à s'installer sur ce territoire d'Amérique du Nord. La ville de Québec se développera rapidement par la suite, jusqu'à devenir plus tard la capitale de la Nouvelle-France. Elle ne résistera toutefois pas longtemps aux assauts britanniques. 1627 FONDATION DE LA COMPAGNIE DE LA NOUVELLE-FRANCE (OU DES CENT-ASSOCIÉS) Richelieu fonde la Compagnie de la Nouvelle-France, aussi appelée Compagnie des Cent-Associés. Alors ministre de Louis XIII, Richelieu souhaitait développer les colonies françaises sur le territoire canadien. Ainsi, durant quinze ans, la compagnie devait bénéficier du monopole sur le commerce des fourrures, très rentable à l'époque. Elle devait également attirer de nouveaux colons, mais ce sera en vain, en partie à cause des Britanniques. La Compagnie des Habitants prendra le relais, également sans succès. Finalement, Colbert prendra le contrôle du territoire au nom du roi de France Louis XIV, en 1663. 1642 FONDATION DE MONTRÉAL Une cinquantaine de Français débarquent en Nouvelle-France (Québec) pour créer une communauté catholique. Menés par Paul Chomedey de Maisonneuve, ils fondent le village de Ville-Marie de Montréal, sur une île située à 1 500 kilomètres à l'intérieur des terres, au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Prairies. En 1535, l'explorateur Jacques Cartier l'avait baptisé "Mons realis" (mont royal en latin). Il deviendra la plaque tournante du commerce des fourrures. En 1760, la ville se rendra à la couronne britannique. Elle deviendra bien plus tard la deuxième plus grande ville francophone du monde, après Paris. 1670 FONDATION DE LA COMPAGNIE DE LA BAIE D'HUDSON Une société britannique est créée et détient un monopole commercial de la fourrure sur les alentours de la Baie d'Hudson (nord du Canada.) Les Français voient cette présence d'un mauvais oil et les conflits ne tardent pas à refaire surface. Déjà, l'Angleterre s'était approprié Québec de 1629 à 1632, avant de prendre l'Acadie jusqu'en 1667. Les conflits se poursuivront jusqu'en 1713, date du traité d'Utrecht. Signé afin de mettre fin à la guerre de succession espagnole, ce traité contraindra la France à laisser à l'Angleterre la Baie d'Hudson, Terre-Neuve et l'Acadie. 1755 EXPULSION DES ACADIENS Au Canada, le Conseil de Nouvelle-Écosse décide de déporter les Acadiens (colons d'origine française). En 1713, la France avait cédé ses colonies canadiennes à l'Angleterre. Devant l'imminence d'un nouveau conflit entre les deux royaumes, la population francophone est déportée en Nouvelle- Angleterre (nord-est des États-Unis.) Plus de 7 000 personnes, sur 13 000, mourront pendant l'exode. Certains seront rapatriés en France, d'autres se sédentariseront au Québec et en Louisiane. 1759 CHUTE DE QUÉBEC Bombardés par la marine britannique depuis deux mois, les Français assiégés dans Québec capitulent. Le capitaine John Knox prend possession de la ville qui n'est plus qu'un champ de ruines. Le 13 septembre précédent, l'infanterie britannique avait défait les troupes françaises lors de la bataille des plaines d'Abraham, bataille au cours de laquelle Montcalm avait été tué. Les 15 000 habitants de la province deviennent sujets de la couronne d' Angleterre. L'armée française se replie sur Montréal qui tombera à son tour aux mains des Anglais un an plus tard. 1760 MONTRÉAL CÈDE FACE AUX BRITANNIQUES Peu de temps après la capitulation de la ville de Québec, Montréal, sous le pouvoir du gouverneur Vaudreuil, est à son tour contrainte à la reddition. Dès 1755, la guerre entre Britanniques et Français ravageait les territoires canadiens, avant même que ne débute la guerre de Sept ans (1756 - 1763), qui a alimenté les conflits. La totalité de la Nouvelle-France passe désormais aux mains des Anglais. Le traité de Paris, en 1763, établira officiellement le pouvoir britannique sur le Canada (sauf Saint-Pierre-et-Miquelon.) 1774 L'ACTE DE QUÉBEC ASSURE AUX CANADIENS FRANÇAIS UNE CERTAINE LIBERTÉ Voté par le Parlement anglais sous le pouvoir de Georges III, l'Acte de Québec rétablit les lois civiles françaises et permet aux habitants d'exercer leur foi catholique. Ils ont également la possibilité d'acquérir des terres et la langue française est conservée. Les frontières du Québec sont même repoussées. Toutefois, le système pénal britannique reste en vigueur. Cet acte subira des modifications lors de la mise en place de l'Acte constitutionnel de 1791. 