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1 Dossier – L’île de Ré entre valorisation et protection Capacité : Organiser e

1 Dossier – L’île de Ré entre valorisation et protection Capacité : Organiser et synthétiser les informations Questions : 1) Décrivez précisément la situation géographique de l’île de Ré (docs 1 et 2). 2) Quelles sont les conséquences de l’ouverture de l’île ? (docs 3 et 4). 3) Comment l’île est-elle valorisée ? Quels risques subit-elle ? (docs 3, 5 et 6). Question finale (rédaction 10 lignes minimum, paragraphe structuré et argumenté) : 4) Comment protéger et valoriser de façon durable l’île de Ré ? Document 1 : L’isolement de l’île de Ré Source : http://www.iledere-infos.fr (juin 2019) Tarifs du Pont de l'île de Ré - Passage aller-retour : Hors saison Saison Classe 1 8,00 euros 16,00 euros Véhicule léger, véhicule léger avec remorque Classe 4 40,00 euros 40,00 euros Poids lourds, autocars et autres véhicules à plus de 2 essieux Depuis 2011 une liaison supplémentaire des transports Les Mouettes a été mise en place en complément de la ligne 3. Cette ligne est en connexion directe avec vos correspondances SNCF entre la gare de La Rochelle et l’Ile. Document 2 : L’île de Ré et son pont d’accès au continent Source : https://mediolanum-santonum.fr + http://www.iledere-infos.fr 2 Document 4 : Les pistes cyclables et les activités touristiques au centre de l’île de Ré Source : http://www.iledere-infos.fr Document 3 : La connexion de l’île au continent « Le 19 mai 1988, le pont de l'île de Ré ouvrait à la circulation, une naissance dans la douleur qui transformait « Ré la blanche » en presqu'île, l'ouvrant sur le continent et le développement économique mais l'exposant aussi au tourisme de masse, qui divise encore aujourd'hui ses habitants. Une voiture ne met que trois minutes à franchir le pont (8 à 16 euros l'aller-retour selon la saison) mais avant 1988, la traversée en bac en prenait 45, à condition de trouver de la place à bord. Il fallait parfois patienter quatre ou cinq heures avant de pouvoir embarquer. 1,5 million de véhicules l'ont emprunté dès la première année, et 3,47 millions en 2017. « Je ne suis pas sûr que la vision de l'avenir consiste à faciliter la pénétration de l'automobile. Il n'y a pas de sauvegarde de la qualité de la vie sans un minimum de contraintes », déclarait en 1979 le maire de La Rochelle. Depuis l'ouverture du pont, le nombre de maisons sur l'île a doublé (22.135 en 2013, 60% de résidences secondaires) et la population y passe de 18.000 en hiver à environ 125.000 l'été. « L'attractivité de l'île a entraîné une hausse prodigieuse du prix du foncier. Le pont a créé des fortunes immenses parmi les propriétaires fonciers et les professionnels de l'immobilier mais il chasse les salariés qui ne peuvent pas louer et encore moins acheter », souligne le maire de La-Flotte-en-Ré. Le succès touristique a aussi provoqué l'engorgement des routes, et même les cohortes de cyclistes apportent leur lot de nuisances. « On sait qu'on va avoir de plus en plus de monde », dit le président de la Communauté de communes. Raison de plus selon lui pour que le futur plan local d'urbanisme intercommunal classe 80% de la surface de l'île en zone non constructible. « Le pont a sauvé l'île ! La vie locale était moribonde avant lui alors qu'à présent, Ré est l'une des rares îles françaises dont la population augmente. Aujourd'hui sur dix communes nous avons dix écoles, dix mairies, des postes, un collège, 56 services médicaux, cinq crèches... », déclare le président de la Communauté de communes de l’île de Ré ». Source : https://www.capital.fr (mai 2018). 3 Document 6 : L’île de Ré, territoire d’excellence environnementale ? « Grâce aux recettes de l’Ecotaxe, la Communauté de Communes et son équipe d’Ecogardes agissent pour notre environnement ! Pêche à pied de loisir : informations des pêcheurs sur les bonnes pratiques et lutte contre le braconnage par des écogardes. Education à l’environnement : informations des écoles, des habitants et des visiteurs sur les milieux naturels. Inventaires de la biodiversité : faire un état des lieux de l’île et proposer des préconisations de gestion des espaces naturels. Entretien des marais : action sur 5 ans avec un budget de 2,34 millions € avec pour objectifs l’entretien et la restauration des marais de l’île de Ré. Valorisation des forêts et restauration des dunes. Gestion des parcelles du conservatoire du littoral : nettoyage, gestion des espaces nuisibles, travaux. Espèces animales nuisibles : risque sanitaire de la chenille / frelon asiatique pour les animaux et pour les hommes, mise en place de mode de régulation pour limiter leur développement. Dépôts sauvages : patrouille des écogardes pour enlever les déchets. Participation à des programmes scientifiques de préservation de l’environnement ». Source : https://cdciledere.fr (mars 2019). Document 5 : Etat des lieux de la tempête Xynthia « Xynthia (nuit du 27 au 28 février 2010), a été à l’origine de submersion et d’érosion d’une rare intensité, sur les côtes vendéennes et en Charente-Maritime, causant la mort de 59 personnes et près de deux milliards d’euros de dommages. 2 400 ha submergés soit presque 1 tiers de la surface totale de l’Ile de Ré, 1 400 habitations sinistrées, 2 décès, 64 digues endommagées sur 13 km, 5 900 mètres de brèches, 10 km de pistes cyclables endommagés, 165 M€ de dommages publics, 13 M€ de travaux d’urgence sur les digues ». Source : https://cdciledere.fr uploads/Geographie/ g3-dossier-ile-de-re.pdf