1775 MONTRÉAL CAPITULE DEVANT LES INSURGENTS Depuis le mois de septembre, les troupes américaines du général Montgomery assiègent la ville de Montréal, au Canada. Le 2 novembre, les forces britanniques du major Charles Preston n'ont d'autres choix que de capituler, avant de se replier sur Québec. L'intervention américaine au Canada se produit après la proclamation britannique de l'Acte de Québec (1774), par lequel le Royaume-Uni accordait aux habitants de nouvelles libertés, notamment religieuses, afin de renforcer leur loyauté envers la Couronne. De leur côté, les Américains tentent de rallier l'opinion québécoise à leur cause et insistent sur le fait que leur intervention n'est pas dirigée contre eux, mais pour eux. Finalement, le général Montgomery mourra en tentant d'occuper la ville de Québec. 1791 ACTE CONSTITUTIONNEL DU CANADA Le roi d'Angleterre, George III, signe l'Acte constitutionnel du Canada. Il partage ainsi la colonie en deux provinces : À l'ouest de la rivière Ottawa est créé le Haut-Canada, à dominante anglophone et à l'est le Bas-Canada, qui réunit les Canadiens de souche française. Le Bas-Canada inclut la Nouvelle-France, qui sera annexée par l'Angleterre en 1763, par le traité de Paris. En 1840, un Acte d'Union réunira le Haut et le Bas-Canada en une seule province, appelée Canada. 1840 UNIFICATION DU CANADA Suite à la révolte manquée de Louis-Joseph Papineau en 1837, le gouvernement britannique signe l'Acte d'Union, le "Reunion Act". Cette union législative entre les provinces du Haut-Canada (loyaliste) et celles du Bas-Canada (francophone) fait écho au rapport de Lord John Durham, qui propose l'assimilation des Canadiens français. L'anglais devient la seule langue officielle. Mais cette mesure ouvre aussi la voie vers l'autonomie du Canada qui bénéficie désormais d'un conseil de huit députés choisi par le gouverneur. Près d'un siècle plus tard (1931), le Canada accèdera à l'indépendance. 1858 OTTAWA CAPITALE DU CANADA La reine d'Angleterre, Victoria Ière, désigne la ville de Bytown (futur Ottawa) comme capitale du Canada-Uni. Québec, Montréal ou Toronto étaient elles aussi candidates. Mais la reine, ne souhaitant privilégier aucune communauté linguistique, préfère choisir Bytown où vivent 50 % de francophones et 50 % d'anglophones. En 1867, Ottawa sera instituée capitale de la Confédération du Canada. 1867 ENTRÉE EN VIGUEUR DE L'ACTE DE L'AMÉRIQUE DU NORD BRITANNIQUE La confédération canadienne est mise en place par le Parlement britannique. Le statut du Canada n'est pas modifié, il reste sous la domination de la Couronne, mais cette dernière confie l'autorité à un gouvernement fédéral. La confédération regroupe alors le Québec, l'Ontario, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick. Désormais dominion, le Canada se verra plus tard ajouter le Manitoba, la Colombie-Britannique et l'Île-du-Prince-Édouard, grâce notamment à John MacDonald. Par ailleurs, l'Acte sera rapatrié en 1982 par Trudeau pour subir quelques modifications et assurer une autonomie totale au pays. Cette date deviendra le jour de la fête nationale du Canada (1 juillet.) 1939 LE CANADA EN GUERRE Sept jours après la Grande-Bretagne et plus de deux ans avant les États-Unis, le Canada entre dans la Seconde Guerre mondiale. La situation reste toutefois délicate, étant donné que les Canadiens français rejettent toute participation humaine au conflit. Au début des années 1940, le pays s'industrialisera très rapidement et fournira un renfort conséquent aux alliés. 1964 LE DRAPEAU À LA FEUILLE D'ÉRABLE POUR LE CANADA Le Premier ministre libéral du Canada, Leaster B. Pearson, propose un drapeau unifolié à la feuille d'érable pour remplacer la Red Ensign de la marine britannique assortie des armoiries du Canada. Le nouveau drapeau national offre l'avantage pour la minorité francophone du pays de ne plus rappeler l'occupation britannique. Il sera adopté par la Chambre des Communes d'Ottawa le 15 février 1965. 1967 "VIVE LE QUÉBEC LIBRE" En visite officielle au Canada, le général de Gaulle lance depuis le balcon de l'hôtel de ville de Montréal un vibrant : "Vive Montréal ! Vive le Québec ! Vive le Québec libre ! Vive le Canada français uploads/Geographie/ histoire-du-canada-et-du-que-bec.pdf

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